Après la déferlante médiatique, et l’encre qui a coulé à profusion (étrangement plus que les affrontements ethniques à Dijon) à propos de l’action de Génération identitaire en marge de la manifestation « contre les violences policières » et pour Adama Traoré, nous avons contacté Johan Teissier, membre de GI.
Ce dernier a participé au déploiement de la banderole avec d’autres membres de cette ONG, sorte de Greenpeace identitaire, qui multiplie les actions pacifiques, symboliques, et médiatiques. Entretien.
Breizh-info.com : Pouvez vous vous présenter à nos lecteurs ? Qu’est-ce qui a amené à votre engagement chez GI ?
Johan Teissier (Génération identitaire) : Génération Identitaire est un mouvement politique qui lutte contre l’invasion migratoire et l’islamisation de l’Europe. Nous avons des méthodes d’action chocs qui permettent d’attirer l’attention pour faire passer nos messages. Nous avons par exemple occupé le chantier de la mosquée de Poitiers en 2012 pour demander un référendum sur l’immigration. Plus récemment nous sommes montés sur le toit de la CAF de Bobigny dans le 93 pour demander que les aides sociales soient réservées aux Français.
Personnellement, je me suis engagé il y a dix ans à Génération Identitaire lorsque j’ai pris conscience de l’existence du racisme anti-blanc. A l’époque les agressions de jeunes Français, par des gens issus de l’immigration, faisaient déjà polémique. La plupart des politiques niaient ce racisme. Les mentalités évoluent mais il reste encore du chemin à parcourir.
Breizh-info.com : Pourriez-vous revenir sur votre action de samedi dernier, son but, et ses conséquences…ù
Johan Teissier (Génération identitaire) : Ce samedi 13 juin à Paris se tenait une manifestation (non autorisée) de soutien à Adama Traoré, délinquant décédé lors d’un contrôle de Police. Le comité « Justice pour Adama » a profité de l’épisode « BlacksLivesMatters » qui a fait le tour du monde, pour le relier à leur histoire et accuser les forces de l’ordre de racisme, et à traves elles les Français.
Nous devions réagir car il était impensable que les Français se laissent insulter en plein Paris.
Nous avons donc déployé une banderole géante sur la façade d’un immeuble pendant le rassemblement. Elle portait l’inscription « Justice pour les victimes du racisme anti-blanc WhiteLivesMatter ».
Cela a été une véritable réussite car l’attention s’est tournée vers notre action. Ce qui a mis en évidence notre message et perturbé le départ de la manifestation.
Notre objectif était que les médias parlent et surtout accepte l’existence de ce racisme qui est malheureusement une réalité quotidienne pour beaucoup de Français. Nous voulions aussi montrer qu’il existe encore des Européens qui ne s’agenouillent pas pour faire acte de repentance. Nous sommes fiers de notre histoire et nous l’assumons.
Breizh-info.com : Comment avez vous jugé le traitement médiatique qui vous a été reservé ? Certains s’offusquent que vous n’ayiez pas été poursuivi ?
Johan Teissier (Génération identitaire) : Avec quatorze militants formés et déterminés, nous avons réussi à faire beaucoup de bruit.
En effet, tous les médias ont parlé de notre action et elle est passée en direct sur les chaines d’informations nationales.
Nous avons eu aussi des soutiens lors de débat télévisés, interviews : Nicolas Bay, Philippe de Villiers, Eric Zemmour…
Quoi qu’en pense nos opposants, il n’y a pas eu de traitement de faveur à notre égard. Aucune infraction n’a été commise. Il ne pouvait donc pas y avoir de poursuites. En revanche, on peut constater de nombreuses entorses à la loi lors du rassemblement : manifestation non déclarée, violences sur les forces de l’ordre, insultes racistes à notre égard.
Breizh-info.com : Avez vous reçu des soutiens politiques depuis ? On notera le silence, pensant, de Marine Le Pen actuellement, qu’en dites vous ?
Johan Teissier (Génération identitaire) : Oui nous avons reçu beaucoup de messages de soutien et d’encouragements, notamment de la part de politiques. Mais comme vous vous en doutez, ils veulent garder l’anonymat. C’est quelque chose que nous respectons.
Marine Le Pen n’a pas pris officiellement position sur le sujet mais d’autres l’ont fait au RN. Il y a eu Louis Aliot, Jean Messiha et d’autres.
Breizh-info.com : Etes vous des suprémacistes blancs comme l’expliquent certains journalistes ? Comment définissez vous Génération identitaire ?
Johan Teissier (Génération identitaire) : Aujourd’hui, il suffit d’ouvrir un tout petit peu les yeux pour voir que l’assimilation et l’intégration ne fonctionne pas. Nous vivons avec des millions de personnes issues de l’immigration qui ont des coutumes, des traditions et des valeurs totalement différentes des nôtres. Cela amène à des conflits sur notre sol de plus en plus violents qui ne feront que s’accroître avec le temps.
Face à ce phénomène, vous avez deux solutions : abdiquer, comme le fait la gauche et même une partie de la droite depuis 40 ans ou affronter le problème et y apporter des solutions. A Génération Identitaire, nous faisons partie de ceux qui ne renoncent pas.
Breizh-info.com : Si demain, vous étiez aux manettes du pays, quelles mesures prendriez vous d’urgence pour parer à la crise actuelle ?.
Johan Teissier (Génération identitaire) : Si demain nous étions au pouvoir, la première de nos mesures serait de stopper l’immigration car c’est de là que beaucoup de problèmes émanent. Mais s’arrêter ici serait insuffisant. Dans un second temps, il faudrait mettre en place une politique de remigration, à savoir le retour au pays d’une grande partie des populations issues de l’immigration extra-européenne. Ça peut paraitre utopiste aujourd’hui mais c’est vraiment nécessaire et réalisable. Ça le sera encore plus dans les années à venir et ça deviendra évident aux yeux de tous.
Propos recueillis par YV
Pour contacter l’ONG identitaire, ou retrouver l’information via Telegram (la censure facebook régnant) c’est ci-dessous :
Chaine telegram : t.me/generationidentitaire
Illustration : DR
[cc] Breizh-info.com, 2020, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine