« A ce rythme là, il faut arrêter de faire du vélo sous la pluie » glissait samedi 29 août un internaute, blasé par la tournure des évènements concernant la première étape du Tour de France 2020.
Une étape marquée il est vrai par de nombreuses chutes mais aussi par le refus des coureurs de se livrer à une course (c’est pourtant leur métier), sans compter les décisions des organisateurs de ne pas décompter les écarts à partir de 3km de l’arrivée…ce qui a eu le don de fausser en partie le sprint puisqu’une partie du peloton a laissé les sprinteurs s’expliquer.
On pourra mettre au crédit les coureurs qu’un métier ne signifie pas de se mettre en danger : certes, mais dans ce cas, la faute en incombe aux organisateurs qui ont maintenu un parcours dangereux plutôt que d’en changer.
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On notera les abandons sur blessure de Gilbert et de Valls, qui ont chuté à cette occasion.
Le sprint a été remporté par Alexander Kristoff, le coureur de la formation UAE Emirates qui a devancé le champion du monde, Mads Pedersen, et le Néerlandais Cees Bol.
A l’exception notable de Thibaut Pinot qui a chuté, les autres grands favoris de ce Tour si particulier (Egan Bernal, Primoz Roglic, Tom Dumoulin) sont, eux, passés entre les gouttes pour assurer l’essentiel : rallier l’arrivée sans bobo.
Aujourd’hui, cela devrait bouger (on espère toujours), à moins que de nouvelles consignes viennent plomber une course déjà ternie par les mesures sanitaires tyranniques mises en place conjointement par ASO, les organisateurs du Tour de France et les autorités, mesures qui ternissent une tradition populaire attendue avec impatience chaque année par des millions de gens…
Illustration : DR
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