Covid-19. Semaine 1er-8 août 2020 : En Europe, la létalité du virus a considérablement baissé

Avant propos

2 vidéos intéressantes, et courtes, à consulter sur la question de la surmortalité pour l’année 2020 qui s’annonce extrêmement faible et du point de situation sur l’épidémie. Les statistiques publiées par l’INSEE montrent déjà que la période de surmortalité constatée lors du pic épidémique (mars-avril-mai) dans l’UE sera, en très large part, compensée par des périodes de sous-mortalité constatées avant et après le pic épidémique. Quant à la létalité, elle est désormais très faible en Europe depuis plusieurs semaines et semble bien indiquer que l’épidémie est désormais derrière nous, même si les adeptes forcenés du «principe de précaution» et les médias, subventionnés par l’État, ne cessent d’entretenir la peur. Il n’est pas inutile de rappeler que ceux qui en font peut être trop aujourd’hui sont les mêmes que ceux qui n’en faisaient pas assez hier en début d’épidémie, en allant au théâtre sans précaution, en laissant des milliers de supporters italiens assister au match Lyon-Turin et en organisant le premier tour des municipales…..

Une interview limpide du Professeur Jean François Toussaint sur LCI :

https://www.facebook.com/Marcel-D-109472560704749/videos/223852942168902/

Une interview tout aussi claire d’un professeur de l’IHU de Marseille :

https://www.youtube.com/watch?v=bnO9D9G5O0g

S’agissant de la surmortalité lors des trois mois du pic épidémique, il est intéressant de comparer les données récemment fournies par l’INSEE pour Marseille et Paris. Elles semblent révélatrices d’une différence sensible dans l’efficacité de la prise en charge et du traitement des patients. Il faudra bien sûr, enquêter en fin d’épidémie, par ville, par hôpital, et par protocole de traitement et publier les résultats.

Tableau comparatif Marseille – Paris

Enfin, 3 articles méritent l’attention des lecteurs :

https://reseauinternational.net/le-nombre-de-deces-dus-au-covid-en-angleterre-serait-faux-et-surestime-le-ministre-de-la-sante-ordonne-une-enquete/

https://reseauinternational.net/bilan-sanitaire-hydroxycholoroquine-incompetence-et-reglements-de-compte/

https://reseauinternational.net/surmortalite-2020-en-comparaison-de-2018-en-france/

DD

Le point sur la situation au samedi 8 aout 0h00 GMT

Depuis le début de l’épidémie :

214 pays ou territoires ont été affectés par le virus, pour 19 532 532 cas déclarés (+ 1 787 730 en 1 sem).

723 184 décès (+ 40 992 en 1 semaine) ; 12 537 854 guérisons (+ 1 386 526 en 1 semaine) ;

6 271 394 patients en cours de traitement (+ 360 000 en 1 sem.), dont 65 131 en état critique (- 397 en 1 sem.)

A noter que: 6 pays ou territoires ne seraient toujours pas affectés par l’épidémie à ce jour.

12 pays ou territoires qui ont été affectés ne le sont plus. 16 autres qui avaient éradiqué l’épidémie, à un moment ou à un autre, sont « retombés dedans » ….

L’évolution des pertes déclarées de la semaine écoulée se résume en un tableau : À sa lecture, on réalise à quel point la mortalité reste très faible en Océanie et en Afrique, à quel point elle se stabilise en Europe et rebondit aux États-Unis, à quel point elle flambe toujours en Amérique latine et se détériore encore en Asie de l’Ouest (Inde et pays voisins).

  • 34 pays cités ci après dans l’ordre des pertes ont déclaré plus de 2 000 décès depuis le début de l’épidémie: (USA, Brésil, Mexique, Royaume Uni, Inde, Italie, France, Espagne, Pérou, Iran, Russie, Colombie, Afrique du Sud, Chili, Belgique, Allemagne, Canada, Pays Bas, Pakistan, Équateur, Turquie, Suède, Indonésie, Égypte, Irak, Chine, Argentine, Bolivie, Bangladesh, Arabie Saoudite, Roumanie, Guatemala, Philippines, Suisse.
  • Sur les 723 184 décès de l’épidémie enregistrés dans le monde, 684 261 l’ont été dans ces 34 pays (94,6%).

À l’échelle de la planète, la pandémie se poursuit sans faiblir. Le nombre des décès (40 972 en 1 semaine) est en hausse et celui des cas critiques (65 131) ne baissent pas significativement. Avec 1,788 million de nouveaux cas/semaine déclarés, la contamination reste élevée dans le monde.

L’épidémie a cessé son reflux en Europe, la circulation du virus y est repartie à la hausse mais celui ci semble beaucoup moins létal : (près de 136 200 nouveaux cas en 1 semaine), toujours plus de 1,1 million de patients en cours de traitement (si l’on tient compte des pays qui ne les déclarent plus: UK, Espagne, Suède et Pays Bas), 5 160 cas critiques (+ 50). Le virus continue de se répandre en Asie de l’Ouest (Inde, Bangladesh, Pakistan, Arabie Saoudite, Irak, Iran) et en Afrique (Afrique du Sud, Égypte). Les caps des 21,4 millions de cas et des 760 000 décès devraient être franchis la semaine prochaine.

Au cours de la semaine écoulée, et pour la deuxième semaine consécutive, les USA ont déclaré plus de décès que le Brésil. Ce n’était pas arrivé depuis plus de deux mois. L’Amérique latine reste pourtant toujours l’épicentre de l’épidémie et enregistre plus de deux fois les pertes de l’Amérique septentrionale (USA+Canada). Sur les 40 972 décès de la semaine écoulée, 18 438 sont latino-américains 7 374 sont US ou Canadiens et 2 294 sont européens. La situation se détériore toujours plus en Asie de l’Ouest avec un foyer important en Inde ( + Pakistan + Bangladesh + Arabie Saoudite + Irak). Si l’on y ajoute l’Iran et la Turquie, les pays de la région compte désormais plus de 27 % des nouveaux cas de la planète avec près de 74 000 nouveaux cas/jour.

Les bilans les plus lourds de la journée d’hier restent ceux des USA, du Brésil, du Mexique et de l’Inde. Ces quatre pays ont déclaré hier, à eux seuls: 65,9% des nouveaux cas, 66% des nouveaux décès et 60,4% des cas critiques de la planète.

Un tableau du bilan actuel du nombre de cas et de décès par grande région du monde permet de voir, en un coup d’œil, celles qui s’en sortent bien, pour l’instant.

L’Océanie, l’Afrique et l’Asie enregistrent des taux de mortalité encore très faibles et une part des pertes mondiales de l’ordre de 18 % alors qu’elles regroupent 77% de la population. L’Europe et le continent américain (Nord et Sud) enregistrent près de 82% des pertes pour moins de 23% de la population mondiale. Les parts de l’Europe et de l’Amérique Septentrionale baissent, peu à peu. Les parts de l’Amérique latine, de l’Afrique et de l’Asie (de l’Ouest) s’accroissent.

Les taux de mortalité Covid des pays en développement, les plus pauvres, restent toujours très inférieurs à ceux des pays riches qui ont pourtant les moyens de mieux se soigner.

Pour relativiser encore et toujours les bilans humains de cette pandémie 2020, il convient de rappeler qu’il y a déjà eu, depuis le début de l’année 2020, 85 millions de naissance et 36 millions de décès dans le monde dont :

– 8,5 millions de décès liés aux pathologies cardio-vasculaires

– 5,5 millions de décès liés à la malnutrition.

– 5 millions de décès liés au cancer,

– 3 millions de décès liés au tabagisme,

– 1,5 million de décès liés à l’alcool,

– 1 million de décès du Sida,

– 950 000 décès du diabète

– 810 000 décès d’accident de la circulation,

– 760 000 décès de la tuberculose

– 723 000 décès Covid-19

– 646 000 suicides.

– 591 000 décès de malaria.

Ces données sont des estimations tirées des statistiques annuelles de l’OMS et rapportées à la période considérée (7 mois). On pourrait y rajouter les décès liés aux maladies infectieuses (hors Covid) qui se comptent par millions et les décès directs et indirects liés aux ingérences militaires ou économiques de pays occidentaux dans les zones Proche et Moyen Orientales ou en Amérique Latine.

S’agissant des décès Covid, il convient de rappeler que les nombres déclarés sont très incertains… Certains pays en développement n’ont pas les moyens de collecter des informations fiables. D’autres sous estiment le nombre de décès en oubliant, par exemple, volontairement ou non, de comptabiliser les décès à domicile, d’autres surestiment fortement ce nombre en attribuant au seul Covid, les décès de très nombreux patients souffrant de multiples pathologies (dont « le grand âge »). Plusieurs de ces pathologies, autres que la Covid ont souvent été la cause première du décès.

Situation par continent, sous continent, et pays les plus affectés

1 – L’Asie :

La Chine continue de bien se porter. Avec 273 nouveaux cas déclarés en 1 semaine, 843 patients encore sous traitement dont 36 cas sérieux, et 0 nouveau décès, elle reste en bien meilleure situation qu’un continent européen, pourtant deux fois moins peuplé, qui a largement déconfiné mais qui déclare encore près de 136 000 nouveaux cas/semaine (en hausse très sensible), plus de 1,1 million de patients sous traitement (en hausse) dont encore 5 160 cas critiques (en hausse de + 50) et qui enregistre 2 294 décès en 1 semaine (- 61). La Chine va toujours mieux que la Belgique, pays avec lequel nous avons ré-ouvert nos frontières sans la moindre inquiétude, et qui compte pourtant 15 fois plus de nouveaux cas (4 010), 2 fois plus de cas critiques (65) et beaucoup plus de nouveaux décès que la Chine (qui n’en a pas déclaré) au cours de la semaine écoulée.

C’est l’Asie de l’Ouest (Inde, Iran et pays voisins) qui enregistrent l’essentiel des pertes en Asie. A noter que l’Iran est toujours un pays sous sanctions économiques «maximales» de la part des USA (au profit d’Israël) et que ce duo et leurs sanctions, sont, plus ou moins bien, mais servilement suivis par leurs vassaux européens (qui s’en défendent hypocritement). Le taux de mortalité Covid en Iran est, sans aucun doute, le moins bon d’Asie, mais les taux de mortalité par million d’habitants des bourreaux occidentaux du peuple iranien (USA, France, UK) sont deux à trois fois pires, et parmi les plus mauvais au monde… (déjà plus de 3 fois le bilan des tués de toute le guerre du Vietnam pour les USA)…

Tableau présentant la situation et les pertes des dix pays d’Asie ayant dépassé les 1 500 décès.

2 – L’Amérique septentrionale :

Les USA ont encore déclaré hier, à eux seuls, 22,8% des nouveaux cas Covid de la planète. Ils ont aussi déclaré près de 22,7% de la totalité des pertes de l’épidémie (Chine 0,64%) Le nombre des décès hebdomadaires s’inscrit en légère diminution à 7 339. Le nombre de patients en cours de traitement a dépassé les 2,31 millions et continue d’augmenter (+ 93 000 la semaine dernière). Celui des cas critiques à plus de 18 000 est en très légère baisse. Les USA ne sont donc toujours pas au bout de leurs pertes.

Le Canada, lui, semble presque sorti d’affaire avec 35 décès pour toute la semaine écoulée. Son taux de mortalité depuis le début de l’épidémie est moitié moindre que celui des USA et sa situation ne cesse de s’améliorer. Toutefois, le nombre de cas critique reste élevé à 2 263 (très légère hausse de +23).

3 – L’Amérique latine :

Elle a dépassé, cette semaine, le cap des 200 000 décès déclarées et dépassé l’Europe pour le nombre total de victimes et le taux de mortalité par million d’habitants.

La situation du Brésil ne s’améliore toujours pas. Tous les indicateurs restent au rouge. Les nombres des nouveaux cas (3 ème au monde derrière les USA et l’Inde avec 18,1% des nouveaux cas de la planète) et le nombre des cas critiques (3ème derrière les USA et l’Inde à 8 318) restent très élevés. Le nombre de décès quotidien est repassé derrière celui des USA. Le Brésil est toujours dans le dur de l’épidémie. Des nombres de décès supérieurs à 1000/jour devraient encore être la norme dans les jours qui viennent.

Au Mexique, le nombre de décès hebdomadaire a été de 4 517. Il est en hausse sensible. Ce pays est toujours dans le dur de l’épidémie. Avec le Brésil, les USA et l’Inde, il devrait enregistrer plus de 50% des décès de la planète dans les jours qui viennent.

En Amérique latine, les pertes humaines se concentrent dans dix états qui déclarent 98 % des décès «latinos» et plus de 1 500 décès chacun. Les autres pays des Caraïbes et d’Amérique du Sud restent encore largement épargnés par l’épidémie.

3 – L’Afrique : Seule l’Afrique du Sud y est en situation préoccupante avec un nombre de nouveaux cas et de décès en forte croissance. Avec l’Égypte, l’Algérie, le Nigeria et le Soudan, elle regroupe près de 80 % des décès africains.

4 – LEurope

En dépit des déclarations alarmistes des politiques et des médias mainsream de certains pays de l’UE, force est de constater que, si la circulation du virus reste élevée et augmente, le nombre de décès déclarés continue de baisser et le nombre de cas sérieux reste inférieur à 5 200 pour tout le continent dont la moitié en Russie. La létalité du virus a donc considérablement baissé en Europe.

La situation réelle du Royaume Uni en déconfinement « semble » en amélioration progressive. Ainsi, le nombre des cas critiques ne «serait» plus que de 69 (5,5 fois moins que celui de la France). Ce nombre très faible de cas critiques semble montrer qu’on peut décéder de la Covid-19, au Royaume Uni, sans jamais passer par l’étape de «l’état critique». …. ou en y passant que quelques minutes … Le niveau des pertes hebdomadaires reste le 2ème d’Europe derrière celui de la Russie pour un total de 392 décès cette semaine). Le bilan total des pertes est et restera, de loin, le plus élevé d’Europe et devrait approcher les 50 000 décès en fin d’épidémie.

La situation de l’Italie est stable : légère réduction des cas critiques, mais hausse des nouveaux cas et des patients sous traitement. Le nombre des décès reste faible. (49 en une semaine).

La situation de la France ne s’améliore plus vraiment. Son nombre hebdomadaire de nouveaux cas est en hausse sensible (+ 10 000). Son nombre de cas critiques est en très légère hausse (+14, à 384, en une semaine). 59 décès sur la semaine. Son taux de mortalité Covid est, à ce jour, de 464 décès par million d’habitants (hors décès à domicile), pour une moyenne mondiale de 92,7. Pour le nombre des décès la France est et restera à la troisième place européenne derrière le Royaume Uni et l’Italie et devant l’Espagne.

Pour la « létalité » Covid (Nb de décès /Nb de cas confirmés), la France reste « championne du monde » avec un taux de 15,32 % (létalité Covid mondiale: 3,71%, et européenne: 6,84%). Il est vrai que, mis à part quelques exceptions locales (Marseille et Garche notamment), la France a trop peu testé pendant trop longtemps, pris en charge trop tard de trop nombreux patients et trop compté sur le Doliprane et la « guérison spontanée » pour pouvoir espérer sauver un maximum de vies.

Les résultats des recherches annoncées en début d’épidémie sont toujours attendus alors que celle ci touche à sa fin. Parce qu’elle teste enfin plus qu’avant, la France découvre toujours plus de nouveaux cas (+ 10 002 en 1 semaine,). Cela lui permet d’acquérir une meilleure connaissance de la circulation du virus, d’appliquer des mesures d’isolement ciblées des cas et des foyers détectés, et de les traiter au plus tôt.

6,3% des français ont été testés, pour la majorité lors du déconfinement. Les Allemands ont testé 10,3% de leur population, les Canadiens, 11,4%, les Italiens 11,8%, les Portugais 16,7%, les Américains 19,2%, les Russes 20,6%, les Danois 29% en appliquant les tests en début d’épidémie. Grâce au bel effort consenti depuis 7 semaines, la France est remontée des profondeurs à la 64ème place mondiale pour le nombre de tests par million d’habitants. Il y a donc « du mieux », même si ce résultat ne peut être qualifié de bon.

La France reste, après la Russie, le pays d’Europe qui déclare le plus de patients sous traitement (+ de 85 000). Ce nombre est en augmentation sensible (+ 8 983 en 1 semaine). La France est aussi à la traîne en matière de guérisons (41,7 % des cas confirmés). Elle fait moins bien que le Sénégal qui a guéri 66% de ses patients, que le Maroc qui en a guéri 70,3%, que la Russie qui en a guéri 78% (à noter que ces 3 pays ont utilisé, avec plus de cinquante autres pays, des protocoles de traitement inspirés de celui de l’IHU de Marseille). La France a moins guéri que l’Italie qui a guéri 80,7% de ses cas confirmés, que l’Iran qui en a guéri 86,7%, que la Suisse 87,1% et que l’Autriche 90,2%, que l’Allemagne qui a déjà renvoyé 90,9% de ses patients chez eux, que la Turquie qui en a guéri 93%, ..etc. Le taux mondial de guérison des cas confirmés est aujourd’hui de 64,2%, alors même qu’une majorité de pays sont entrés bien après nous dans l’épidémie. Le taux européen est de 60,2%: il devrait être bien meilleur à ce stade de l’épidémie. La France est donc, avec la Belgique, le pays qui tire le plus cet indicateur européen vers le bas.

Seul pays au monde à avoir « prohibé » la prescription de la chloroquine pour traiter la Covid, suite à l’étude reconnue frauduleuse du Lancet, étude curieusement applaudie par nos politiques et nos médias, on peut penser que la gouvernance française, « certainement beaucoup moins corrompue et beaucoup plus subtile que toutes les autres gouvernances au monde » (phare de l’humanité oblige…), a pris cette mesure de prohibition pour mieux promouvoir le produit. Connaissant l’esprit frondeur des Français, le très clairvoyant ministre de la Santé interdirait donc la chloroquine pour mieux encourager sa consommation (comme aux USA au temps de « la prohibition » qui a fait exploser la consommation d’alcool ou comme au temps de Louis XVI avec la promotion de la pomme de terre gardée par les soldats le jour, et dérobée par les Français la nuit, pour leur consommation. Monsieur Veran serait donc, pour la chloroquine, l’astucieux Parmentier du XXIème siècle: chapeau l’artiste!

L’Espagne ne déclare que 58 décès en une semaine, mais le nombre des nouveaux cas augmente fortement (+ 25 840 en une semaine) et celui des cas critiques (617) ne baissent pas. Étrange. À moins que la chloroquine, très utilisée en Espagne, n’y fasse aussi des miracles… ou que l’espoir de sauver la saison touristique encourage les responsables espagnols de la santé à minimiser les pertes…

La situation de l’Allemagne s’améliore : davantage de guérisons que de nouveaux cas. Le nombre des cas critiques baisse. Le nombre des décès reste très faible (29 en 1 sem). L’Allemagne a huit fois moins de patients en cours de traitement que la France pour un nombre de cas confirmés bien supérieur.

Avec un taux de mortalité de 850 décès par million d’habitant, la Belgique restera le leader incontesté de cet indicateur (hors micro-états). Le nombre de nouveaux cas est encore élevé pour un pays de 11 millions d’habitants (+ 4 010 en 1 semaine en hausse de 25% par rapport à la semaine dernière). Le nombre de patients sous traitement continue d’augmenter (44 455 aujourd’hui soit 3 800 de plus en une semaine). Il est, lui aussi élevé au regard de la population. Le taux de guérison belge est l’un des plus faible au monde (24,6 % seulement des cas déclarés à ce jour). La Belgique reste donc encore le foyer le plus actif de l’épidémie en Europe de l’Ouest. A noter que les Belges déclarent les décès Covid à domicile ce que ne font pas certains de ses voisins.

En Russie, plus d’un habitant sur cinq a été testé, ce qui représente le deuxième taux de dépistage le plus élevé au monde (hors micro-états) d’où un nombre encore élevé de nouveaux cas déclarés (9 ème derrière les USA, l’Inde, le Brésil, la Colombie, le Pérou, l’Argentine, l’Afrique du Sud et et le Mexique avec 5 241 cas hier). Avec 178 800 patients sous traitement, la Russie se place en 4ème position derrière les USA, le Brésil et l’Inde. Mais ce nombre diminue rapidement car le nombre de guérisons excède désormais très largement celui des nouveaux cas.

Le nombre des décès quotidiens est en baisse. Le taux de mortalité russe par million d’habitants a atteint les 101. Il est encore près de cinq fois inférieur à celui de la France. Parce qu’elle détecte vite, isole et traite sans attendre, et parce qu’elle applique une stratégie et un protocole inspirés de ceux de l’IHU de Marseille, la Russie a déjà guéri 78 % de ses cas confirmés soit près de 684 000 patients. Elle est pourtant entrée dans la ronde épidémique un mois après la France qui n’a guéri que 41,7% de ses cas confirmés soit 82 500 patients. La Russie devrait déclarer, en fin d’épidémie, un taux de mortalité par millions d’habitants proche de celui de l’Allemagne, pays qui a plutôt bien géré la crise sanitaire Covid.

5 – L’Océanie :

L’épidémie s’y renforce mais le continent reste encore très largement épargnée. Sur 42 millions d’habitants, il a déclaré, à ce jour, 22 142 cas dont 12 826 ont déjà été guéris. Il reste 9 024 cas «actifs» dont 51 seulement en état sérieux ou critique. Le continent océanien a déclaré 70 décès cette semaine. Son taux de mortalité Covid est de 7 par million d’habitants (France 464).

Les taux de mortalité par million d’habitants des 34 pays ayant dépassé les 2 000 décès, dans le tableau ci dessous, donne une idée des zones géographiques et/ou pays les plus touchés.

Le tableau suivant présente ci après les bilans des 34 pays ayant déclaré plus de 2 000 décès (95% des pertes). 

Tableau de données concernant l’Europe (et l’UE) face à l’épidémie

Rappel: taux de mortalité Covid mondial: 92,8 décès / Millions d’habitants (et européen 275 décès/M)

Général (2s) Dominique Delawarde

Crédit photo : DR
[cc] Breizh-info.com, 2020, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine

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