Nous nous étions fait écho récemment de l’augmentation nette de violentes agressions, le soir et la nuit, dans le centre ancien de Rennes, particulièrement rue et place Saint-Michel, près de la mairie, ou encore place Sainte-Anne. Une nouvelle violente agression au motif crapuleux a eu lieu ce 15 août vers 1h30 rue Saint-Michel.
Un étudiant a été agressé par un groupe de jeunes délinquants qui l’ont frappé au genou, tandis qu’un autre arrachait son collier ; sur place, les policiers ont interpellé deux individus d’origine extra-européenne qui se sont dits mineurs et ont nié les faits. Cependant l’un d’eux a été formellement reconnu par la victime et déféré. L’autre a été relâché sur le champ.
Un délinquant chevronné retourne en prison
Le 14 août, G. N et sa compagne ont été condamnés pour vols de sacs à main de luxe aux Galeries Lafayette ; le premier vol le 4 août, deux autres le 12 au terme desquels ils sont interceptés par les vigiles, pour un butin de 1750 €. L’homme a été condamné à un an de prison ferme (dont trois mois de sursis révoqué), sa compagne à trois mois avec sursis. Tous deux vivent en région parisienne.
Agression et menaces de mort dans un bar-tabac : deux mois ferme
Agresser et menacer de « saigner » une vendeuse de bar-tabac semble cependant être moins dangereux aux yeux des juges de Rennes. Le 11 août dernier, un homme a donné des coups de pied dans un présentoir de journaux, puis a déchiré des cartes postales avant de menacer de mort une vendeuse qui lui demandait d’arrêter de s’en prendre à la marchandise ; il a été jugé le 13 août et condamné à huit mois de prison, dont 6 avec sursis, et ce bien qu’il était déjà en situation de récidive légale pour violences et outrages.
Son appartement sert de planque aux dealers : deux mois ferme
Même peine pour un homme de 31 ans, domicilié dans le quartier « sensible » de Villejean à Rennes, près de la faculté Rennes II. Lors d’une opération anti-stupéfiants le 11 août dernier, un dealer âgé de 17 ans était caché chez lui… en compagnie de 18 grammes de cannabis en 13 sachets [120 € à la revente au détail], 405 € en liquide sur une étagère, 58 grammes d’héroïne [2400 € à la revente] et 250 g de cocaïne [16.000 € à la revente].
Déjà condamné pour usage de stupéfiants en 2012, lorsqu’il vivait à Montpellier – où il a été logé en foyer par l’Aide sociale à l’enfance et a commencé à consommer de la drogue – il a été condamné à deux mois ferme et à une obligation de soins et de travail.
Louis Moulin
Crédit photo : DR (photo d’illustration)
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