C’est l’excellente surprise de ces dernières semaines. La série Dérapages, avec Eric Cantona (disponible sur Netflix mais antérieurement sur Arte), cartonne actuellement, et on comprend pourquoi. En 6 épisodes, Ziad Doueiri (Baron noir) parvient vraiment à réaliser une série coup de poing, série d’actualité, qui fait honneur au cinéma français.
Voici le synopsis :
Alain Delambre est un homme que le chômage a détruit. Contre toute attente, sa candidature est retenue pour un poste de DRH. Alain veut y croire à tout prix, quitte à mettre sa famille en danger. Quand il comprend qu’il n’est qu’un faire-valoir pour conforter une candidature déjà retenue, il profite de l’épreuve finale pour dynamiter le système. Alain n’a alors plus rien à perdre…
Dès le premier épisode, on est happé par le scénario de la série, adaptée du roman Cadres noirs de Pierre Lemaitre (prix du polar européen en 2010). Une série dans laquelle on retrouve Éric The King métamorphosé, presque au sommet de son art au niveau comédien (il a tout de même fait du très, très mauvais, comme du bon avec Ken Loach notamment, dans sa carrière, et là, il est dans le très bon).
Le livre était initialement inspiré par une vraie-fausse prise d’otage qu’ont subi plusieurs cadres de la régie publicitaire de France Télévisions à l’automne 2005.
Pour le reste, on ne peut que vous conseiller de vous jeter sur la série (6 épisodes donc), qui n’aura sans doute pas de saison 2 (malgré une fin qui laisse augurer d’une suite). Pour découvrir dans un rôle qui, initialement, n’était pas forcément taillé pour Cantona, qui montre, par sa capacité d’adaptation, qu’il possède un immense talent d’acteur.
Ooh, ah, Cantona, say ooh ah Cantona !
Crédit photo : DR
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