Dans nos sociétés « sous contrôle » des féministes, les pères ont de moins en moins de place (certaines rêvent sans doute de les voir disparaître totalement). Lors des séparations au sein d’un couple, très souvent, ce sont les mères qui bénéficient de la garde exclusive (83%) au détriment des gardes alternées (17%)
Une manifestation se tiendra d’ailleurs début septembre à Paris (le 5 septembre à 10h devant l’Assemblée nationale) contre l’acharnement et les brimades juridiques visant les pères. « Je suis Geoffrey Baladier, privé de mon fils de 5 ans sans aucune justification valable depuis le 21 Juin 2020 (le jour de la fête des pères…) car la maman refuse de respecter le jugement, elle prive son fils de vacances avec son papa » nous écrit l’un des participants à cette manifestation qui poursuit :
« La maman est totalement hors la loi, mais comme des milliers de papas dans cette situation dramatique, rien ne bouge : les gendarmes, services sociaux, les juges aux affaires familiales, les juges pour enfants, les magistrats… Personne ne fait appliquer la loi aux mamans qui privent nos enfants de leur papa… Elles restent fréquemment impunies, et cette situation dure plusieurs années avant que la justice décide d’agir. Le résultat est que l’enfant se retrouve complètement coupé de toute une moitié de sa famille pendant des mois voire des années. Nous nous trouvons bien souvent obligés de soulever des montagnes pour obtenir un grain de sable ! »
Pour les Papas en question en effet, pas de « grande cause nationale » ni de Marlène Schiappa pour les défendre.
« Quand un papa ne présente pas son enfant à sa maman, cela ne dure que 48H. Puis sans nouvelle du papa et de l’enfant, un dispositif alerte enlèvement est mis en place, et de graves sanctions sont prises à l’encontre du père ! (1 an de prison ferme et 15000€ d’amende…) Cela ne dure que 48H dans un sens, et des années dans l’autre sens…» explique M. Baladier qui réclame « l’égalité père-mère » au même titre que d’autres, réclament « à juste titre, l’égalité femme-homme ».
Derrière la manifestation, le collectif 1enfant2parents, constitué de papas originaire de la France entière et victimes de l’injustice familiale française.
Les revendications du collectif sont :
- L’établissement du principe de présomption de résidence alternée lorsque les deux parents sont considérés aptes à éduquer leur(s) enfant(s).
- La réduction des délais de passage devant le JAF lorsque celui-ci est saisi ainsi que la réduction des délais d’attente en cas d’appel surtout pour un sujet aussi important que la garde de l’enfant.
- L’application stricte du jugement afin qu’aucun des parents ne se servent de l’enfant contre l’autre.
- La prise en compte immédiate de la non-représentation d’enfant, des poursuites judiciaires immédiates et l’intervention des forces de l’ordre.
- La prise en compte du syndrome d’aliénation parentale par les JAF et les JE afin que les enfants ne subissent plus la manipulation du parent qui en a la garde principale. 6- Qu’en cas de déménagement de l’un des parents l’enfant soit confié à l’autre parent afin de ne pas le couper de ses lieux de sociabilités habituels (école, sport…).
- Qu’en cas d’enquête sociale les éducatrices spécialisées ne soient plus seules dans l’exercice de leur fonction mais qu’une véritable équipe de travailleurs sociaux soit mise en place pour plus d’objectivité et pour éviter les partis pris encore trop nombreux.
- Un meilleur contrôle des ASE afin de renforcer la protection de l’enfance et lutter contre les placements abusifs.
- Des poursuites judiciaires en cas de fausses accusations et un arrêt des classements sans suite.
- Que les papas cessent d’être moqué et méprisé dans les commissariats et que leurs plaintes soient prises en compte (violences conjugales, menaces, NRE, non-respect du jugement JAF…).
- Qu’au moment de la séparation, les parents signent un accord devant témoins, médiateur ou officier de police, afin de se mettre d’accord sur les modalités de leur séparation.
Toutes les informations sur www.1enfant2parents.com
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