Le maréchal Haftar n’a pas réussi à prendre Tripoli et cela, en dépit de ses annonces de victoire et des aides massives reçues de l’Égypte et des Émirats arabes unis. Ces dernières semaines, il a également subi de sérieux revers militaires en perdant la position stratégique de Gharyan et la base aérienne de Watiya en Tripolitaine.
Il y a quatre raisons à ces échecs :
1) Le maréchal Haftar ne dispose pas d’infanterie, ses seuls véritables combattants au sol étant des mercenaires, essentiellement soudanais, appuyés par des contractants russes de faible valeur militaire. Ces derniers viennent de se replier du front de Tripoli après avoir subi des pertes sérieuses face aux forces spéciales turques.
2) Les milices de Zintan dont il espérait le soutien se sont ralliées aux Turco-Tripolitains.
3) L’intervention militaire de la Turquie a renversé le rapport de forces au profit du GNA (Gouvernement d’Union Nationale) de Tripoli.
4) La Russie qui n’a jamais engagé son armée considère qu’il n’est plus l’homme de la situation.
Quatre questions se posent donc :
– Quelle est la ligne rouge tracée à la Turquie par la Russie ?
– Qui pour succéder au maréchal Haftar à Benghazi ?
– Quelle solution politique est-elle possible ?
– Quelles conséquences pour le président Déby dont les opposants sont installés au Fezzan ?
La suite de cette analyse est réservée aux abonnés à L’Afrique Réelle.
Pour vous abonner, cliquer ici.
Crédit photo : DR
[cc] Breizh-info.com, 2020, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine – V