Selon une prévision rendue publique par le ministère de la transition écologique et solidaire vendredi 15 mai, plus de la moitié des départements français sont exposés à un risque de sécheresse estivale.
Plus de la moitié des départements
Dans une note rendue publique le 15 mai dernier par le ministère de la transition écologique et solidaire, « les données mesurées au niveau national durant le mois d’avril (débits des rivières, recharge des nappes, humidité des sols, quantité de pluie tombé, ainsi que les prévisions météorologiques saisonnières) ont permis d’identifier les zones à risques pour cet été ».
Ainsi, selon une carte publiée jeudi 14 mai, plus de la moitié des départements français sont exposés à des degrés divers à un risque de sécheresse estivale.
Plus de la moitié des départements français sont exposés à des degrés divers à un risque de sécheresse estivale, selon une prévision rendue publique hier par le ministère de la transition écologique, qui veut améliorer l’anticipation de ce phénomène https://t.co/0wH9PrbkQP #AFP pic.twitter.com/S3rKXLndyD
— Agence France-Presse (@afpfr) May 15, 2020
Sécheresse : majoritairement à l’Est
Selon la note du ministère, les régions Auvergne-Rhône-Alpes, Bourgogne Franche-Comté, Grand-Est, Centre-Val de Loire et Nouvelle-Aquitaine pourraient plus particulièrement connaitre des épisodes de sécheresse.
Onze départements de France métropolitaine ont ainsi un risque très probable de connaître une sécheresse durant l’année 2020. Il s’agit de la Saône-et-Loire, de la Loire, du Haut-Rhin, du Puy-de-Dôme, du Rhône, de l’Ain, de la Haute-Loire, de la Haute-Saône, de l’Ardèche, de l’Allier et de l’Isère.
Une sécheresse est par ailleurs jugée probable dans 25 autres départements, toujours majoritairement situés dans l’Est et le centre du pays. Seize autres départements pourraient également connaître une sécheresse, mais la probabilité est jugée moins forte que dans les catégories précédentes.
« Début d’année le plus chaud jamais mesuré en France »
Outre le problème de la sécheresse, la crainte renait également de voir des pénuries d’eau d’ici la fin de l’été, comme la France en a connu l’été dernier. Pour mémoire, en 2019, 13 départements avaient subi des ruptures d’approvisionnement de longue durée (jusqu’à 100 jours en Ariège ou en Haute-Saône), sur des portions étendues de leur territoire (la moitié de la Creuse).
De son côté, Météo France prévoit déjà pour le trimestre à venir « un temps plus sec que la normale » sur le nord-ouest de l’Europe, dont une bonne partie de la France, avec « un trimestre plus chaud que la normale » sur l’ensemble du continent. « Les pressions devraient être plus fortes que la normale sur le nord-ouest de l’Europe et les conditions anticycloniques seraient renforcées sur l’Europe occidentale », note ainsi Météo France.
Prévisions saisonnières || Le trimestre prochain devrait être plus chaud que la normale sur toute l’Europe. Les précipitations devraient être déficitaires sur le nord-ouest du continent alors qu’aucun scénario n’est privilégié ailleurs.
? Plus d’infos : https://t.co/xM9f0Cga41 pic.twitter.com/y39lZnv8pz
— Météo-France (@meteofrance) April 30, 2020
Selon Météo France toujours, le début d’année 2020 en France est déjà « le plus chaud jamais mesuré ». Et le site de rappeler que « la température depuis le début de l’année 2020 atteint, en moyenne sur la France, 9,6 °C, soit une anomalie de + 2,3 °C par rapport à la normale 1981-2010 ».
Début d’année le plus chaud jamais mesuré en France. Dans ce thread, on vous détaille la température, l’ensoleillement, le cumul des précipitations et l’indice d’humidité des sols.
Toutes les infos ici ➡️ https://t.co/L6RKl0KOK7
⬇️ THREAD ⬇️ pic.twitter.com/ovYiJx8fBd
— Météo-France (@meteofrance) April 29, 2020
AK
Crédit photo : DR (photo d’illustration)
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