MAJ : Le Premier ministre libanais annonce que les explosions de Beyrouth ont été causées par près de 2750 tonnes de nitrate d’ammonium – un engrais chimique et également composant d’explosifs – non sécurisées dans un entrepôt pendant 6 ans.
Jusqu’ici, plus de 4.000 personnes ont été blessées et plus de 100 ont été tuées. Nos équipes poursuivent leurs recherches et opérations de secours dans les zones environnantes »,
Deux explosions ont secoué, mardi 4 août, la capitale libanaise Beyrouth, au dessus desquelles s’est élevé un épais nuage de fumée.
Les déflagrations, qui ont eu lieu dans la zone du port ont été entendues dans plusieurs secteurs de la ville et des bâtiments et fenêtres ont été soufflés jusque dans d’autres villes.
Même à Chypre à 150 km à vol d’oiseau, l’explosion a été entendue.
Le ministère de la Santé déplore au moins 27 morts et 2 500 blessés mais le bilan devrait être beaucoup plus meurtrier eu égard de la puissance de l’explosion.
Cette explosion, pour l’heure présentée par la presse mainstream comme accidentelle, intervient alors que ce vendredi 7 août, le Tribunal spécial pour le Liban doit rendre son jugement sur le meurtre de l’ancien Premier ministre Rafic Hariri, mort dans un attentat en 2005.
Le 14 février 2005, l’attentat, spectaculaire, fût provoqué par une camionnette bourrée d’explosifs qui avait ciblé le convoi de Rafic Hariri, ancien Président du Conseil des ministres libanais, le tuant ainsi que 21 autres personnes et faisant plus de 200 blessés. La déflagration avait provoqué des flammes hautes de plusieurs mètres, soufflant les vitres des bâtiments dans un rayon d’un demi-kilomètre.
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