Les prix des carburants vendus dans les stations-service en France étaient en hausse la semaine dernière, après plusieurs semaines de dégringolade inédite due au confinement.
Nette augmentation des prix des carburants
Avec le confinement et l’arrêt des déplacements dits « non-essentiels », voilà des semaines que le prix des carburants routiers enregistrait une chute sans précédent, dans le sillage des cours du pétrole qui, comme le rapporte le Parisien, se sont effondrés pendant douze semaines consécutives.
Mais avec le déconfinement le 11 mai dernier, nombreux sont les Français à avoir repris le volant pour sillonner les 100 km autorisés autour de leur domicile. Avec cette semi-liberté retrouvée, la pompe a ainsi retrouvé de sa superbe.
Selon des chiffres publiés lundi dernier par le ministère de la Transition écologique et solidaire en collaboration avec la Direction générale de l’énergie et du climat, le prix du gazole, carburant le plus vendu avec presque 80 % des volumes du marché, valait ainsi 1,1768 euro par litre, en hausse de 1,90 centime par rapport à la semaine précédente.
« Les prix varient en fonction de plusieurs paramètres »
L’essence super sans plomb 95 s’est pour sa part vendue à 1,2684 euro, en progression de 2,42 centimes. Le SP95-E10, qui contient jusqu’à 10 % d’éthanol, a gagné 2,59 centimes, à 1,2486 euro, ce qui représente la plus forte hausse du prix des carburants la semaine passée, selon le site Prixdubaril.com. Quant au SP98, il s’est vendu à 1,3224 euro, soit 2,23 centimes de plus. Enfin, le GPL s’étiquetait à 0,8382 euro initiant une hausse de 0,34 centime.
Comme le rappelle Prixdubaril.com, « les prix des carburants à la pompe varient en fonction de plusieurs paramètres comme le cours du baril de pétrole, le taux de change euro-dollar, le niveau des stocks de produits pétroliers et de la demande, ainsi que des taxes ». Ainsi, les cours du pétrole se sont effondrés avec la pandémie de coronavirus, qui a fait chuter la demande avec le ralentissement de l’activité économique, notamment dans les transports.
Portés par la baisse effective de l’offre et les espoirs d’une reprise de la demande en or noir, ils se sont toutefois quelque peu repris dernièrement dans un climat plus optimiste, note Le Parisien.
AK
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