Vers une écologie du réel ! Dans son ouvrage Une histoire naturelle de l’homme, Bertrand Alliot, docteur en science politique, propose d’étudier l’homme comme on étudie la mésange bleue. Et son constat est simple : l’homme n’est qu’un beau parleur. Pour Bertrand Alliot, l’écologie est une fable inventée par l’homme pour cacher sa dépendance aux plaisirs et se donner bonne conscience.
L’écologie serait-elle une diversion ? Peut-on vraiment comprendre l’homme à l’aide des seules sciences dites « humaines » ? N’y a-t-il pas un risque de se perdre en concepts trop complexes ?
Bertrand Alliot propose d’adopter ici une méthode plus ancienne, celle de l’observation naturaliste. Étudier l’homme comme on étudie la mésange bleue et pour ce faire, se concentrer sur ce qu’il fait plutôt que sur ce qu’il dit. Car l’homme est un oiseau chanteur. Prendre son discours pour la réalité, c’est rentrer dans son jeu.
Et le naturaliste va profiter d’un moment unique dans l’histoire humaine, celui d’une modification profonde de son environnement. Si l’on écoute le discours écologique, Homo Sapiens deviendrait un être extraordinaire, capable de répondre par lui-même à un défi gigantesque.
Mais, en y regardant de plus près, en matière d’écologie, l’homme parle beaucoup, mais agit très peu. Le chant de l’écologie, si puissant, si répandu, aurait-il donc un autre dessein que celui qu’il prétend servir ?
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