Avant propos
Un collectif de médecins (ACU) créé à l’initiative des Allemands mais qui regroupe déjà 2 000 médecins du monde entier (Britanniques, Canadiens, Suisses, Autrichiens, Suédois, Espagnols etc) vient d’être créé pour enquêter sur la gestion du coronavirus en Allemagne dans le cadre d’une « commission extraparlementaire ». Plus que leur bien fondé, ce collectif conteste « le manque de proportionnalité » des mesures prises par le gouvernement allemand dont la gestion de l’épidémie a pourtant été incontestablement meilleure que celle de la gouvernance française…
Voir les motivations et l’objectif intéressants de cette commission d’enquête sur le magazine en ligne Nexus.fr.
Une conférence de presse en ligne a été réalisée. Elle mérite attention. La version française de Nexus étant difficile à obtenir, une version sous titrée est disponible sur le lien suivant
Évidemment, les médias mainstream qui ont largement soutenu le discours gouvernemental disant tout et son contraire, notamment sur le port du masque qui « ne servait à rien » en début d’épidémie (lorsqu’on n’en avait pas) et qui est devenu « indispensable » et « obligatoire » en fin d’épidémie (parce qu’on en a enfin), ces médias donc dénoncent ces 2 000 médecins, et leurs soutiens, qualifiés évidemment de « complotistes ». Pour ceux qui douteraient du nombre et de la qualité des membres et soutiens de cette commission, voir la liste nominative et la profession de ces « ignobles médecins complotistes » auxquels, personnellement je confierai volontiers ma santé. https://www.ärzte-für-aufklärung.de/team-unterstuetzer/
Dans un autre ordre d’idée, retour sur la bataille Chloroquine-Remdesivir qui a opposé le clan des supporters rémunérés de Big pharma, qu’ils soient politiques ou du monde médical, et celui des très nombreux médecins traitants, respectueux du serment d’Hippocrate, soutenus par des légions de patients, excédés par les mesures gouvernementales françaises. Il s’agit en fait du rétablissement de la liberté de prescrire et de la remise en cause de la médecine administrée, telle qu’elle est pratiquée dans notre pays avec les résultats désastreux que nous lui connaissons dans la gestion de la « guerre au Covid ».
Un article paru récemment dans le Quotidien du médecin sous la plume de Gérard Maudrux nous rappelle quelques vérités sur la chloroquine et toutes les études récentes qui lui ont été consacrées.
S’agissant du Remdesivir trois articles tentent de répondre à la question:
L’Agence Européenne du Médicament met-elle en danger notre santé ?
http://www.francesoir.fr/remdesivir-pour-quelques-milliards-de-plus-producteur-gilead-participation-de-lagence-europeenne-du
DD
Le point sur la situation au Samedi 1er aout 0h00 GMT
Depuis le début de l’épidémie :
214 pays ou territoires ont été affectés par le virus, pour 17 750 000 cas déclarés (+ 1 795 417 en 1 sem).
682 000 décès (+ 43 419 en 1 semaine) ; 11 100 000 guérisons (+ 1 296 589 en 1 semaine) ;
6 000 000 patients en cours de traitement (+ 415 409 en 1 sem.), dont 66 500 en état critique (+ 6 249 en 1 sem.)
A noter que: 6 pays ou territoires ne seraient toujours pas affectés par l’épidémie à ce jour.
15 pays ou territoires qui ont été affectés ne le sont plus. 13 autres qui avaient éradiqué l’épidémie à un moment ou à un autre sont « retombés dedans » ….
L’évolution des pertes déclarées de la semaine écoulée se résume en un tableau : À sa lecture, on réalise à quel point la mortalité reste très faible en Océanie et en Afrique, à quel point elle se réduit en Europe et rebondit aux États-Unis, à quel point elle flambe toujours en Amérique latine et se détériore encore en Asie de l’Ouest (Inde et pays voisins).
- 33 pays cités ci après dans l’ordre des pertes ont déclaré plus de 2 000 décès depuis le début de l’épidémie: (USA, Brésil, Mexique, Royaume Uni, Italie, Inde, France, Espagne, Pérou, Iran, Russie, Belgique, Chili, Colombie, Allemagne, Canada, Afrique du Sud, Pays Bas, Pakistan, Suède, Turquie, Équateur, Indonésie, Égypte, Chine, Irak, Argentine, Bangladesh, Arabie Saoudite, Bolivie, Roumanie, Philippines, Suisse
- Sur les 680 000 décès de l’épidémie enregistrés dans le monde, 609 018 l’ont été dans ces 33 pays (94,9%).
A l’échelle de la planète, la pandémie se poursuit sans faiblir. Le nombre des décès (40 354 en 1 semaine) et celui des cas critiques (65 528) ne baissent pas significativement. Avec 1,815 million de nouveaux cas/semaine déclarés, un nouveau record hebdomadaire absolu est établi.
L’épidémie a cessé son reflux en Europe, la circulation du virus y est repartie à la hausse mais celui ci semble moins létal: (près de 120 000 nouveaux cas en 1 semaine), toujours plus d’un million de patients en cours de traitement (si l’on tient compte des pays qui ne les déclarent plus: UK, Espagne, Suède et Pays Bas), 5 110 cas critiques (-51). Le virus continue de se répandre en Asie de l’Ouest (Inde, Bangladesh, Pakistan, Arabie Saoudite, Irak, Iran) et en Afrique (Afrique du Sud, Égypte, Nigeria). Les caps des 19,6 millions de cas et des 720 000 décès devraient être franchis la semaine prochaine.
Au cours de la semaine écoulée, les USA ont déclaré plus de décès que le Brésil. Ce n’était pas arrivé depuis plus de deux mois. L’Amérique latine reste pourtant toujours l’épicentre de l’épidémie et enregistre plus de deux fois les pertes de l’Amérique septentrionale (USA+Canada). Sur les 40 354 décès de la semaine écoulée, 17 636 sont latino-américains 8 343 sont US ou Canadiens et 2 365 sont européens. La situation se détériore toujours plus en Asie de l’Ouest avec un foyer important en Inde ( + Pakistan + Bangladesh + Arabie Saoudite + Irak). Si l’on y ajoute l’Iran et la Turquie, les pays de la région compte désormais près de 25 % des nouveaux cas de la planète avec plus de 69 000 nouveaux cas/jour. Les bilans les plus lourds de la journée d’hier restent ceux des USA, du Brésil, du Mexique et de l’Inde. Ces quatre pays ont déclaré hier, à eux seuls: 66,9% des nouveaux cas, 65,1% des nouveaux décès et 60,9% des cas critiques de la planète.
Un tableau du bilan actuel du nombre de cas et de décès par grande région du monde permet de voir, en un coup d’œil, celles qui s’en sortent bien, pour l’instant.
L’Océanie, l’Afrique et l’Asie enregistrent des taux de mortalité encore très faibles et une part des pertes mondiales de l’ordre de 18 % alors qu’elles regroupent 77% de la population. L’Europe et le continent américain (Nord et Sud) enregistrent près de 82% des pertes pour moins de 23% de la population mondiale. Les parts de l’Europe et de l’Amérique Septentrionale baissent, peu à peu. Les parts de l’Amérique latine, de l’Afrique et de l’Asie (de l’Ouest) s’accroissent.
Les taux de mortalité Covid des pays en développement, les plus pauvres, restent toujours très inférieurs à ceux des pays riches qui ont pourtant les moyens de mieux se soigner.
Pour relativiser encore et toujours les bilans humains de cette pandémie 2020, il convient de rappeler qu’il y a déjà eu, pour les sept premiers mois de l’année 2020, 81,7 millions de naissance et 34,3 millions de décès dans le monde dont :
– 4,79 millions de décès liés au cancer,
– 2,92 millions de décès liés au tabagisme,
– 1,46 millions de décès liés à l’alcool,
– 980 000 décès du Sida,
– 788 000 décès d’accident de la circulation,
– 682 000 décès Covid-19
– 625 000 suicides.
– 572 000 décès de malaria.
Ces données sont des estimations tirées des statistiques annuelles de l’OMS et rapportées à la période considérée. On pourrait y rajouter les décès liés à la malnutrition et aux maladies infectieuses (hors Covid) qui se comptent par millions. On pourrait aussi rajouter les décès directs et indirects liés aux ingérences militaires ou économiques de pays occidentaux dans les zones Proche et Moyen Orientales ou en Amérique Latine.
S’agissant des décès Covid, il convient de rappeler que les nombres déclarés sont très incertains… Certains pays en développement n’ont pas les moyens de collecter des informations fiables. D’autres sous estiment le nombre de décès en oubliant, par exemple, volontairement ou non, de comptabiliser les décès à domicile, d’autres surestiment grandement ce nombre en attribuant au seul Covid, les décès de très nombreux patients souffrant de multiples pathologies (dont «le grand âge»). Plusieurs de ces pathologies, autres que la Covid ont souvent été la cause première du décès.
Situation par continent, sous continent, et pays les plus affectés
1 – L’Asie
La Chine continue d’aller bien. Avec 542 nouveaux cas déclarés en 1 semaine, 684 patients encore sous traitement dont 6 cas sérieux, et 0 nouveau décès, elle reste en bien meilleure situation qu’un continent européen, pourtant deux fois moins peuplé, qui a largement déconfiné mais qui déclare encore plus de 118 000 nouveaux cas/semaine (en hausse), plus de 1 million de patients sous traitement (en hausse) dont encore 5 118 cas critiques (- 50) et qui enregistre 2 355 décès en 1 semaine. La Chine va toujours mieux que la Belgique, pays avec lequel nous avons ré-ouvert nos frontières sans la moindre inquiétude, et qui compte pourtant 6 fois plus de nouveaux cas (3 159), 7 fois plus de cas critiques (45) et beaucoup plus de nouveaux décès que la Chine (qui n’en a pas déclaré) au cours de la semaine écoulée.
C’est l’Asie de l’Ouest (Inde, Iran et pays voisins) qui enregistrent l’essentiel des pertes en Asie. A noter que l’Iran est toujours un pays sous sanctions économiques « maximales » de la part des USA (au profit d’Israël) et que ce duo et leurs sanctions, sont, plus ou moins bien mais servilement, suivis par leurs vassaux européens (qui s’en défendent hypocritement). Le taux de mortalité Covid en Iran est sans aucun doute le moins bon d’Asie, mais les taux de mortalité par million d’habitants des bourreaux occidentaux du peuple iranien (USA, France, UK) sont deux à trois fois pires, et parmi les plus mauvais au monde… (déjà plus de 3 fois le bilan des 7 ans de guerre du Vietnam pour les USA)…
Tableau présentant la situation et les pertes des dix pays d’Asie ayant dépassé les 1 400 décès.
2 – L’Amérique septentrionale
Les USA, « America first » oblige, ont encore déclaré hier, à eux seuls, 26,8% des nouveaux cas Covid de la planète. Ils ont aussi déclaré près de 23,1% de la totalité des pertes de l’épidémie (Chine 0,68%) Le nombre des décès hebdomadaires s’inscrit en forte augmentation à 6 502. Le nombre de patients en cours de traitement a dépassé les 2,07 million et continue d’augmenter (+ 211 500/semaine). Celui des cas critiques reste très élevé à 19 100. Il continue lui aussi d’augmenter (+ 2 650) . Les USA ne sont donc toujours pas au bout de leurs pertes.
Le Canada, lui, semble presque sorti d’affaire avec 39 décès pour toute la semaine écoulée. Son taux de mortalité depuis le début de l’épidémie est moitié moindre que celui des USA et sa situation ne cesse de s’améliorer. Toutefois, le nombre de cas critique reste élevé à 2 237.3 – L’Amérique latine
La situation du Brésil ne s’améliore toujours pas. Tous les indicateurs restent au rouge. Les nombres des nouveaux cas (2ème au monde derrière les USA avec 21% des nouveaux cas de la planète) et le nombre des cas critiques (3ème derrière les USA et l’Inde à 8 318) restent très élevés. Le nombre de décès quotidien a très largement dépassé celui des USA depuis plus de deux mois et demi. Le Brésil est toujours dans le dur de l’épidémie. Des nombres de décès supérieurs à 1000/jour devraient encore être la norme dans les jours qui viennent.
Au Mexique, le nombre de décès hebdomadaire a été de 4 334. Ce pays est toujours dans le dur de l’épidémie. Avec le Brésil, les USA et l’Inde, il devrait enregistrer plus de 50% des décès de la planète dans les jours qui viennent.
En Amérique latine, les pertes humaines se concentrent dans dix états qui déclarent 97 % des décès «latinos» et plus de 1400 décès. Les autres pays des Caraïbes et d’Amérique du Sud restent encore largement épargnés par l’épidémie.
3 – L’Afrique
Seule l’Afrique du Sud y est en situation préoccupante avec un nombre de nouveaux cas et de décès en forte croissance. Avec l’Égypte, l’Algérie et le Nigeria, elle regroupe plus de 75 % des décès africains.
4 – L‘Europe
La situation réelle du Royaume Uni en déconfinement « semble » en amélioration progressive. Ainsi, le nombre des cas critiques ne « serait » plus que de 84 (4,5 fois moins que celui de la France). Ce nombre très faible de cas critique semble montrer qu’on peut décéder de la Covid-19, au Royaume Uni, sans jamais passer par l’étape de « l’état critique »… ou en y passant que quelques minutes… Le niveau des pertes hebdomadaires reste le 2ème d’Europe derrière celui de la Russie pour un total de 442 décès cette semaine. Le bilan total des pertes est et restera, de loin, le plus élevé d’Europe et devrait approcher les 50 000 décès en fin d’épidémie.
La situation de l’Italie s’améliore lentement : légère réduction des cas critiques, hausse sensible des guérisons dont le nombre est toujours plus important que les nouveaux cas. Le nombre des décès reste faible et diminue (44 en une semaine).
La situation de la France ne s’améliore plus vraiment. Son nombre hebdomadaire de nouveaux cas double par rapport à la semaine dernière (+ 6 000 + 3 922). Son nombre de cas critiques baisse très légèrement (- 30 en une semaine). 62 décès sur la semaine. Son taux de mortalité Covid est, à ce jour, de 464 décès par million d’habitants (hors décès à domicile), pour une moyenne mondiale de 87,5. Pour le nombre des décès la France est et restera à la troisième place européenne derrière le Royaume Uni et l’Italie et devant l’Espagne.
Pour la « létalité » Covid (Nb de décès /Nb de cas confirmés), la France reste « championne du monde » avec un taux de 16,2 %. (létalité Covid mondiale: 3,9%, et européenne: 7,1%). Il est vrai que, mis à part quelques exceptions locales (Marseille et Garche), la France a trop peu testé pendant trop longtemps, pris en charge trop tard de trop nombreux patients et trop compté sur le Doliprane et la « guérison spontanée » pour pouvoir espérer sauver un maximum de vies.
Les résultats des recherches annoncées en début d’épidémie sont toujours attendus alors que celle ci touche à sa fin. Parce qu’elle teste enfin plus qu’avant, la France découvre toujours plus de nouveaux cas (+ 7 391 en 1 semaine, le double de la semaine dernière). Cela lui permet d’acquérir une meilleure connaissance de la circulation du virus, d’appliquer des mesures d’isolement ciblées des cas et des foyers détectés, et de les traiter au plus tôt.
S’agissant du nombre de tests, 4,6% des français ont été testés, pour la majorité lors du déconfinement. Les Allemands ont testé 9,6% de leur population, les Canadiens, 10,6%, les Italiens 11,2%, les Portugais, 15,6%, les Américains 17,6%, les Russes 19,3%, les Danois 26,5% en appliquant les tests en début d’épidémie. Grâce au bel effort consenti depuis 6 semaines, la France est remontée des profondeurs à la 81 ème place mondiale pour le nombre de tests par million d’habitants. Il y a donc « du mieux », même si ce résultat n’est pas encore très glorieux.
La France reste, après la Russie, le pays d’Europe qui déclare le plus de patients sous traitement. Ce nombre est en augmentation sensible (+ 6 633 en 1 semaine). La France est aussi à la traîne en matière de guérisons (43,4 % des cas confirmés). Elle fait moins bien que le Sénégal qui a guéri 66,2% de ses patients, que le Maroc qui en a guéri 74,4%, que la Russie qui en a guéri 76% (à noter que ces 3 pays ont utilisé, avec plus de cinquante autres pays, des protocoles de traitement inspirés de celui de l’IHU de Marseille). La France a moins guéri que l’Italie qui a guéri 80,7% de ses cas confirmés, que l’Iran qui en a guéri 86,6%, que la Suisse 88,3% et que l’Autriche 88,8%, que l’Allemagne qui a déjà renvoyé 91,5% de ses patients chez eux, que la Turquie qui en a guéri 92,5%, ..etc. Le taux mondial de guérison des cas confirmés est aujourd’hui de 62,6%, alors même qu’une majorité de pays sont entrés bien après nous dans l’épidémie. …… le taux européen est de 60,2%: il devrait être bien meilleur en fin d’épidémie….. La France est donc, avec la Belgique, le pays qui tire le plus cet indicateur européen vers le bas ….
Seul pays au monde à « prohiber » la prescription de la chloroquine, suite à l’étude reconnue frauduleuse du Lancet, curieusement applaudie par nos politiques et nos médias, on peut penser que la gouvernance française, «certainement beaucoup moins corrompue et beaucoup plus subtile que toutes les autres gouvernances au monde» (phare de l’humanité oblige…), a pris cette mesure de prohibition pour mieux promouvoir le produit. Connaissant l’esprit frondeur des Français, le très clairvoyant ministre de la Santé interdirait donc la chloroquine pour mieux encourager sa consommation (comme aux USA au temps de «la prohibition» qui a fait exploser la consommation d’alcool ou comme au temps de Louis XVI avec la promotion de la pomme de terre gardée par les soldats le jour, et dérobée par les français la nuit, pour leur consommation. Monsieur Veran serait donc, pour la chloroquine, l’astucieux Parmentier du XXIème siècle : chapeau l’artiste!
L’Espagne ne déclare que 13 décès en une semaine, mais le nombre des nouveaux cas augmente fortement en 1 semaine (+ 16 101) et celui des cas critiques (617) ne baissent pas .Étrange… A moins que la chloroquine, très utilisée en Espagne, n’y fasse aussi des miracles… ou que l’espoir de sauver la saison touristique encourage les responsables espagnols de la santé à falsifier les résultats…
La situation de l’Allemagne s’améliore : davantage de guérisons que de nouveaux cas. Le nombre des cas critiques baisse. Le nombre des décès reste très faible (22 en 1 sem). L’Allemagne a 9 fois moins de patients en cours de traitement que la France pour un nombre de cas confirmés bien supérieur.
Avec un taux de mortalité de 849 décès par million d’habitant, la Belgique restera le leader incontesté de cet indicateur (hors micro-États). Le nombre de nouveaux cas double par rapport à la semaine dernière. Il est encore élevé pour un pays de 11 millions d’habitants (+ 3 159 en 1 semaine). Le nombre de patients sous traitement continue d’augmenter (40 653 aujourd’hui soit 3 000 de plus en une semaine). Il est, lui aussi, très élevé au regard de la population. Le taux de guérison belge est l’un des plus faible au monde (25,8% seulement des cas déclarés à ce jour). La Belgique reste donc encore le foyer le plus actif de l’épidémie en Europe de l’Ouest. A noter que les Belges déclarent les décès Covid à domicile ce que ne font pas certains de ses voisins.
En Russie, près d’un habitant sur cinq a été testé, ce qui représente le deuxième taux de dépistage le plus élevé au monde (hors micro-États) d’où un nombre encore élevé de nouveaux cas déclarés (7ème derrière les USA, le Brésil, l’Inde, le Mexique, l’Afrique du Sud et la Colombie avec encore 5 482 nouveaux cas hier). Avec 187 600 patients sous traitement, la Russie se place en 4ème position derrière les USA, le Brésil, l’Inde. Mais ce nombre diminue rapidement car le nombre de guérisons excède désormais très largement celui des nouveaux cas.
Le nombre des décès quotidiens est en baisse. Le taux de mortalité russe par million d’habitants a atteint 96. Il est près de cinq fois inférieur à celui de la France. Parce qu’elle détecte vite, isole et traite sans attendre, et parce qu’elle applique une stratégie et un protocole inspirés de ceux de l’IHU de Marseille, la Russie a déjà guéri plus de 76 % de ses cas confirmés soit près de 640 000 patients. Elle est pourtant entrée dans la ronde épidémique un mois après la France qui n’a guéri que 43,4% de ses cas confirmés soit 81 500 patients. La Russie devrait déclarer, en fin d’épidémie, un taux de mortalité par millions d’habitants proche de celui de l’Allemagne, pays qui a plutôt bien géré la crise sanitaire Covid.
5 – L’Océanie
L’épidémie s’y renforce mais le continent reste encore très largement épargnée. Sur 42 millions d’habitants, il a déclaré 18 648 cas dont 11 613 ont déjà été guéris. Il reste 6 813 cas «actifs» dont 45 seulement en état sérieux ou critique. Le continent océanien a déclaré 61 décès cette semaine. Son taux de mortalité Covid est de 5 par million d’habitants (France 464).
Les taux de mortalité par million d’habitants des 33 pays ayant dépassé les 2 000 décès, dans le tableau ci dessous, donne une petite idée des zones géographiques et/ou pays les plus touchés.
Un tableau présente ci après les bilans des 33 pays ayant déclaré plus de 2 000 décès (95% des pertes).
Tableau de données concernant l’Europe (et l’UE) face à l’épidémie
Rappel : taux de mortalité Covid mondial: 87,5 décès / Millions d’h (et européen 272 décès/M)
Général (2s) Dominique Delawarde
Crédit photo : DR
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