Durant cet été 2020, les nids de guêpes sont particulièrement présents dans l’Hexagone. La faute au confinement et à des conditions climatiques optimales pour ces insectes. L’occasion de passer en revue quelques conseils pour éviter les piqûres.
Confinement et températures douces propices aux guêpes
Si la survie des abeilles est une source d’inquiétude pour les apiculteurs, celles des guêpes n’est en revanche pas menacée. Et pour cause ! Entre une météo très clémente l’hiver dernier et une présence humaine quasi nulle dans les espaces verts pendant le confinement, les nids de guêpes se sont multipliés en France. Une tendance que les jours de canicule de cet été associés à la sécheresse sont venus renforcer davantage.
En effet, la surpopulation de guêpes actuelle dans l’Hexagone est la conséquence de conditions idéales lors de la période de reproduction de l’espèce. L’humidité des mois de mai et juin a elle aussi favorisé la chose. Enfin, compte tenu d’un hiver où le gel s’est fait très rare, les guêpes devant succomber aux basses températures ont finalement pu prolonger leur existence…
Par ailleurs, il s’avère aussi que les guêpes sont plus actives lorsque les températures sont élevées, de quoi donner un surplus de travail aux sociétés spécialisées dans la chasse des nids en cette saison estivale. Ces entreprises sont débordées par les demandes d’intervention. De plus, avec la chaleur, les guêpes sont plus agressives.
Nids de guêpes : laisser faire les professionnels
Face au risque de voir des guêpes construire un nid chez soi, comment réagir ? Premier point, il est tout de même très fortement recommandé de faire appelle à un professionnel sous peine de connaître des déconvenues. Des guêpes se sentant attaquées ne manqueront pas de s’en prendre à l’assaillant et de possiblement le piquer. Et, à la différence de l’abeille, une guêpe peut piquer à plusieurs reprises avant de mourir.
En cas de piqûre, une simple réaction inflammatoire locale modérée est généralement constatée tandis qu’une vive douleur apparaît immédiatement après avoir été piqué. On observe aussi une rougeur sur la zone concernée, parfois associée à des démangeaisons et à des gonflements au niveau de la zone piquée.
Une piqûre sur le visage (paupières, oreilles, lèvres…) ou dans le cou peut occasionner un gonflement et une réaction plus importants, celle survenant dans la gorge peut gonfler au point d’entraîner un risque d’étouffement. Enfin, pour les 1 à 4 % de la population française allergiques aux piqûres de guêpes ou d’abeille, la réaction peut être beaucoup plus violente.
Quelques conseils face aux risques de piqûres
Pour réduire au maximum le risque de se faire piquer par une ou des guêpes, une série de recommandations est à suivre. À commencer par ne pas se promener pieds nus dans la nature, surtout dans l’herbe. De même, il est conseillé de ne pas porter de substances attirant les guêpes et les abeilles (parfums, laques, crème solaire parfumée,…) tout comme de se tenir à bonne distance des poubelles mal fermées et, bien entendu, des ruches ou des nids.
Du côté habillement, on évitera d’arborer une tenue de couleur trop lumineuse pouvant ressembler à celles des fleurs. En cas de guêpes s’approchant près de vous, ne commettez aucun geste brusque et restez calme. Dans le registre de l’alimentation, prendre garde aux boissons en canettes car une guêpe prise au piège à l’intérieur peut ensuite piquer à la gorge.
Enfin, il est à noter que les personnes allergiques peuvent demander à leur médecin de leur prescrire une trousse d’urgence composée d’adrénaline injectable, d’un antihistaminique et d’un corticoïde par voie orale.
AK
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