Pour une plongée dans un asile psychiatrique à ciel ouvert, nous vous avons déniché une « Meute de chiennes » qui organise un « mini festival féministe inclusif en mixité choisie sans mec cisgenre* entre Laval et Le Mans ».
Pour ceux qui maîtriseraient mal ce concept fabriqué par un cerveau malade aux USA, un « mec cisgenre » est un Homme qui s’identifie au genre qu’on lui a attribué à la naissance. Un homme normal en réalité, mais que des pédagogues fous (comment nommer cela autrement) ont pris soin de définir de manière pédante et pseudo universitaire.
On vous laisse vous régaler (ou vous inquiéter pour la santé mentale des participants ?) de la présentation :
L’idée de ce week-end en mixité choisie c’est de se retrouver, discuter sans mansplaining, partager des moments ensembles, se poser à la campagne pour celleux qui viennent de la ville, partager nos savoirs ou faire la fête avec peu de risque.
Il y aura des ateliers organisés mais on veut que ce week-end ne soit pas trop formel pour que chacun-e puisse se l’approprier. Qu’on puisse créer des choses spontanées suivant les motivations de la meute !
On espère pouvoir créer aussi des rencontres en mixité plus restreinte dans une dynamique de féminisme intersectionnel (Personnes prols, racisées, neuroatypiques, queer etc.)
N’hésitez pas à nous contacter si vous voulez organiser un atelier, une discussion, un spectacle, une expo ou un concert, le lieu est adapté pour.
Il y aura des sleepings et de quoi poser des tentes. Le lieu est antispéciste, aucun produit d’origine animale n’y rentre, si tu ramènes un animal préviens nous qu’on puisse anticiper, il y a déjà des animaux sur le lieu. Préviens nous si tu veux venir avec un-e enfant, on pourra essayer de rendre le lieu adapté pour pour que personne ne soit exclu.
Inscrit toi par mail : meutedechiennes(at)riseup.net Ca va nous permettre de prévoir le week-end en fonction du nombre de participant-e (Mais bon si tu te décides au dernier moment et que tu nous préviens pas viens quand même !)
*Mec cisgenre : Hommes qui s’identifient au genre qu’on leur a attribué à la naissance.
/ !\ Ce n’est pas parce qu’on sera en mixité choisie qu’on peut dire ou faire de la merde, d’autres oppressions existent que le sexisme. Aucun propos ou comportement raciste, classiste, islamophobe, putophobe, transphobe, agiste, validiste, psychophobe, spéciste, grossophobe, homophobe ne sera toléré. Le sexisme anti-homme comme le racisme anti blanc-he-s n’existent pas.
Venu tout droit des Etats-Unis, conceptualisé pour partie par Judith Butler puis mal digéré et recraché par des cerveaux moins intelligents, ce courant nihiliste (presque suicidaire ?) se développe notamment en pénétrant dans les universités françaises (dans les facultés de sciences humaines ou sociales tout particulièrement) avec l’aval des autorités. Avec au programme la négation de l’homme, de la femme, du sexe, de l’identité, de l’hygiène, de la beauté également…
Nos universités seront-elles demain les nouveaux asiles psychiatriques ? La question mérite d’être posée…
Crédit photo : DR (photo d’illustration)
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