Un lecteur de Belgique nous adresse ce texte relatif aux évènements ayant conduit au déboulonnage d’une statue de Léopold II en Belgique qui revient sur le parcours du roi de Belgique (téléchargez ici un dossier historique plus conséquent).
Le 4 juin 2020, RTL info a l’audace d’écrire sur son site, à la suite de la dégradation volontaire d’une statue d’un ancien souverain belge :
Léopold II est critiqué pour son règne de terreur au Congo au XIXe siècle
Aujourd’hui la Belgique subit une révolution imposée par des étrangers ; des statues sont vandalisées puis retirées par de veules autorités, sous la pression de minorités ethniques aidé de Belges décervelés (des idiots utiles qui n’ont que haine pour leur pays et leurs ancêtres). Ces minorités prennent le pouvoir d’imposer au peuple belge, anesthésié par des décennies d’antiracisme, de droitdelhommisme, etc., d’effacer de sa mémoire une époque où elle était grande, forte, industrieuse et généreuse. On ne revoit pas l’histoire : on l’efface !
Le grand roi, Léopold II, un petit-fils de Louis-Philippe, roi des Français, avait fait de son minuscule État, la quatrième puissance économique mondiale et lui avait donné un énorme et riche empire colonial. Sous son impulsion, des Belges ont installé des trams au Caire et construit des chemins de fer en Chine, etc.
Les autorités belges de 2020 exécutent docilement ce que les Congolais imposent. Ceux-ci, ingrats, oublient qu’une poignée de militaires belges aidés par leurs ancêtres ont bouté hors du Congo les cruels esclavagistes musulmans. Après une razzia dans un village, après avoir tué les vieillards et les petits enfants, marchandise invendable, les esclavagistes menaient leurs proies vers la côte ; c’était une véritable marche de la mort : le chemin était parsemé des cadavres de ceux qui ne pouvaient plus avancer. Pendant le trajet en bateau, vers les côtes d’Arabie, toute la cargaison était jetée aux requins si un navire de guerre européen était en vue à l’horizon. Arrivés à destination, les garçons et les hommes étaient castrés totalement… à vif : 20 % survivaient à l’opération.
C’est le roi Léopold qui a pris la tête de la lutte antiesclavagiste pour combattre les marchands d’esclaves arabes, ce qui lui vaudra ce courrier du primat d’Afrique, le cardinal Lavigerie :
LA POSTÉRITÉ PLACERA, PARMI NOUS, LE NOM DE LÉOPOLD II À LA TÊTE DE CEUX DES BIENFAITEURS LES PLUS INSIGNES DE L’HUMANITÉ, POUR L’INITIATIVE SOUVERAINE, LA PERSÉVÉRANCE, LES SACRIFICES MIS PAR LUI AU SERVICE D’UNE TELLE CAUSE. C’EST À VOTRE MAJESTÉ QUE L’INTÉRIEUR DE NOTRE CONTINENT DEVRA SA RÉSURRECTION À LA VIE.
Quant aux accusations de génocide sur la population congolaise, elles n’ont aucun sens. Si les indigènes avaient été maltraités, comme il est de bon ton de le prétendre, les 2 ou 3.000 Belges présents au Congo à l’aube du XXe siècle auraient été massacrés par les millions de Noirs qui y habitaient.
En réalité, la campagne antiléopoldiste du début du XXe siècle fut menée par l’Angleterre. Aujourd’hui, la police de la pensée politiquement correcte, sans aucune vérification, répète comme les perroquets la scandaleuse campagne diffamatoire, lancée par des investisseurs britanniques éconduits et l’Angleterre jalouse de la réussite léopoldienne.
Le monde des affaires, majoritairement protestant, disposait et dispose toujours de puissants moyens pour diffamer et détruire ses adversaires. Écraser les autres pour « réussir » est normal pour ces disciples de Luther et de Calvin qui estiment que la richesse serait une bénédiction que Dieu donnerait à ceux qu’Il aime.
Heureusement, quelques députés catholiques britanniques veillaient pour rétablir la vérité, notamment Messieurs Nolan et Mac Kean qui dénoncèrent la supercherie à la Chambre des Communes, en 1907. Les Britanniques auraient été mieux inspirés de regarder dans leur assiette. Ils y auraient vu les milliers de cadavres d’hommes, de femmes et d’enfants Boers dans les camps de concentration anglais d’Afrique du Sud en 1901, sans parler des fermes brûlées, des exécutions sommaires, etc. Un véritable GÉNOCIDE duquel il fallait détourner l’opinion mondiale…
En 1906, quand Léopold II autorise enfin les participations britannique et américaine dans les principales sociétés chargées d’exploiter le Congo belge, la campagne anti-belge cesse immédiatement.
Les Anglais n’ont jamais digéré le fait que le Congo, et surtout le Katanga (et ses richesses), leur soit passé sous le nez. Ainsi en 1937, le Premier ministre Chamberlain proposera le Congo belge (et l’Angola) à Hitler en échange de la paix. Hitler déclinera quand il apprendra que ni la Belgique ni le Portugal n’ont donné leur accord.
Les Belges n’étaient pas racistes et ne le sont toujours pas.
Enfant, au début des années 1960, en Belgique, je peux affirmer que le racisme était inconnu (et pour cause, il n’y avait pas ou très peu d’étrangers). Dans mon école catholique, nous avons eu deux stagiaires instituteurs congolais et chaque matin, ils étaient assaillis par tous les enfants qui voulaient tous leur serrer la main. Je n’ai jamais, je dis bien jamais, entendu un mot méchant ou une moquerie envers ces deux hommes.
Que de jeunes prêtres, religieux et religieuses belges se sont dévoués pour leurs frères congolais. Ces Européens, manquant de la plus élémentaire hygiène dans ces pays tropicaux, succombaient rapidement… Le premier prêtre congolais fut ordonné dès 1917. Des sommes énormes sont sorties, avec sympathie, lors des collectes du dimanche pour les missions d’Afrique… N’oublions pas la lutte contre les maladies tropicales, dont la maladie du sommeil…
En moins de cent ans, la Belgique a conduit les populations d’Afrique centrale d’un état primitif au XXe siècle. Comme le ministre belge Beernaert le disait en 1894, « LES RACES ARRIVÉES AU SOMMET DU COTEAU N’ONT-ELLES PAS LE DEVOIR D’AIDER LES AUTRES À LE GRAVIR À LEUR TOUR ? »
Une déclaration bien opposée aux doctrines racistes…
Théophile
Crédit photo : DR (photo d’illustration)
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