Après Black Lives Matter, demain, la chasse aux Blancs ? [L’Agora]

Ainsi donc, en tant que « mâle blanc », je serais un privilégié selon les fous furieux Black Lives Matter et tous ceux, blancs compris, qui leur lèchent les bottes comme des apprentis esclaves qu’ils sont. Ainsi donc, je devrais rester sans réagir lorsque des individus cherchent à déboulonner et à effacer mon Histoire, glorieuse ou pas telle n’est pas la question, ma mémoire.

Pourtant, si l’on regarde bien, chacun peut avoir des raisons de déboulonner ou d’effacer des statues, des noms de rues (et puis demain, pourquoi pas supprimer des tombes maudites, des prénoms interdits, et puis pour aller plus loin, des descendants génétiquement dangereux…)

En quoi le Noir américain qui vocifère contre la statue d’un général confédéré aurait-il plus souffert que mes ancêtres, éventuellement massacrés par Du Guesclin dont la belle statue orne une place, par exemple à Dinan ? En quoi devrais-je supporter d’avoir une rue Robespierre à Brest, alors que là encore quelques uns de mes ancêtres ont sûrement perdu leur tête du fait de ce révolutionnaire amateur de guillotine ?

Et puis poussons le raisonnement jusqu’à l’extrême : pourquoi ne pas supprimer tous les monuments aux morts, puisqu’y sont gravés les noms et prénoms d’hommes certes « tombés pour la France » mais coupables eux aussi d’avoir tué, dans les tranchées ou dans d’autres batailles ? En quoi la vie d’un soldat italien enlevée par un tirailleur sénégalais vaut-elle moins que celle d’un noir mort lors d’un abordage signé Robert Surcouf ?

En quoi les victimes des raids Vikings (donc de raids « systématiques » pour reprendre un terme à la mode) sur les côtes normandes et en Bretagne seraient-elles moins importantes que les décédés des champs de coton ou de la traite atlantique ? En quoi d’ailleurs, les victimes des barbaresques et de la traite arabo-musulmane seraient moins importantes que celles de la traite atlantique ?

Et puis allons encore plus loin. Ne faut-il pas fermer partout églises, synagogues et mosquées, symboles religieux « systémiques » qui ont vu des adeptes à travers le monde et l’Histoire faire verser massivement le sang en leur nom ?

Et puis finalement, pourquoi ne pas aller casser la tête de mon voisin, ancêtre du camp d’en face lors de la bataille de St Aubin du Cormier en 1488, et dont il m’est insupportable de savoir l’existence sachant ce que ses ancêtres ont fait aux miens, et les conséquences que cela a eu ensuite pour la Bretagne ?

Chaque jour qui passe, une nouvelle absurdité. Cela va de plus en plus loin, aux USA comme en France. La presse mainstream vend du papier (et emploie des activistes qui oeuvrent eux aussi à créer ce foutoir international). Les politiques n’ont plus la moindre vision à long terme, n’ont plus aucun repère historique (hormis De Gaulle ou la Révolution française, un peu léger non ?). Ils se soumettent comme des lâches, à ceux qui contrôlent médias, multinationales, et agitation de rue.

En France, il semblerait d’ailleurs que pour certains fossoyeurs de la mémoire, son Histoire, qu’ils avaient déjà réduite à débuter à la Révolution française, commencerait désormais lors du Regroupement familial….Avant l’enrichissement culturel par Rockaya Diallo et la famille Traoré..c’était le néant en Europe…

Des décennies de massacre dans l’Education nationale, de suppression de l’enseignement de l’Histoire et de la chronologie, de relativisme culturel (Omar Sy est Arsène Lupin, Black M est le nouveau Mozart, Marc Levy vaut bien Zola…) sans oublier l’ouverture à l’influence constante des Etats-Unis (ou plutôt à l’influence des lobbys qui dirigent les métropoles et les universités des Etats-Unis) et voici venir des générations de monstres, de zombies.

Ils ne savent pas qui ils sont, ils ne savent pas d’où ils viennent. Génération binaire. On leur a appris que le racisme c’était mal, que l’écologie, c’était bien. Que le féminisme c’était bien, que la famille, c’était mal. On leur a expliqué que défendre son identité, surtout lorsque l’on était blanc, c’était mal (c’était Hitler). Que défendre l’identité des autres, surtout lorsqu’ils sont noirs, c’était bien. On leur a offert de la TV réalité, du porno gratuit et massif, des séries à ne plus pouvoir compter les 24h d’une journée, des films manichéens avec d’énormes messages subliminaux…On les a formatés, programmés, pour détester l’homme qu’ils ne sont pas mais qu’on leur a appris qu’ils étaient.

On a fait d’eux des zombies, prêts à servir. A travailler, à consommer, et à servir.

On les retrouve dans nos rues, pancartes à la main, ayant l’impression de défier un système qui pourtant les rémunère et les encourage. Bill Gates, Soros, Black Lives Matter, les Antifas, tous ensemble contre les statues, contre la mémoire, contre « les privilèges blancs », contre « le monde d’avant ». A genoux. Le grand reset. Prêts à tuer pour leurs maîtres.

Et demain, si aucune réaction ferme ne se produit, si personne n’entreprend de relever la tête et de frapper du poing sur la table, ne pourrait-il pas se produira alors, dans la continuité logique de ce qui se passe aujourd’hui et des exemples du passé, le massacre des Blancs, minoritaires dans le monde, et persécutés, chassés, honnis y compris sur leurs terres historiques? Les égorgeurs n’auraient-ils pas une forme de blanc-seing? Toutes les excuses du monde pour se livrer à la barbarie? Face au colonialiste, à l’esclavagiste, au représentant d’un système dominant, tout ne serait-il pas permis après tout…?

Un aperçu de notre avenir potentiel ne se déroule t-il pas déjà en Afrique du sud. Dans le silence occidental le plus total. Il faut bien préserver le mythe Nelson Mandela et la société arc en ciel (de plus en plus tâchée du sang rouge des fermiers blancs massacrés…)

Est-ce vraiment ce futur que vous voulez pour vos enfants demain ? Quelqu’un-a-t-il mis un réveil à sonner ? Il y a urgence….

Julien Dir.

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Illustration : DR
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