Le laboratoire SANOFI vient d’être mis en examen pour « Homicides involontaires » dans le cadre de la procédure pénale en cours pour laquelle, Sanofi est déjà poursuivi pour « Tromperie aggravée » et « blessures involontaires ».
« Ce nouveau chef d’accusation est une très grande victoire pour les familles de victimes de la Dépakine qui ont répondu à l’appel de l’APESAC en déposant plainte pour que ces crimes ne restent pas impunis » indique Marine Martin Présidente de l’APESAC qui résume les faits :
« Le juge a décidé de placer Sanofi sous contrôle judiciaire. Il a en effet estimé que le lien entre la Dépakine et les dégâts engendrés sur les fœtus étaient scientifiquement établis, mais aussi que Sanofi avait causé des dommages d’une gravité exceptionnelle.
Le juge a par ailleurs imposé un cautionnement d’un montant pharaonique de 80 millions d’euros car jusqu’à présent Sanofi n’a jamais fait une quelconque démarche d’indemnisation et à toujours refusé de rencontrer la mère d’enfants touchés ou la Présidente de l’APESAC que je suis.
C’est un signal fort de la part du juge qui pointe ainsi l’attitude ignoble de Sanofi à l’égard des victimes en les méprisant que ce soit dans les procédures civiles ou dans les procédures amiables à l’ONIAM. Cette situation est inacceptable. Il faut que ces criminels en col blanc assument leurs responsabilités et face preuve de morale, d’éthique pour que ces enfants puissent être soignés.
Il est urgent d’indemniser ces enfants pour qu’ils puissent être pris en charge correctement et que je cesse d’aller à des enterrements comme récemment celui de Cédric décédé suite à ses problèmes en lien avec la Dépakine, des vies sont en jeux »
Voir également l’article du Monde à ce sujet
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