Le Guilvinec, capitale des gens de mer ? Le Festival de photos L’Homme et la Mer est à découvrir dans les rues du port bigouden jusqu’à la mi-octobre.
L’Homme et la Mer, la photo à l’honneur au Guilvinec
La dixième édition du Festival photographique international du Guilvinec L’Homme et la Mer, ayant débuté depuis le 15 juillet dernier, se prolonge jusqu’au 31 octobre 2020. Au programme, 11 expositions et plus de 200 photos pour cet évènement totalement gratuit qui a été maintenu malgré la crise sanitaire du Covid-19.
En 2019, plus de 60 000 visiteurs s’étaient déplacés durant les quatre mois d’exposition dans le port bigouden. Une belle récompense pour le festival dont l’ambition est de valoriser le patrimoine maritime et les savoirs-faire bretons à travers la photographie.
La relation de l’Homme à la mer au cœur de l’exposition
Le point commun des dix exposants présents en cette année 2020 ? L’exploration du thème de la relation de l’Homme à la mer sous des angles très différents. Du rapport entretenu par les Chinois avec les pratiques balnéaires en passant par la pêche à l’ormeau sur l’île Molène et celle des pouces-pieds à Belle-Île-en-Mer.
Par ailleurs, à l’instar des éditions précédentes, les projets photographiques des élèves de plusieurs écoles, collèges et lycées du Pays bigouden ont été exposés pour ce dixième anniversaire du festival.
Nouveauté de ce cru 2020, un artiste est cette fois accueilli au Guilvinec en résidence. En l’occurrence, il s’agit du photographe parisien Gilles Coulon qui propose aux visiteurs de découvrir, rue de Men Meur, ses clichés mettant en scène habitants et paysages locaux à travers sa série « Quand le ciel ».
En parallèle, la BD fait aussi son arrivée au Guilvinec en cette année de la bande dessinée avec la présence de deux dessinateurs, à savoir Emmanuel Lepage et Thierry Chavant.
Un hommage à tout le Pays bigouden
Du côté des organisateurs du Festival L’Homme et la Mer, l’objectif est aussi de mettre en valeur l’ensemble du Pays bigouden, territoire sur lequel s’étendent désormais les expositions et non plus seulement au Guilvinec. Et d’assurer ainsi la promotion de ce « paysage culturel » mais également de « ses traditions et ses racines » à travers la mise en lumière de son caractère maritime et du travail des hommes liés à la mer à travers de beaux clichés.
Enfin, le festival rend hommage cette année à Anita Conti, première femme océanographe française. Quant aux éventuelles mesures à prendre pour les visiteurs du festival liées au contexte sanitaire, toutes les expositions ont lieu en plein air…
AK
Crédit photo : Facebook Festival L’Homme et la Mer
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