En Grèce, les profanations d’édifices religieux commises par des migrants se poursuivent. À Lesbos, une nouvelle église a été vandalisée.
Une nouvelle chapelle vandalisée à Lesbos
Sur l’île grecque de Lesbos, la cohabitation entre la population autochtones et les migrants devient de plus en plus difficile. Des migrants vivant dans des camps surpeuplés dont le principal et le plus tristement célèbre est celui de Moria. C’est dans ce secteur qu’un grand nombre d’exactions commises par des immigrés extra-européens en situation illégale ont été commises. De l’attaque d’églises et de chapelles en passant par la destruction de milliers d’oliviers, sans oublier les affrontements à répétition entre bandes de migrants et ceux ayant volontairement toussé sur les forces de l’ordre durant la pandémie de Covid-19…
Le dernier épisode en date concernant les « faits d’armes » de ces candidats à la citoyenneté européenne est la dégradation de la chapelle Saint-Jean-de-la-Moria. Cette dernière a eu ses vitres brisées tandis que des ordures ont été jetées à l’intérieur. Par ailleurs, des graffitis obscènes et des insultes oint aussi été commis sur l’édifice.
Dégradations à répétition et sentiment d’abandon
Face à la situation qui dure désormais depuis des années, les locaux se sentent impuissants et abandonnés malgré les déclarations du gouvernement grec de fermer les camps de migrants les plus insalubres. Sur le terrain, la situation semble en réalité bien enlisée, entre blocage des ONG contre la création de centres fermés, absence de soutien de la part de l’UE dans la lutte contre l’immigration illégale et désaccords entre les États sur les mécanismes de répartition.
Pendant ce temps, les habitants des îles grecques de la Mer Égée doivent continuer de subir. La profanation de cette chapelle de Moria est la suite d’une longue série sur la seule île de Lesbos. Au début du mois de juin dernier, nous relations déjà l’attaque d’une autre église dans le même secteur. Attaque succédant à celle de l’église Saint-Raphaël, située elle aussi à proximité du camp de migrants de Moria, en avril 2020, mais également à celles des églises Sainte-Catherine et de la Vierge Marie de Tsiradou, toutes saccagées ou vandalisées par des migrants.
Face à ces actes nécessitant à chaque fois des travaux pour remettre les lieux en bon ordre, seule la Hongrie a apporté une aide de 30 000 dollars pour contribuer à la restauration des églises de Lesbos. Les autres pays de l’UE ont préféré regarder ailleurs.
AK
Crédit photo : DR (photo d’illustration)
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