Le 30 juillet rue desVillages à Carquefou, les secours interviennent pour un jeune homme de 19 ans blessé à la poitrine par un coup de couteau. Peu après les faits, un autre habitant de Carquefou, lui aussi âgé de 19 ans, est interpellé devant chez lui ; il est placé en garde à vue pour tentative d’homicide. Les deux jeunes hommes se connaissaient.
A Nantes,le 29 juillet dernier, le tribunal correctionnel jugeait cinq personnes impliquées dans un trafic de drogue – encore ; quatre sont de Nantes, un cinquième des Deux-Sèvres (79). Cette affaire commence par l’interpellation, en juin 2017, en plein Breil – un quartier « sensible » qui a été l’épicentre des émeutes de Nantes en juillet 2018, de deux femmes qui roulaient dans une camionnette avec un fusil à pompe, une carabine – tous deux chargés – un sac de cannabis et un homme, qui lui a pris la fuite.
Cependant il était très défavorablement connu des forces de l’ordre et des traces d’ADN ont été relevées. L’enquête a permis de remonter une filière de vente de stupéfiants – du cannabis, de la cocaïne et du MDMA – entre le quartier de Procé à Nantes et les Deux-Sèvres. Le trafic portait sur 16 kilos de cannabis [106.000 € à la revente au détail] et 500 g de cocaïne [40.000 € au détail] avec 130 clients selon les données de l’enquête.
Les cinq dealers, aux domiciles desquels peu de stupéfiants ont été découverts, mais des armes ont été à nouveau saisies, ont été condamnés à des peines relativement faibles, si ce n’est permissive, eu égard à leurs « états de service », puisqu’ils ont presque tous été déjà condamnés. Elles vont en effet de 10 mois de sursis à 1 an ferme.
Louis Moulin
Crédit photo : DR (photo d’illustration)
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