Mineurs isolés étrangers. Ils mentent sur leur âge et les évaluateurs de l’aide sociale à l’enfance le savent

L’extrême-gauche pro-migrants fait du foin autour du témoignage d’un évaluateur de l’aide sociale à l’enfance de l’est de la France – dont le nom a été modifié tout en traduisant une origine africaine (Alioune Diop), et de fait, « sénégalaise ». Si l’extrême-gauche utilise ce témoignage pour dénoncer des « contrôles au faciès » et une « approche inhumaine » des ASE, en creux, on lit des révélations dérangeantes – notamment le fait que les « mineurs » isolés mentent sur leur âge, que les évaluateurs le savent et agissent en conséquence, et que les ASE, débordées, mettent en place des garde-fous pour limiter le nombre de « mineurs » vrais ou faux pris en charge.

L’Aide sociale à l’enfance (ASE) est chargée d’héberger, aux frais du contribuable, le flot de mineurs isolés étrangers (MIE) qui déferle dans les départements français depuis quelques années, et qui – comme ailleurs en Europe – sont souvent ni mineurs, ni isolés.

Les mineurs isolés étrangers sont actuellement 41.000, à 95% des hommes, principalement issus d’Afrique subsaharienne, et coûtent 2 milliards d’euros par an au contribuable, contre un milliard d’euros par an en 2016. Ils représentent aussi un cinquième des mineurs pris en charge par l’ASE et leur hébergement se fait au détriment des mineurs français placés au sein des structures de l’ASE – cela ne prend pas en compte aussi les nombreux problèmes, mutineries, rebuffades et pires avanies subies par les mineurs français… – qu’ils causent dans les foyers.

Ce 16 juillet l’association pro-migrants l’Autre Cantine, à Nantes, prend appui sur ce témoignage pour affirmer son refus de tout contrôle – et en filigrane, de toute frontière. Le contribuable paiera ! «on apprend que les évaluations ne se fondent pas sur des critères précis mais des évaluations subjectives. Il vaut mieux un consensus entre collègues que défendre un jeune que l’on estime profondément mineur. Les incohérences de récit, dus à des traumatismes sont utilisées pour refuser des minorités plutôt qu’une prise en charge post-trauma. Les mineurs sont considérés comme suspects dès le départ, on part du principe qu’ils mentent afin d’en refuser le plus possible. Les évaluateurs peuvent se comporter comme la BAC en garde à vue : « Tu mens » « Avoues ! », bref les mineurs isolés venus chercher refuge sont considérés comme des criminels ».

On remarque au passage, dans les commentaires, Bernard B., ex-journaliste à Presse-Océan (1973-1982) qui n’a pas manqué déjà d’affirmer sa collaboration avec l’invasion migratoire – il accueille des migrants chez lui. On ignore si sa solidarité légendaire s’applique aussi aux SDF bien de chez nous, de plus en plus nombreux dans les rues de Nantes, ou si comme beaucoup de militants pro-migrants, il préfère aider les pauvres venus de loin tout en restant aveugle à la détresse de ceux d’ici, considérés par les bien-pensants comme de « mauvais » pauvres qui dérangent l’image de « Nantes, ville où il fait bon vivre ».

Les jeunes isolés, une « immense majorité de garçons »

Dès le début de son témoignage, le travailleur social, censé apporter de l’eau au moulin de l’extrême-gauche immigrationniste, en démonte un des principaux arguments, selon lequel les migrants seraient principalement des femmes et des enfants en détresse. « Depuis mon arrivée dans le service, je pense avoir évalué environ 400 jeunes, dont une immense majorité de garçons originaires de Guinée-Conakry. J’ai reconnu leur minorité entre 60 et 70% du temps », explique-t-il. Ce sont donc en quasi-totalité des « garçons », et comme ils sont souvent plus âgés qu’ils ne le disent, des hommes.

L’ASE met en place des garde-fous pour éviter qu’un éducateur pro-migrants ne fasse bénéficier de la prise en charge sociale trop de faux mineurs

« La difficulté, c’est aussi de s’accorder entre collègues. Nous sommes deux, parfois trois évaluateurs. Il y a un côté pervers, dans le sens où le consensus est indispensable à l’évaluation pour que le mineur puisse être admis. Si j’émets un avis contraire à un collègue, c’est compliqué. Aussi, le plus souvent, même en désaccord, je finis par appuyer sa décision », affirme-t-il encore.

Le nombre de mineurs isolés augmente, et leur coût de prise en charge a doublé en quatre ans – deux milliards d’euros par an contre un en 2016. Les ASE départementales essaient donc de limiter le nombre de mineurs pris en charge. Ce qu’affirme l’évaluateur : « il nous est alors demander d’atteindre X refus pour pallier un dispositif saturé ».

Par ailleurs, elles sont conscientes qu’un nombre certain d’éducateurs et d’évaluateurs, pourtant censés détecter les faux mineurs et éviter qu’ils ne soient pris en charge à tort, sont contaminés par les idées de l’extrême-gauche pro-migrants et collaborent avec l’invasion migratoire – ils sont donc prêts à reconnaître mineurs tout le monde, même ceux qui sont clairement majeurs. Le consensus permet de limiter les dérives.

Des départements plus ou moins permissifs… et 15 départements qui refusent carrément d’appliquer la loi par idéologie pro-migrants

Mais pas d’empêcher les autres départements d’être envahis à leur tour : un « mineur » isolé refusé ailleurs peut être admis dans un dispositif ASE à l’autre bout de la France, ou dans le département voisin. Ceux qui ont les évaluateurs les plus permissifs – ou les exécutifs politiques les plus à la solde de l’invasion migratoire – sont aussi ceux qui en accueillent le plus.

« C’est également pour le bien du jeune, car sinon il y a un va et vient permanent, et on tourne en rond. Refuser permet aussi au jeune de se tourner vers d’autres dispositifs, de se rendre dans d’autres départements », explique ainsi sans ambages l’évaluateur.

Depuis début 2019, quatre départements, l’Essonne, l’Isère, le Bas-Rhin et l’Indre-et-Loire testent un nouveau fichier national des mineurs isolés qui permettra à terme d’éviter qu’un faux mineur isolé aille tenter sa chance ailleurs, dans un département plus permissif avec l’argent du contribuable ; en Isère, cela a conduit à une baisse des demandes de prise en charge. Il a été étendu à tout le territoire en avril et déclaré conforme à la Constitution en juillet  puis validé par le Conseil d’Etat en février 2020.

Cependant, 15 départements, dont Paris, la Gironde, le Tarn, l’Ardèche, la Lozère, la Haute-Garonne, l’Hérault – au grand désarroi de l’ex-maire de Montpellier, la Meurthe-et-Moselle, les Alpes-de-Haute-Provence et la Seine-Saint-Denis, ont déclaré par lettre à l’Elysée qu’ils s’opposaient à l’application de ce fichier, et visiblement, s’en affranchissent. Un décret du 23 juin 2020 permet enfin à l’Etat de réduire sa contribution financière aux départements qui refusent l’application du fichier national des « mineurs » isolés, vrais et faux, mais l’emprisonnement pour détournement de fonds publics des responsables, évaluateurs et politiques qui, par idéologie, facilitent les affaires des trafiquants d’êtres humains et vident les poches du contribuable en prenant en charge des mineurs qui sont en réalité majeurs, n’est hélas pas à l’ordre du jour.

Les « mineurs isolés » mentent. Et les éducateurs le savent.

Dans son témoignage, l’évaluateur explique le processus d’évaluation des « mineurs isolés ». Et ce n’est pas un long fleuve tranquille : « l’évaluation se déploie plutôt au travers d’un long entretien du jeune : déclinaison de son âge, de son pays d’origine, de son ethnie, de sa fratrie, de son parcours migratoire, de son extrait de naissance… En réalité […]. L’évaluation est subjective. Et le refus est souvent fondé sur le faciès du jeune. On se dit qu’il fait trop vieux. ’Il n’est pas mineur celui-là, faut arrêter de nous prendre pour des cons ‘, fulminent parfois des collègues. Ou alors l’on met en doute son discours et sa cohérence : comment a-t-il pu survivre à tout ce qu’il raconte ? Souvent, le jeune s’embrouille dans la restitution de son parcours. Alors, nous nous basons sur cette incohérence pour asséner un refus ».

L’éducateur s’embrouille autour d’explications fumeuses sur les « traumatismes » subis par les jeunes ou le délit de contrôle de faciès. Alors qu’en réalité, ses collègues semblent surtout exaspérés par les mensonges récurrents des « mineurs isolés », ce qu’évidemment il ne peut pas admettre…

Puis il crache le morceau : « Quand j’appuie un refus […] Je n’en dors pas. Mon idéologie se trouve confrontée à la réalité de mon métier. […] Mais, je suis très frustré. En dehors de convictions politiques, c’est aussi lié à ma construction personnelle. Je suis d’origine sénégalaise. Je sais ce qu’induit de laisser son foyer derrière soi ». Autrement dit, accueilli et éduqué par la France, il a choisi de collaborer à sa perte, à l’invasion migratoire par ses frères noirs : « Lors des entretiens, parce que je suis noir, je sens bien que le jeune cherche mon regard, ma compassion. Avec une spontanéité naturelle ».

Questionnée par un internaute, Libération, journal de gauche et pro-migrants, a du piteusement reconnaître qu’une majorité de « mineurs isolés étrangers » mentaient sur leur âge et étaient en réalité majeurs. Le rapport d’information d’Elisabeth Doineau et Jean-Pierre Godefroy enregistré à la présidence du Sénat le 28 juin 2017 indique en effet : « entre le troisième trimestre 2013 et le deuxième trimestre 2016, 39 515 personnes ont fait l’objet d’une évaluation, dont 24 136, soit 61 % ont été déclarées mineures et isolées. Toutefois, on observe un net fléchissement de ce taux, qui est passé de 70 % en 2013 à 49 % au second trimestre 2016. Il ressort des auditions menées par vos rapporteurs que la part des évaluations concluant à la minorité et à l’isolement est aujourd’hui proche de 40 % à l’échelle nationale et ne dépasse pas 15 % dans certains départements ». Ce taux est de 20% à Paris.

Ce taux de faux « mineurs » étrangers atteint 90% en Suède et est aussi important en Allemagne, où les autorités sont divisées du fait des intérêts divergents de l’idéologie et de la protection des populations quant au contrôle de l’âge réel des délinquants migrants qui se disent « mineurs » pour échapper à la prison ou réduire leurs peines.

Emilie Lambert

Crédit photo : DR
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