Vendredi 21 août à Concarneau, plusieurs dizaines de personnes ont participé sur la plage de Cabellou à une action en faveur de l’immigration et de SOS Méditerranée, association humanitaire qui fait, au moins indirectement, le jeu des mafias qui organisent le trafic d’êtres humains entre l’Afrique et l’Europe.
Face à face entre pro et anti immigration
Une mobilisation similaire était organisée à Lorient, mais aussi sur de nombreuses plages dans d’autres régions de France.
La mobilisation avait pour but de réclamer « la libération » de l’Ocean Viking, le bateau de sauvetage de l’organisation non gouvernementale (ONG).
Un navire dont les autorités italiennes ont pris possession, ce dernier n’ayant pas respecté le code maritime notamment en terme de transports d’êtres humains, trop nombreux à bord lors du dernier sauvetage entrepris (les mafias de l’immigration rackettent les migrants, puis les amènent au large de la Méditerranée, et les jettent à l’eau car elles savent que les ONG attendent ces candidats malheureux à un Eldorado qui n’existe pas).
La cause de SOS Méditerranée, très relayée médiatiquement (et soutenue financièrement puisque l’ONG a un budget de plusieurs millions d’euros et bénéficie de financements publics, ce qui interroge), a des soutiens, puisque plus de 100 000 personnes ont toutefois signé la pétition lancée sur la thématique.
Deux France qui ne peuvent plus vivre ensemble
Des soutiens, mais aussi des opposants nombreux, comme ont tenu à le rappeler les membres du premier parti politique en matière d’opposition électorale, le Rassemblement national, qui s’étaient eux aussi mobilisés sur les plages pour dire non à l’immigration.
Des militants RN sont ainsi intervenus à Lorient et à Concarneau pour déployer une banderole sur la plage « Non aux clandestins, les nôtres avant les autres », provoquant la violente colère d’un individu d’origine africaine.
Des militants RN sont intervenus pour déployer une banderole sur la plage « Non aux clandestins, les nôtres avant les autres », à quelques mètres du happening de l’ONG SOS Méditerranée. Ce qui n’a clairement pas plu à ce touriste. La police dû intervenir pour séparer tout le monde. pic.twitter.com/BoMCGJP8vs
— Romain Beal ? (@RowainBeal) August 21, 2020
Pour le journal « Le Télégramme », l’action, pacifique, menée par le RN, relève de la « provocation » ce qui en dit long, une fois de plus, sur l’idéologie politique véhiculée par ce quotidien.
Une action revendiquée dans un communiqué adressé à la presse par le Rassemblement national :
Ce vendredi, l’association « SOS Méditerranée » mettra en scène un naufrage au large de Concarneau et de Larmor-Plage pour appeler à la reprise des sauvetages en mer d’immigrés afin de les débarquer sur les côtes européennes.
Ces militants immigrationnistes sont les complices des marchands d’esclaves et des réseaux criminels de passeurs. Ils sont responsables de la mort de nombreux migrants, qui, au courant des sauvetages opérés au large de la Libye, décident de tenter la traversée de la Méditerranée en espérant être récupérés par les navires de cette ONG.
Le Rassemblement National condamne cette action de propagande mensongère et rappelle que l’essentiel des immigrés débarqués sur nos côtes ne sont ni des familles – la quasi-totalité étant des hommes – ni des gens qui fuient la guerre, la majorité venant actuellement de Tunisie !
Il rappelle aussi une évidence : moins il y a d’ONG en Méditerranée, moins de migrants y meurent ! Pour sauver des vies, nous devons être fermes et reconduire sur le continent africain tous ceux qui tentent la traversée. Comme en Australie, si plus personne ne tente de pénétrer sur notre continent, il n’y aura alors plus de morts en mer !
Ces tensions, qui tendent à s’exacerber sur tout le territoire autour de la question de l’immigration (sur laquelle les autorités ne consultent jamais le peuple par référendum alors que les sondages semblent indiquer une opposition à la politique d’accueil actuelle), témoignent de deux France qui ne peuvent plus vivre ensemble, et qui se dressent un peu plus chaque jour qui passe l’une contre l’autre.
Pas sûr que l’accueil quotidien de nouveaux arrivants, dans un pays déjà au bord de l’explosion civile, permette l’apaisement généralisé…
Crédit photo : DR (photo d’illustration)
[cc] Breizh-info.com, 2020, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine