Rechercher
Fermer ce champ de recherche.

Les prix Nobel de littérature au service du cosmopolitisme

Il y a cinq ans, j’ai publié à Paris un court article pour lequel je me suis fait largement fustigé par la « droite » molle – comme à l’accoutumée. Il s’agissait de remarques sur une graphomane politiquement correcte biélorusse, une certaine Alexievitch, qui a obtenu le prix Nobel de littérature en 2015, selon moi sur une consigne reçue de Georges Soros. Dans les quelques paragraphes dudit texte, je mettais à l’épingle les déclarations globalistes de la scribouillarde, démontrant qu’elle était récompensée non pour la finesse de son style, mais pour son adhésion aux dogmes de l’ordre nouveau métisseur et raciste anti-Blancs.

Parfaitement informé des courants internes sous-jacents aux mondes universitaires français et européens, j’avais commencé à trouver cela suspect dès que j’avais appris les noms des traducteurs français de la Biélorusse qui s’exprime en russe : des sbires sans-frontièristes rémunérés par des salaires universitaires repèrent des taupes prêtes à toutes les bassesses, les placent comme l’on prend des positions dans des actions à la Bourse, puis attendent que le moment propice arrive, et là ils font valoir leurs titres. C’est ainsi que les professeurs slavistes à la solde de milliardaires cosmopolites et la république métissolâtre ont agi avec l’« écrivain Alexievitch » fabriquée ex nihilo. Comme d’habitude, il suffit d’attendre quelques années pour se rendre compte que mes hypothèses, même iconoclastes, tapent dans le mille. Voici que notre prix Nobel de littérature a reçu, cet été, un prix directement de Soros (« Journalist Svetlana Alexievich Awarded 2020 Open Society Prize »), puis se lance, tête baissée, dans le putsch anti-présidentiel en Biélorussie : « Belarus protests: Nobel laureate Svetlana Alexievich set to be quizzed over opposition council ».

Je n’ai qu’à reproduire ici mon article paru à Paris il y a cinq ans et qui se révèle être une prophétie par excellence :

Depuis des décennies déjà, le prix littéraire le plus prestigieux du monde a cessé de récompenser une parcelle de cette beauté stylistique qui sauvera le monde comme l’a supposé Dostoïevski et n’est là que pour marquer les tendances idéologiques du gouvernement planétaire en cours d’installation accélérée. Le lauréat du prix Nobel n’est plus un artiste de la plume – je suis sûr que l’Académie suédoise ne lit même plus les œuvres de ceux qu’elle promeut –, mais ne constitue qu’une idole, totalement interchangeable comme le veut la marchandisation de l’humain, dressée sur un piédestal en plastique jusqu’à l’année suivante.

Le 8 octobre 2015, à Stockholm, était rendu public le nom de la lauréate, Svetlana Aleksievitch, dont les produits auraient stupéfait Alfred Nobel. En effet, durant l’ère soviétique, cette bonne apparatchik de ce système qui a engendré le Goulag était une fonctionnaire docile, lauréat du Prix du Komsomol (1986), décorée d’ordres créés par Staline. C’est à ce moment-là qu’elle a publié, obéissant à la commande sociale, son unique bouquin connu rédigé dans la langue banale exigée par l’Union des écrivains soviétiques dont elle était membre. L’URSS a implosé et sa gamelle idéologique s’est vidée. Tous les plumeux ex-Soviétiques qui ne se respectaient pas se mirent à la recherche d’autres maîtres. Le prix Nobel de littérature de 2015 a eu beaucoup de chance, ayant réussi à se vendre à la Fondation Soros. Ses parutions sont devenues de plus en plus triviales, indignes du qualificatif de « littéraire » : le mondialisme est là pour fabriquer une idiocratie sans frontières, des Alexievitchs en étant les instituteurs. Pour cette raison, un lecteur de Nabokov ou même de Tchékhov ne peut supporter ces publications indigestes, cependant financées par toute sorte de Soros, grands ou petits. C’est également pour cela qu’un lecteur de langue russe, idiome dans lequel s’exprime cette citoyenne biélorusse, ne connait absolument pas le nom de cette baudruche gonflée en Occident.

Bien sûr, le salaire obtenu par l’heureuse ex-Soviétique exige une totale adhésion aux thèses de ses chefs, thèses qu’elle est censée répéter sans cesse. Pire encore pour la littérature : ce psittacisme médiatique du politiquement correct est son unique « œuvre » ! Le Poutine actuel avec son allié naturel (malgré de minuscules différences) Loukachenko sont des résistants à abattre. Or, nous trouvons dans les médias occidentaux ou chez leurs confrères russes stipendiés par de célèbres officines la doxa habitant les discours de la nouvelle nobélisée : « Poutine est l’envahisseur de l’Ukraine et de la Crimée », sa Russie étant comparée à la Corée du Nord (que cette dame ne connaît bien sûr pas). Durant l’un de ses séjours payés par Soros en Italie, cette génie des lettres s’est même jointe aux généreux élans d’Italiens visant à soutenir l’installation d’Africains dans les Apennins ! Et naturellement, chaque mouvement de résistance d’Européens est comparé par cette bonne élève au NSDAP hitlérien : née dans un univers poststalinien, cette graphomane maîtrise tous les instincts des despotes actuels et sait les flatter.

Ce qui est insupportable naturellement, c’est que par cette nouvelle décision de l’Académie suédoise, Big Brother dresse de futures vagues humaines incapables de générer de nouveaux Rembrandt, Claudel ou Mozart.

Anatoly Livry, Altdorf (Suisse)

Précision : les points de vue exposés n’engagent que l’auteur de ce texte et nullement notre rédaction. Média alternatif, Breizh-info.com est avant tout attaché à la liberté d’expression. Ce qui implique tout naturellement que des opinions diverses, voire opposées, puissent y trouver leur place.

Illustration : DR
[cc] Breizh-info.com, 2020, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine

Cet article vous a plu, intrigué, ou révolté ?

PARTAGEZ L'ARTICLE POUR SOUTENIR BREIZH INFO

Les commentaires sont fermés.

Soutenez Breizh-info

Publicité

LES DERNIERS ARTICLES

Agriculteurs

Social

Mobilisation des agriculteurs en Côtes-d’Armor : l’accord Mercosur, catalyseur d’une colère grandissante

QUIMPER

Trafic de drogues à Quimper. Une « nourrice » condamnée à de la prison avec sursis

Sociétal, Tribune libre

Dédiabolisalisation, piège à c…Le Rassemblement National et Marine Le Pen piégés par leur propre aveuglement face à la justice rouge [L’Agora]

Sport

Le Vendée Globe 2024 file vers Madère : entre records, défis et galères en mer (Yohann Richomme en tête)

Culture & Patrimoine, Patrimoine

Patrimoine religieux breton : quatre édifices de Bretagne administrative bénéficient d’une dotation exceptionnelle pour leur restauration

ARTICLES EN LIEN OU SIMILAIRES

International

Hongrie : Une île conservatrice dans une Europe libérale, selon Viktor Orbán

Découvrir l'article

Economie

Destin commun. Les subventions délirantes des agents de Soros qui veulent imposer des migrants dans les campagnes

Découvrir l'article

International

« Vieux, riche, opiniâtre et dangereux » : le ministre indien des affaires étrangères s’en prend à George Soros

Découvrir l'article

A La Une, International, Politique

Hongrie. Le Fidesz de Viktor Orbán accuse l’opposition d’avoir perçu des fonds étrangers, George Soros et le Parti démocrate américain évoqués

Découvrir l'article

A La Une, International

Sanctions contre la Hongrie : les invités triés sur le volet de la commission des affaires étrangères de l’assemblée nationale

Découvrir l'article

International

ONG, organisations caritatives, influence…Comment l’empire Soros agit dans l’ombre

Découvrir l'article

Sociétal

Immigration. Soros, le passeur

Découvrir l'article

International

Open Society au Portugal. Le Consortium de Soros s’attaque à CHEGA, le parti identitaire

Découvrir l'article

International

Des ONG liées à Georges Soros et à l’Open Society financent l’agitation contre la Pologne via l’UE

Découvrir l'article

International

Le discours de Soros à Davos : feu vert pour la troisième guerre mondiale ?

Découvrir l'article

PARTICIPEZ AU COMBAT POUR LA RÉINFORMATION !

Faites un don et soutenez la diversité journalistique.

Nous utilisons des cookies pour vous garantir la meilleure expérience sur Breizh Info. Si vous continuez à utiliser le site, nous supposerons que vous êtes d'accord.

Clicky