Tous les médias mainstream sans exception ont attiré l’attention sur un prétendu record de chaleur « de 38 ° au-delà du cercle arctique », enregistré le 20 juin 2020 à Verkhoïansk en Sibérie et présenté comme épouvantable.
Le but était de faire peur, voire de terroriser et d’amener le contribuable à subir sans broncher de nouvelles ponctions fiscales en les présentant comme indispensables. Au vu du réchauffement cataclysmique qui frappe même les régions polaires qui oserait s’opposer à des mesures écologiques drastiques ? En temps de guerre on fusille les déserteurs.
Or tout est artificiel dans cette annonce qui n’a absolument rien d’inquiétant. Qu’une région soit située au-delà du cercle arctique n’a jamais voulu dire qu’elle ait nécessairement un climat polaire (climat où les températures dépassent rarement 10 °).
Au milieu de la Sibérie ou du nord de l’Amérique septentrionale, les régions situées loin des océans et au-delà de 66 ° ont souvent des climats hypercontinentaux, marqués par des hivers très froids et des étés très chauds. C’est le cas de la ville de Verkhoïansk célèbre pour le record de température le plus bas enregistré dans une agglomération humaine (- 69,8 °) mais dont la moyenne de température en juillet est de +23 ° !
Des pointes au-dessus de 30 ° ont souvent été constatées. Le précédent record était de 37,3 ° en 1988.
Donc 38 ° n’a absolument rien d’inquiétant et n’indique absolument pas un quelconque dérèglement climatique. En 1915, Fort Yukon en Alaska situé lui aussi à peu près à la même latitude et est au-delà du cercle polaire a connu un record de 37,83 °.
Si l’information diffusée par les médias mainstream était honnête, si elle n’était pas de la propagande éhontée, jamais on n’aurait mentionné un fait aussi insignifiant. Mais on l’a choisi exprès pour apeurer les foules, dans un contexte où les écologistes et leurs idées (fausses ?) colonisent les médias et l’appareil d’État. Or si le 20 juin la Sibérie était très chaude, nombre de régions de l’hémisphère nord étaient anormalement froides. L’anomalie de température de cette journée a été pour finir de +0.8° par rapport à la moyenne 1940-2010 c’est-à-dire semblable à la différence constatée depuis 15 à 20 ans (celle-ci a tendance à stagner ou à progresser très faiblement en dessous des erreurs de mesure).
Il existe un réchauffement climatique et une augmentation du CO2. Or le gaz carbonique est en 2020 à 480 ppm alors qu’il a été à 1400 ppm pendant plusieurs périodes dans le passé. À ces époques, la vie existait et était même foisonnante. Le CO2 en effet est bénéfique pour la végétation qui s’en sert comme carburant. L’augmentation du CO2 depuis 1940 est un merveilleux bienfait pour l’humanité (ce que ne disent jamais les écologiques !). Les récoltes ont augmenté de 25 %, et si la famine malheureusement sévit toujours au Yémen ou en Somalie, elle pourrait être totalement éradiquée si le Monde était mieux organisé. Or entre 1960 et 2020 on est passé de 3 milliards d’humains à 7,5 ! Même si nous dépassons 12 milliards d’homos sapiens sapiens en 2100 nous arriverons à les nourrir, résultat merveilleux dû principalement au CO2. Ce fait devrait sans cesse être rappelé par les médias. L’occultation du rôle bénéfique du gaz carbonique est une forfaiture.
La température moyenne a crû de 0.8 ° depuis 1940. L’augmentation semble stagner ou du moins n’augmenter que lentement. Néanmoins, le système climatique étant d’une complexité effrayante, rien ne dit qu’un phénomène temporaire n’est pas à l’origine de cette pause. Qui sait si le réchauffement ne va pas brutalement reprendre ? Aucun modèle ne marchant, on ignore si en 2100 le gain de chaleur sera de +0.8 ° de +2 ° ou de +5 ° (cette dernière hypothèse semble néanmoins improbable)
Mais il faut cesser les discours cataclysmiques : il fera plus chaud et alors ? Les conséquences seront sans doute surmontables par les humains.
2 ° de plus en Europe couplés à des étés caniculaires seront tout à fait supportables. La péninsule Arabique sera sans doute la région la plus impactée, mais gageons qu’on mettra au point d’ici 80 ans des climatiseurs individuels alimentés par l’énergie solaire. Rappelons que d’après le GIEC lui-même il n’y a aucune augmentation ni du nombre de phénomènes climatiques extrêmes (typhons) ni de leur violence ! Selon les marégraphes, le niveau des mers monte très lentement et en tout cas ne met pas en péril ceux qui vivent sur les côtes. De toute façon les Pays-Bas sont depuis 5 siècles à 2,5 mètres en dessous de la mer. Et il ne faut pas se laisser abuser par les images spectaculaires d’érosion dont nous abreuvent les médias. De tout temps, la côte a reculé dans certains secteurs et a avancé dans d’autres (Sous Saint-Louis, Aigues-mortes qui est à 15 km dans les terres était un port de mer !). Le GIEC s’est ridiculisé en prétendant que Tuvalu serait submergé par l’océan autour de 2000 alors qu’en réalité l’île a augmenté de surface. C’était pourtant une des rares prédictions concrètes de l’organisme gourou des réchauffistes. Enfin pour terminer, le cycle des pluies est très compliqué, se modifie sans cesse même sans que le refroidissement ou le réchauffement ne semble en cause. Il dépend de multiples facteurs qu’on ne comprend pas. Par exemple La Californie a connu une grande et inexplicable sécheresse entre 1500 et 1600 alors que les températures étaient stables. Enfin, on occulte totalement un des grands avantages du réchauffement : de nombreuses terres en Russie, au Canada, en Alaska ou en Écosse auront un climat plus clément et deviendront habitables et cultivables ! Il est difficile de chiffrer ce gain, mais il sera bien plus important et de loin que les pertes induites par le réchauffement.
Le réchauffement n’est en fait qu’un problème mineur de l’Humanité. Le plus inquiétant est la pollution par le plastique des océans. Or les États n’investissent pas pour recueillir les ordures qui flottent sur les océans ou pour les éliminer grâce à des bactéries. Pourtant, il y a une vraie urgence écologique.
Le deuxième problème est l’épuisement inéluctable des métaux pourtant indispensables dans l’industrie et dans l’agriculture. Sans eux notre civilisation va immanquablement s’effondrer. Pour l’instant, notre horizon dépasse rarement 2150. Bien sûr, on peut imaginer que l’Homme exploitera les fonds marins, les astéroïdes ou la lune, mais c’est maintenant qu’il faut préparer la transition. Mais encore une fois, ce souci écologique crucial n’est jamais évoqué. On préfère crier au loup sur un sujet sans intérêt.
Christian de Moliner
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