Prisés par les Français, et notamment par les citadins, les vélos sont aussi des objets de convoitises pour les voleurs. Quelques précautions d’usage et un peu de bon sens permettent toutefois de déjouer ces derniers.
Des vélos de plus en plus nombreux… et les vols aussi
Si le vélo est de plus en plus plébiscité comme mode de transport, notamment en ville, il attire aussi de plus en plus le regard d’individus mal intentionnés. Le nombre de vols de bicyclettes a ainsi fortement augmenté ces dernières années.
En 2016 déjà, une étude de l’INSEE indiquaient que plus de 350 000 ménages en France avaient été victimes d’un vol de vélo durant l’année. Seules 7% des victimes avaient alors pu récupérer leur monture. Une autre étude précisant quant à elle qu’à peine 19 % des victimes viennent déclarer le vol dans un commissariat. Plus généralement, il est admis que ce sont désormais en moyenne 400 000 vélos qui sont volés en France chaque année.
Comment faire face à ce fléau qu’est le vol ? Si certains cyclistes sont tentés de baisser les bras en renonçant à racheter une nouvelle monture, des solutions et des précautions existent toutefois avant de se résigner à redevenir piéton ou à reprendre la voiture.
Vélos : l’antivol, objet clé
Tout d’abord, aussi évidente soit-elle, la recommandation de toujours attaché son vélo dès qu’il est laissé quelque part doit être rappelée. Même pour une course de deux minutes à la boulangerie. Les voleurs sont souvent plus rapides que les propriétaires…
Pour l’attacher correctement, il est donc nécessaire de disposer d’un bon antivol. Pour lequel on ne lésinera pas sur la qualité lors de son achat et, afin de se fixer un ordre de prix, on pourra s’en tenir à la « règle des 10 % », à savoir investir environ 10 % du montant du vélo dans un antivol.
Quant au choix de l’objet, optez pour antivol en U, à clé ou non en évitant absolument les antivols en câble ou en spirale, proies plus faciles pour les voleurs. Perdus face aux vastes gammes de produits proposés en boutique comme en ligne ? La Fédération Française des Usagers de la Bicyclette (FUB) propose chaque année un classement des meilleurs antivols du marché.
Ne pas attacher son vélo n’importe où, n’importe comment
Posséder un antivol fiable ne suffit pas à se prémunir d’un éventuel vol de vélo. Il est fortement conseillé de choisir un point fixe pour attacher sa bicyclette sous peine de le voir embarquer dans le véhicule du voleur avec la plus grande des facilités. Qu’il s’agisse d’une barrière, d’une simple arche d’attache ou autres, il est aussi recommandé d’attacher le cadre et si possible la roue avant, de préférence en hauteur (50 cm minimum).
Par ailleurs, en attachant l’antivol sur la seule roue avant de leur monture, certains ont déjà probablement expérimenté une désagréable surprise à leur retour… Enfin, rien ne vous empêche d’ajouter un deuxième antivol pour décourager les malveillants.
Bicyclette : ces autres réflexes à ne pas négliger
Outre ces premières précautions de base, le cycliste sera également avisé d’attacher son vélo dans un lieu de passage fréquenté, logiquement moins tentant pour les voleurs.
Dans cette optique, laisser son vélo, même attaché, dans le garage désert de son immeuble peut comporter des risques.
Idéalement, avoir toujours un œil sur sa bicyclette en toutes circonstances est la solution la plus optimale pour éviter les vols. En le logeant non pas dans les parties communes pour ceux vivant en immeuble mais dans son propre logement, aussi encombrante soit la monture.
Enfin, une autre option sécuritaire est possible avec le bicycode. Elle consiste à faire graver sur le cadre du vélo un numéro unique et standardisé, référencé dans un fichier national auquel la police nationale à notamment accès. Il permet la restitution des vélos à leurs propriétaires en cas de vol.
AK
Crédit photo : DR (photo d’illustration)
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