Lorsqu’il publia le livre « Sale Blanc, chronique d’une haine qui n’existe pas », en 2013, Gérald Pichon ne se doutait sans doute pas que quelques années plus tard, la moitié des Français (47% selon le sondage IFOP/Fiducial pour Cnews) partagerait son analyse, sur ces actes dont sont victimes, souvent dans le silence médiatique, des Blancs dans ce pays.
Longtemps dénoncée comme un fantasme, assimilée à un outil de propagande de l’extrême droite, la haine antiblanche était, jusqu’à récemment, déconsidérée par nos élites politiques et médiatiques. Pourtant, cette douloureuse réalité touche un nombre grandissant de Français. Agressions, insultes, viols. Cette forme particulière de haine raciale existe bel et bien. Mais aux yeux de ses détracteurs, affirmer en être victime est une erreur : c’est refuser le sacro-saint vivre-ensemble, érigé en valeur suprême de la société multiculturelle.
C’est cette analyse que dressait l’ouvrage « Sale Blanc ! », témoignages et chiffres à l’appui, ouvrage venant rendre compte d’une réalité méconnue et volontairement dissimulée par les gouvernements de droite comme de gauche.
Le sondage de l’IFOP révélé ce matin montre qu’ils sont par ailleurs 36% à ne pas reconnaitre le racisme anti-blanc (17% qui ne se prononcent pas). Ils y a également une hostilité large (70%) des Français à l’encontre du déboulonnage des statues et de la repentance.
Mais aussi 32% des sondés qui estiment qu’il y a « un privilège blanc » en France, et 30% qu’il y a un racisme d’Etat, signe aussi que les idées indigénistes venues des USA progressent largement dans l’opinion (parallèlement à la progression démographique de la population extra-européenne, et donc par conséquence logique de la progression d’une certaine revendication vis à vis des Autochtones).
Pour retrouver l’intégralité du sondage, c’est ici
Illustration : DR
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