Rechercher
Fermer ce champ de recherche.

Gens du voyage : ils quittent Le Pouliguen mais pas Saint-Michel-Chef-Chef

Installée depuis le 12 juillet dernier chemin de Codan au Pouliguen, la cinquantaine de caravanes de gens du voyage a quitté la commune, à la satisfaction du nouveau maire Norbert Samama qui affirme avoir préparé leur départ, négocié qu’ils ne restent qu’une semaine et s’être prémuni contre d’autres arrivées dans sa commune. Le terrain, en zone protégée, appartient au conseil général de Loire-Atlantique.

Les gens du voyage qui étaient au Pouliguen s’étaient installés auparavant sur le terrain de foot en herbe d’Escoublac, du 7 au 12 juillet, mais l’avaient quitté après la plainte pour occupation illicite du nouveau maire Franck Louvrier. Ce qui n’a pas empêché un autre groupe de s’installer le 13 juillet, toujours à Escoublac – mais cette fois près de l’aérodrome. Cependant, contrairement aux années précédentes, ils ne se sont pas branchés sur les réseaux de l’aérodrome et n’en perturbent pas le fonctionnement.

Depuis début juillet, une trentaine de caravanes ont aussi investi le terrain de foot de la Viaudière à Saint-Michel-Chef-Chef. Pornic Agglo, à qui appartient le terrain, a constaté des dégradations pour se brancher à l’eau et l’électricité, et déposé un référé en demandant leur expulsion ; les gens du voyage promettent, eux, qu’ils partiront ce dimanche et laisseront les lieux en bon état, ainsi qu’une enveloppe pour le CCAS.

Cette année, la problématique des gens du voyage est plus forte que jamais – des rassemblements évangéliques et familiaux ont en effet été prévus de longue date, mais la crise du coronavirus a tout bouleversé. En particulier, les rassemblements de plus de 50 caravanes sont interdits et nombre d’aires officielles sont fermées. Fidèles à leurs habitudes – et inquiets quant à la possibilité de nouvelles mesures de confinement ou de restriction des déplacements dans les semaines à venir – les gens du voyage passent outre, ne laissant guère aux communes que la possibilité de négocier avec les pasteurs, ou de faire jouer les voies légales.

Louis Moulin

Crédit photo : DR
[cc] Breizh-info.com, 2020, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine

Cet article vous a plu, intrigué, ou révolté ?

PARTAGEZ L'ARTICLE POUR SOUTENIR BREIZH INFO

Les commentaires sont fermés.

ARTICLES EN LIEN OU SIMILAIRES

Local, NANTES, Social, Société

Machecoul : le maire répond aux opposants au projet de méga-terrain d’accueil des Gens du Voyage

Découvrir l'article

Immigration, Local, NANTES, Social, Société

Machecoul : vent de protestation contre un projet de zones d’accueil de Gens du Voyage

Découvrir l'article

BREST, Concarneau, Ensauvagement, Justice, LORIENT, Sociétal

Ensauvagement en Bretagne. Arrestation de « gens du voyage » à Lorient, vols près des cimetières à Concarneau [Vidéo]

Découvrir l'article

NANTES

Vols, home-jacking. Trois individus arrêtés dans des camps de gens du voyage autour de Nantes

Découvrir l'article

BREST, Ensauvagement, Justice, MORLAIX

Ensauvagement en Bretagne. Morlaix, nouvel « Eldorado » des cambrioleurs ?

Découvrir l'article

Sociétal

Gwenrann : ar prefed en doa embannet ur c’has redi evit skarzhañ an dermajied staliet er stad, ar justis a dor an diviz

Découvrir l'article

Ensauvagement, Insolite, Local, NANTES, Société

Hébergé par des Gens du Voyage, ils doit cambrioler un entrepôt avec eux de force !

Découvrir l'article

Ensauvagement, Local, Société, ST-NAZAIRE

Vendée : 14 mairies ferment leurs portes pour protester contre l’installations sauvages de Gens du voyage

Découvrir l'article

Local, NANTES

Nantes. Johanna Rolland embauche pour s’occuper des gens du voyage

Découvrir l'article

Ensauvagement, Guérande, Justice, Sociétal

Saint-Molf (44). En 3 heures, le maire fait expulser 50 caravanes de gens du voyage

Découvrir l'article

PARTICIPEZ AU COMBAT POUR LA RÉINFORMATION !

Faites un don et soutenez la diversité journalistique.

Nous utilisons des cookies pour vous garantir la meilleure expérience sur Breizh Info. Si vous continuez à utiliser le site, nous supposerons que vous êtes d'accord.

Clicky