Les méduses sont de retour sur certaines plages bretonnes. Parfois en grande quantité comme dans la baie de Douarnenez. Quelques points à retenir pour les amateurs de bains salés.
Été 2020 : les méduses ne connaissent pas de confinement
Elles sont la hantise des baigneurs sur nos plages. On y regarde toujours à deux fois avant de se jeter à l’eau. Une précaution qui est particulièrement bienvenue cet été puisque les méduses ont signé leur retour dans certaines partie du littoral breton depuis le mois de juin.
Dans la baie de Douarnenez, sur la plage du Ris, ce sont quelques deux tonnes de méduses Rhizostoma pulmo [aussi appelées « méduses chou-fleur » ou « méduses pulmonaires », NDLR] qui ont été ramassées par les services municipaux en l’espace de deux semaines. La hausse de la température de l’eau est en partie responsable, comme l’explique la mairie, de l’afflux de ces individus indésirables au milieu du terrain de jeux des baigneurs.
Que faire face aux méduses ?
Toutefois, si la présence de méduses a de quoi décourager certains touristes ou locaux au moment de s’aventurer dans l’eau, les plus téméraires peuvent cependant se rassurer : bien que légèrement urticantes, ces méduses ne sont pas dangereuses.
Il est conseillé de rincer à l’eau de mer la zone du corps entrée en contact avec la méduse. Mais surtout pas à l’eau douce, car cela risquerait de libérer davantage de venin. Idem avec l’alcool. Il faut ensuite frotter la zone en question avec du sable et, idéalement, y appliquer rapidement du désinfectant.
Les cellules venimeuses sont situées dans les filaments des méduses. Ce sont ces cellules qui viennent se planter dans la peau lors d’un contact. Il faut noter également que si l’on ne parle souvent que de démangeaisons légères, suivant les espèces de méduses et les personnes piquées, les conséquences peuvent être parfois beaucoup plus graves, jusqu’à la mort.
Que les habitués des plages bretonnes reprennent leur souffle : les méduses les plus dangereuses se trouvent dans les océans tropicaux. Dans ces zones, la personne victime d’une méduse doit immédiatement appeler les services d’urgence.
Un fléau qui prolifère
Si les méduses, vieilles de cinq cents millions d’années, sont des habituées de nos rivages en été, l’augmentation de leur nombre interpelle. Le phénomène s’explique notamment par la raréfaction progressive de leurs prédateurs, tels les thons ou les tortues marines.
Mais également par la pêche de poissons (anchois, sardines) se nourrissant des mêmes aliments que les méduses. En y ajoutant des eaux de surfaces plus chaudes, on a là le cocktail explosif pour voir la population de ces nuisibles croître de manière importante. Au point un jour de ne plus permettre la baignade sur nos plages ?
Crédit photo : Wikimedia Commons (CC/Johny Kessler)
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