Chaque slavisant me comprendra : « Biélorussie » (Беларусь) signifiant « Russie blanche », c’est son nom, selon moi, qui, par une coïncidence philologico-politique, est la source de son malheur. En effet, ce n’est ni la pauvreté, ni le manque d’infrastructures, ni la soif de libertés qui incitent les cosmopolites occidentaux à tenter de renverser le pouvoir présidentiel actuel, mais exclusivement sa constante ethnique blanche, la Biélorussie étant quasi le dernier pays européen absolument non métissé.
Problème de corruption
Certes, comme la plupart des républiques de l’ex-URSS et des pays de l’ancien bloc de Varsovie, la Biélorussie avait hérité d’une incontestable omniprésence de la corruption propre à tout socialisme marxiste-léniniste.
Si c’est une souffrance indéniable pour un citoyen lambda que de subir la rapacité et la folie de chaque flic, infirmière, militaire, … qu’il croise, ce que nos droits-de-l’hommistes globalistes soucieux du bien-être du peuple biélorusse oublient volontairement, c’est que, au-delà de cette corruption d’en bas, il existe une corruption d’en-haut à laquelle nos libéraux sociétaux prennent activement part. Bien plus : si une corruption des grands fonctionnaires d’État gangrène bel et bien les pays de l’Est, elle est néanmoins combattue alors que, dans l’hémisphère occidental, cette corruption des grands est parfaitement intégrée au fonctionnement étatique, et ce, depuis des générations. Le lobbying des firmes multinationales auprès de sénateurs états-uniens, de députés « européens » à Strasbourg ou dans les couloirs de la commission dite européenne à Bruxelles est légalisé. Il est important de souligner à l’attention de nos naïfs francophones qui lutteraient contre la corruption en Biélorussie par un putsch féministe à Minsk que cette corruption d’en bas s’empare aussi de l’Occident au fur et à mesure que les richesses accumulées par des générations d’États ethniquement homogènes sont gaspillées.
Annuellement en contact avec un certain soviet national des universités françaises, je me rends constamment compte du pouvoir des cancres corrompus, illettrés qui promeuvent les leurs au sein de l’administration française.
Conclusion
Arrêtez donc de faire semblant de vous soucier des « tyrans de Minsk » et allez au fond de cette réflexion typique des cercles parisiens russophobes : ce qui génère chez vous cette rage bestiale, ce n’est pas la corruption du président biélorusse – qui, je vous l’assure, aurait été élu avec un score triplement plus élevé que celui du président français actuel, même si l’on enlevait le bourrage des urnes des deux côtés – ; ce qui vous anime dans votre insatiable fureur raciste anti-Blancs, c’est la haine que génère en vous la Biélorussie qui est précisément signifiée par son nom car elle est une part du monde slave d’une blancheur immaculée et c’est cela que vous vous acharnez à « améliorer ».
Dr Anatoly Livry, Altdorf (Suisse)
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Une réponse à “La Biélorussie, une Russie trop blanche [L’Agora]”
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