Ce n’est pas un poisson d’Avril, ni une mauvaise blague, mais le fruits de cerveaux malades en Occident.
Le roman d’Agatha Christie Dix Petits nègres change de titre dans sa version française (c’était déjà le cas, depuis quelques décennies, aux USA comme en Angleterre, pays moteurs dans l’ethnomasochisme et la repentance). Il est paru hier dans une version révisée, exit le mot « nègre ». Une décision prise par l’arrière-petit-fils d’Agatha Christie, James Prichard qui s’est confié en exclusivité sur RTL. Roman culte pour plusieurs générations, écrit en 1938 par Agatha Christie, publié en France en 1940 reprenant le titre original 10 petits nègres / 10 Little Niggers. L’histoire (machiavélique) raconte le piège mortel tendu à dix personnages convoqués sur une île mystérieuse… « L’île du nègre » pour y être assassinés.
L’arrière petit fils d’Agatha Christie, visiblement atteint psychiatriquement, déclare : « Quand le livre a été écrit, le langage était différent et on utilisait des mots aujourd’hui oubliés. Ce récit est basé sur une comptine populaire qui n’est pas signée Agatha Christie… Je suis quasiment certain que le titre original n’a jamais été utilisé aux États-Unis. Au Royaume-Uni, il a été modifié dans les années 1980 et aujourd’hui nous le changeons partout… Mon avis c’est qu’Agatha Christie était avant tout là pour divertir et elle n’aurait pas aimé l’idée que quelqu’un soit blessé par une de ses tournures de phrases… Aujourd’hui heureusement, nous pouvons y remédier sans le trahir tout en étant acceptable pour chacun… Ça a du sens pour moi : je ne voudrais pas d’un titre qui détourne l’attention de son travail… Si une seule personne ressentait cela, ce serait déjà trop ! Nous ne devons plus utiliser des termes qui risquent de blesser : voilà le comportement à adopter en 2020… »
Aujourd’hui, le nouveau livre s’appellera « Ils étaient 10 ». Doit-on s’attendre demain, à des procès en haine raciale pour avoir prononcé l’ancien titre ou l’avoir fait lire ainsi à ses enfants ou à ses élèves ? Les anciennes versions vont-elles être brûlées par ceux là mêmes qui dénonçaient les autodafés d’un autre temps ?
Bienvenue dans le monde d’après, dans lequel on efface les mots, on détruit les statues, on emprisonne pour des idées. Avant d’effacer certains hommes, certaines cultures, certaines civilisations ? C’est un génocide culturel qui est en marche – et qui est acté par des gens majoritairement issues de notre civilisation. Il va falloir se réveiller…
Crédit photo : DR (photo d’illustration)
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