Âgée de 21 ans, Thaïs d’Escufon est militante au sein de la section toulousaine de Génération Identitaire. Quelques semaines après avoir participé à l’action contre le racisme anti-blanc qui s’est déroulée le samedi 13 juin sur les toits de Paris, la jeune femme a accepté de répondre aux questions de Breizh Info, évoquant au passage son lien avec la Bretagne…
Breizh Info : Qu’est-ce qui, en 2020, peut pousser une jeune femme française à militer pour la cause identitaire ?
Thaïs d’Escufon : Mon engagement a fait suite à un déclic. Tous les jours sur le trajet que je prenais pour me rendre à la faculté je passais dans des quartiers gangrenés par l’immigration. Dans le métro, passé une certaine station, je faisais partie des seuls blancs encore présents dans la rame. Ce sentiment d’être devenue l’étrangère chez moi était de plus en plus fort, jusqu’à ce que je décide de faire quelque chose. Je ne pouvais pas rester les bras croisés en simple spectatrice de l’invasion de mon pays.
Je me sentais d’autant plus concernée en tant que femme car régulièrement harcelée par ces hommes d’origine nord-africaine qui ne parlaient même pas ma langue, mais également parce que le jour où je deviendrais mère, je ne voudrais pas que mes filles aient à vivre la même chose ou aient à porter le voile pour qu’on les laisse tranquilles.
Breizh Info : Que pensez-vous de l’idéologie féministe ?
Thaïs d’Escufon : Les féministes d’aujourd’hui ne servent plus les intérêts des femmes mais les idéologies immigrationnistes et progressistes. Leur hypocrisie les décrédibilise, notamment quand Caroline de Haas propose d’élargir les trottoirs pour faire face au harcèlement de rue, au lieu de dénoncer l’origine ethnique de la majorité des prédateurs sexuels. Selon les chiffres de l’Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales (ONDRP), 52% des hommes jugés pour viol en Ile-de-France sont étrangers, et refuser de dire cette réalité c’est se retrouver très rapidement dans une impasse. Quand des milliers de femmes se font agresser sexuellement à Cologne par des immigrés le soir du Nouvel An, en France au même moment les « féministes » ne nous parlent que d’écriture inclusive, de grossophobie ou d’épilation. Difficile d’être davantage à côté de la plaque. Le néo-féminisme est une escroquerie de A à Z.
Breizh Info : Comment vous formez-vous et dans quel but ?
Thaïs d’Escufon : Régulièrement dans les différentes fédérations de Génération Identitaire nous nous retrouvons pour différents ateliers militants : prise de parole face caméra, média-training, cercles de lectures ou rédactions de communiqués de presse. Par ailleurs se tient tous les ans notre université d’été qui réunit plus de 200 jeunes venus de toute la France et de l’Europe. Cette année elle se tiendra du 9 au 15 août.
J’essaie également de me tenir informée le mieux possible de l’actualité dans le but de servir au mieux nos idées.
Mais la meilleure des formations c’est avant tout la lecture qui structure la pensée et la nourrit : en passant de Matthieu Bock-Côté, Jean Sevilla à Chesterton, Guillaume Faye ou des auteurs plus classiques comme Aristote.. J’aime particulièrement les livres d’Histoire qui me permettent de mieux comprendre le monde qui nous entoure et les enjeux politiques auxquels nous devons faire face.
Breizh Info : Vous avez participé à l’action menée par Génération Identitaire sur les toits de Paris pour dénoncer le racisme anti-Blanc à l’occasion du rassemblement pro-Adama Traoré le 13 juin dernier, pouvez-vous nous résumer cette action et nous dire quelles furent les suites politiques et judiciaires ?
Thaïs d’Escufon : Ce samedi 13 juin, nous sommes 14 militants de Génération Identitaire à monter sur ce toit surplombant la place de la République, face à une foule grouillante de 20 000 racailles rassemblées autour de la famille de délinquants qu’est celle des Traoré, dans la lignée du mouvement Black Lives Matter né aux Etats Unis.
Nous y avons donc déployé une banderole réclamant « Justice pour les victimes du racisme anti-blanc ». Suite à cela nous avons été la cible d’injures telles que « sales blancs », « sales juifs », mais également celle de tirs de mortiers, définitivement destinés à nous blesser et nous faire tomber de ce toit glissant où nous nous trouvions. Une quinzaine de racailles d’extrême gauche sont d’ailleurs parvenues à nous rejoindre, déterminés à en découdre. Une fois repoussés par les militants identitaires, la police nous a interpellés et emmenés jusqu’au commissariat.
Nous avons obtenu deux principales victoires suite à cette action : celle d’avoir déplacé l’attention médiatique disproportionnée accordée à ce rassemblement en réorientant le débat sur le racisme anti-blanc, et celle d’avoir révélé les véritables motivations du gang Traoré et des militants du mouvement Black Lives Matter. Derrière leurs revendications outrancières de laxisme judiciaire, leur leitmotiv est la revanche qu’ils désirent prendre sur l’Homme européen et la haine de notre civilisation.
Breizh Info : Votre compte Twitter a été censuré à plusieurs reprises, comment avez-vous réagi à cette prise de position politique de la part de la firme américaine ?
Thaïs d’Escufon : J’étais déjà malheureusement habituée à cette censure politique que nous subissons sur les réseaux sociaux. J’ai eu de multiples comptes Instagram et Facebook qui ont été clôturés sans aucune raison, du simple fait que je faisais partie de Génération Identitaire. Mais nous passions encore entre les mailles du filet de Twitter, jusqu’à cette action du 13 juin.
Nous avons d’ailleurs appris par la suite que la plateforme avait cédé à la pression d’une ONG américaine, la Global Project Against Hate and Extremism.
Ma réaction première a été la colère bien entendu, car être privé d’un moyen important de diffuser nos idées pour des raisons idéologiques est toujours révoltant, d’autant que j’avais atteint les 20 000 abonnés, un nombre conséquent. Mais tout de suite la combativité a pris le dessus, nous avons d’ailleurs trouvé une alternative en rejoignant le réseau social « Parler » qui prône la liberté d’expression.
Breizh Info : Comment expliquez-vous la multiplication des attaques et des meurtres à travers tout le pays ?
Thaïs d’Escufon : A mesure que l’immigration s’accélère, l’ensauvagement de notre société prend de l’ampleur. En quelques semaines à peine plusieurs Français ont perdu la vie. Mélanie Lemée, Thomas Carbonnel, Philippe Monguillot, Axelle Dorier : tous ont été assassinés par la racaille pour le simple fait d’être blancs. Vivre-ensemble en France oui, mais sans nous !
Le modèle multi-ethnique est en réalité multi-conflictuel, et il n’existe pas d’autres solutions que le retour au pays d’une majorité d’extra-européens.
Breizh Info : Quelle est la situation à Toulouse, votre ville ?
Thaïs d’Escufon : Toulouse est loin d’être épargnée, les mosquées se multiplient, ainsi que les écoles islamiques. Le quartier du Mirail où se trouvait ma faculté ou encore celui de la Reynerie sont devenus des plaques tournantes du djihadisme et à l’origine de nombreux départs en Syrie.
Mais cette immigration s’en ressent également au quotidien, notamment avec le harcèlement de rue et l’insécurité grandissante. Certaines rues ne peuvent plus être empruntés par des blancs sans le risque qu’ils s’y fassent agresser.
La ville rose perd de son identité tous les jours à mesure que l’islamisation gagne du terrain.
Cependant il serait stupide de sombrer dans le fatalisme, le peuple européen n’a pas encore dit son dernier mot.
Breizh Info : Pensez-vous que la jeunesse française, portée sur l’écologie et les idées dites « progressistes », puisse un jour être convaincue par le message identitaire ?
Thaïs d’Escufon : Malheureusement, la réalité se chargera d’ouvrir les yeux de ces personnes aveuglées par les idéologies du progrès ou l’urgence climatique, en réalité secondaire face à l’urgence démographique.
Nous devons être présents au maximum dans la rue et sur internet, là où se trouve la jeunesse, pour la convaincre et lui montrer qu’un autre choix est possible. A nous de faire connaître nos idées et nos solutions au maximum. Les jeunes constituent un enjeu politique majeur : ce sont les générations décideuses de demain.
Breizh Info : Que pensez-vous du processus électoral ?
Thaïs d’Escufon : Je pense qu’il est possible de gagner cette guerre idéologique sur le plan électoral, si la majorité silencieuse qui partage en grande partie les constats que nous faisons passait aux urnes. La Hongrie, la Pologne, l’Italie en sont les preuves. Mais cela implique d’avoir une plateforme cohérente et structurée avec des cadres politiques crédibles. Pour l’instant, la France est à la traîne en comparaison d’autres pays Européens où la situation est pourtant moins grave.
Breizh Info : Les descendants d’immigrés ont créé des communautés fortes, les Français devraient-ils appliquer les mêmes méthodes ?
Thaïs d’Escufon : Il y a en effet un déracinement et une perte de repères dans notre société, qui favorisent l’influence d’autres cultures. La promotion de la haine de soi est à la mode, et nous l’avons d’ailleurs bien observé avec le mouvement Black Lives Matter, selon lequel les Européens auraient à s’excuser pour des crimes qu’ils n’ont pas commis face à des minorités qui n’en ont jamais subis. A Generation Identitaire nous leur répondons que nous sommes fiers de ce que nous sommes, de notre passé et de notre Histoire. Il faut rendre à la jeunesse française la fierté d’appartenir à une si grande civilisation et redécouvrir la richesse de notre culture que le monde entier nous jalouse.
Ce déracinement, c’est aussi ce que nous essayons de combattre via nos maisons de l’identité ou encore les marches que nous organisons tous les ans, à Paris comme à Lyon, en l’honneur de figures héroïques locales.
Breizh Info : Vous êtes vous intéressée à l’incendie criminel de la cathédrale de Nantes et quel regard portez-vous sur cette affaire ?
Thaïs d’Escufon : Cet incendie criminel est fort en symboles : on pourrait y voir l’allégorie de notre civilisation qui part en fumée à cause de ces populations venues du Sud qui nous envahissent et souhaitent nous détruire. Ce qui m’a également choquée sont les propos de l’avocat du demandeur d’asile rwandais, qui a fait appel à la « miséricorde chrétienne » pour son client. La réponse que nous devons apporter doit être des plus fermes. Face à ces gens qui nous détestent et veulent nous nuire, nous devons être sans appel et engager la remigration.
Breizh Info : Que pensez-vous du discours des représentants de l’Église en France au sujet de l’immigration ?
Thaïs d’Escufon : L’Église se retrouve malheureusement prise à son propre piège : à jouer le jeu de l’idéologie immigrationniste, le retour de bâton est douloureux. Elle travestit son message de charité alors qu’elle gagnerait davantage à aider son prochain trop souvent oublié au profit de son lointain. Elle devrait se rappeler ce verset « Si quelqu’un n’a pas soin des siens, et principalement de ceux de sa famille, il a renié la foi, et il est pire qu’un infidèle. » (1 Timothy 5:8).
Breizh Info : Quel message souhaiteriez-vous adresser aux Bretons qui vous lisent aujourd’hui ?
Thaïs d’Escufon : J’ai moi-même habité 11 ans en Bretagne et connais assez le caractère pugnace de ses habitants. Je voudrais assurer tous les Bretons soucieux de défendre leur chère région que nous nous battrons également pour que leur identité soit préservée, comme celle de tous ces beaux endroits de France que l’on chérit. Vous pouvez compter sur nous pour être toujours en première ligne face à vos ennemis.
Propos recueillis par Louis Marceau
Crédit photo : Thaïs d’Escufon
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