À Dunkerque, une école maternelle a été ravagée par les flammes dans la nuit du 18 au 19 juillet. Depuis, une enquête pour « incendie volontaire » a été ouverte…
600 m² d’école détruits par le feu à Dunkerque
Dans la nuit du samedi 18 au dimanche 19 juillet, une école maternelle de Dunkerque, dans le département du Nord, abritant trois classes, a été totalement détruite par un incendie. Le bâtiment de 600 m² de l’école Trystram, situé dans le quartier de la Petite-Synthe, est parti en fumée, sans toutefois faire de victimes, et malgré l’intervention de 26 sapeurs-pompiers du service départemental d’incendie et de secours (SDIS) du Nord, appuyés par « trois engins incendies » et « un engin aérien » dépêchés sur place.
À la suite du sinistre, une enquête a été ouverte par le parquet de Dunkerque pour « incendie volontaire » puisque les premières constatations policières menées par le service de l’identité judiciaire ont fait état de « plusieurs départs de feu ». De quoi « laisser suspecter » une origine criminelle à cet incendie selon les mots de ce même parquet.
L’école maternelle Trystram de Petite-Synthe dans le Dunkerquois entièrement détruite par un incendie @fbleunord @Dunkerque pic.twitter.com/KtAUdCsQay
— Emmanuel Bouin (@emmanuelbouin) July 19, 2020
Des interrogations et une rentrée à gérerSDIS
Maigre consolation cependant, les bâtiments de l’école primaire et le restaurant scolaire situés à proximité n’ont pas été touchés par les flammes.
Mais, outre l’émotion des habitants du quartier, des parents d’élèves et des enseignants, la problématique de la gestion de la rentrée pour les quelques 75 enfants concernés se profile déjà à l’horizon. La piste la plus probable à l’heure actuelle étant d’installer les classes de maternelle dans le bâtiment des élémentaires.
Enfin, si le caractère possiblement « volontaire » de cet incendie demande bien entendu à être confirmé par les enquêteurs, certains riverains se laissaient aller à quelques confidences au lendemain du sinistre en évoquant « la présence très régulière de jeunes le soir et la nuit sur les lieux ».
Une mère de famille rapportera même que « cela fait des années que la cour est régulièrement squattée par des drogués » tandis que des « morceaux de verre » et « des joints » sont fréquemment retrouvés sur les lieux. Suite à cette catastrophe, qui n’est pas une première en son genre, la question de la sécurisation et de la surveillance permanente des établissements scolaires mériterait d’être enfin abordée.
AK
Crédit photo : DR (photo d’illustration)
[cc] Breizh-info.com, 2020, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine