Les coureurs nous ont fait mentir par rapport à notre pronostic de la veille. On ne s’est pas ennuyé (pour la première fois depuis le début du Tour ?) sur cette 7ème étape, remportée avec brio par le Flamand Wout Van Aert (Lotto Jumbo) qui décroche sa deuxième victoire d’étape dans la compétition.
Une victoire au terme d’un sprint réglé au sein de peloton amaigrit grâce à un coup de force, dès le début de l’étape, de l’équipe Bora emmenée par Peter Sagan, stratège, champion et attaquant hors pair qui a pris l’initiative de neutraliser tous les sprinteurs dans la première bosse et de creuser l’écart pour pouvoir reprendre le maillot vert via le sprint intermédiaire. Son seul échec ? Ne pas avoir remporté l’étape comme il l’a déjà fait plusieurs fois par le passé via ces stratégies de course géniales, qui ont donné comme à cette étape une allure de classique.
A noter des bordures dans la deuxième partie de course, initiées par Ineos qui a piégé des leaders au classement général, dont le Slovène Tadej Pogacar (UAE), Mikel Landa (Bahrain-McLaren) et Richie Porte (Trek Segafredo). Les trois hommes ont concédé 1’21 sur la ligne d’arrivée sur leurs principaux adversaires. Aucun problème cependant pour les Français Thibaut Pinot (Groupama-FDJ), Romain Bardet (AG2R La Mondiale), Guillaume Martin (Cofidis) et Julian Alaphilippe (Deceuninck-Quick Step).
Lors du sprint final, le Flamand a devancé Edvald Boasson Hagen (NTT) et Bryan Coquard (B&B Hotels-Vital Concept) au terme d’une étape extrêmement mouvementée.