Si vous êtes de plus en plus nombreux à pratiquer le compostage de surface, le compost en tas reste intéressant. Ces deux pratiques ne “jouent” pas de la même manière dans le sol : le compostage de surface aura un effet plutôt fertilisant, alors qu’un apport de compost permettra plutôt d’améliorer le sol à moyen ou long terme. Chacun s’adapte aussi selon le volume et le type de déchets dont il dispose. Avec un tout petit jardin, impossible de composter la totalité en surface. Un jardinier ayant peu de matériaux secs pour équilibrer son tas de compost – tailles de haie, paille, … –, préférera en revanche cette pratique qui en nécessite moins. L’essentiel, c’est que toute cette matière organique soit recyclée, et de manière équilibrée.
Dans le compost, la formule-clé reste le trio air, eau, chaleur. Après avoir déposé vos épluchures de légumes, tontes de pelouse (le “vert”, plus humide, apportant l’eau), recouvrez-les bien d’une couche de paille, petites tailles de haies (le “brun”, plus sec, à hauteur d’1/3 du volume de “brun” pour 2/3 de “vert”). Juste avant l’apport suivant, mélangez ces deux couches ; l’enchevêtrement des matériaux secs apportera ainsi l’air nécessaire. Pensez à placer votre compost à proximité d’arbres feuillus : il sera ensoleillé en hiver et à l’ombre en été. Et surtout, stockez des matériaux secs, à l’abri… c’est indispensable pour maintenir l’équilibre.
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