Redonner ses lettres de noblesse au protectionnisme ! C’est la mission que s’est donné l’économiste Yves Perez. Mis à l’index par une majorité de décideurs acquis au dogme du libre-échange, le protectionnisme est pourtant aujourd’hui dans tous les esprits, sinon dans les faits, comme en témoigne l’Amérique de Trump. Et avec la pandémie de covid-19, même les néo-libéraux commencent à tourner casaque. Dans son ouvrage « Les vertus du protectionnisme », Yves Perez propose de redéfinir une stratégie économique et industrielle cohérente et pérenne.
En France, comme ailleurs en Occident, le protectionnisme aeu longtemps mauvaise presse. Mis à l’index par une majoritéde décideurs acquis au libre-échange, le protectionnisme est pourtant aujourd’hui dans tous les esprits, sinon dans les faits, comme en témoigne l’Amérique de Trump.Le rejet du protectionnisme a fait oublier que pendant un siècle (1873-1973) la France a vécu sous un régime« d’économie protégée » et qu’elle ne s’en est pas si malportée. Mieux même, elle a réussi, en dépit des handicaps concurrentiels dont elle souffrait, à faire face à ses rivaux et à maintenir ses positions économiques et commerciales, avant que ne commence le déclin de celles-ci dans le cycle de lamondialisation. N’est-il pas temps de retracer et de méditer l’histoire decette France protectionniste pour redéfinir une stratégie économique et industrielle cohérente et pérenne ?
Photo d’illustration : DR
[cc] Breizh-info.com, 2020, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine