Le cycle troyen fut, sans conteste, l’un des plus fameux cycles mythologiques de la Grèce antique, un succès dû en partie au poème l’Iliade rédigé par Homère au VIIIe siècle av. J.-C.
Une oeuvre majeure, fondatrice de la Civilisation européenne et transmise de générations en générations.
C’est cet engouement pour les héros grecs et troyens qui, à partir de 1870, poussera le philologue autodidacte Heinrich Schliemann à retrouver les ruines d’Ilion, identifiée dès l’Antiquité comme site de la légendaire Troie.
A l’occasion de la parution de l’ouvrage « Troie, portrait historique d’un site mythique » (Lemme-Edit-Maison), et à l’invitation de l’Université de Nantes, Thierry Piel, Maître de Conférences en histoire ancienne, propose une redécouverte de la passionnante histoire de Troie.
« Lorsque, […], à l’âge de dix ans, je présentai à mon père, comme étrennes pour la fête de Noël 1832, un récit, en mauvais latin, des principaux évènements de la guerre de Troie, et des aventures d’Ulysse et d’Agamemnon, j’étais loin de penser que, trente-six ans plus tard, j’offrirais au public un livre sur le même sujet, après avoir eu le bonheur de voir de mes propres yeux le théâtre de cette guerre et la patrie des héros dont Homère a immortalisé le nom. Dès que j’ai su parler, mon père m’avait raconté les grands exploits des héros homériques ; j’aimais ces récits ; ils me charmaient ; ils m’enthousiasmaient. »
Heinrich Schliemann – Ithaque, le Péloponnèse, Troie, recherches archéologiques, 1869
Illustration : DR
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