Autour de Nathalie Rossignol le mercredi 24 juin à 18h, Marc Bigot, Elisabeth Janvier et Anthony Le Bras pourront débattre de leurs grands projets pour la ville de Concarneau en vue du second tour des Municipales.
Concarneau et sa ville close attirent chaque année plus d’un million de visiteurs et le tourisme est devenu un enjeu majeur du développement économique. Avec 19050 habitants, c’est la troisième ville du Finistère. Mais 34% de la population a plus de 60 ans, c’est 10 points au-dessus de la moyenne nationale. Le phénomène est aggravé par le prix élevé des loyers, qui freine l’installation de jeunes ménages au profit des résidences secondaires. Berceau historique de la pêche au thon tropical, Concarneau, a vu disparaître en 50 ans la quasi-totalité de sa pêche hauturière. 3ème port de pêche français jusque dans les années 80, elle a dégringolé à la 16ème place.
La réparation navale, en revanche, se porte bien : les carnets de commandes des chantiers sont pleins pour les 10 années à venir.
Duel à 3 pour le débat du 2e tour
Trois listes se sont qualifiées pour le second tour : le divers droite Marc Bigot, est arrivé en tête avec 39,5% des suffrages. C’est 10 points de plus que la candidate de la gauche, Elisabeth Janvier qui a recueilli 29,9%; En troisième position, la liste LREM menée par Anthony Le Bras, avec 23,9 %. Bastion de la gauche pendant tout l’après-guerre, Concarneau avait basculé à droite en 2008, à la faveur de la division entre communistes et socialistes. Division qui semble avoir laissé des traces, puisque la candidate de l’union de la gauche n’a pas réussi à inscrire de membre du PS sur sa liste. Et même le soutien marqué d’un ténor tel que Kofi Yamgnane n’a pas empêché un certain nombre de socialistes locaux de rejoindre le candidat de La République en marche, lui-même transfuge du PS. Cette cacophonie à gauche fait évidemment les affaires du candidat de la majorité sortante
Illustration : DR
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