Les 21 et 22 avril, « Beaubreuil » et « Bastide », deux quartiers de Limoges historiquement réputés pour abriter d’intenses trafics de stupéfiants, ont été le théâtre d’émeutes urbaines que la pudeur médiatique a qualifié de « faits divers ».
Dans cette droite ligne, on s’étonnera à peine des précautions de langage euphémiques et néologiques employées par la presse :
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- « incidents » pour faire référence aux destructions de biens publics et privés (dont l’annexe de la Mairie !),
- « jeunes » pour parler de délinquants,
- « quartiers sensibles » pour mentionner des zones de non-droit,
- « Échauffourées » pour décrire d’une scène de guérilla urbaine,
- « partie de cache-cache » pour définir le travail de maintien de l’ordre des policiers,
- « perturbateurs » pour désigner les membres d’une faction séditieuse.
Tout comme de la sélection des témoignages qui parlent « d’un papa d’une quarantaine d’années » pour décrire un tunisien en situation irrégulière, drogué, en état d’ivresse sur la voie publique en totale violation des règles de confinement, auteur de jets de pierre et de violences contre les forces de l’ordre, outrancier à leur encontre et déjà connu des services de police.
Bref, un enfant de cœur !
Mais le paroxysme de l’inversion des valeurs réside dans le fait qu’on focalise l’attention sur les conditions dans lesquelles a eu lieu l’interpellation.
Au mépris de toute présomption d’innocence et avant même que soient rendues les conclusions de l’Inspection Générale de la Police Nationale (IGPN) relatives au respect des Gestes Techniques Professionnels en Intervention (GTPI), les ayatollahs de la victimisation et de la stigmatisation hurlent à la bavure policière, sur fond de relents de haine anti-flics.
Comment ne pas s’indigner quand les « Jeunes socialistes 87 » intitulent leur communiqué de presse « Violences policières à Limoges »?
Comment ne pas voir dans le compte Twitter « Islam et Info » une récupération à dessein communautariste lorsqu’on fait le lien entre des « jeunes de quartiers de minorités musulmane » et de « nombreuses exactions policières xénophobes impunies »?
Comment ne pas être scandalisé quand le blog d’extrême gauche « La Bogue » dénigre les forces de l’ordre, titre son article « Nous sommes en guerre contre la police », indique qu’il n’appellera « pas au calme » et qu’il espère « que le mouvement prenne de l’ampleur et se propage partout ! » ?
Mais, face aux situations subies par les forces de l’ordre (incitations à la haine, provocations, menaces, insultes, agressions….), le plus déconcertant est l’aveu de faiblesse et d’impéritie émanant du Ministre de l’Intérieur. Pour masquer un manque criant d’effectif et un épuisement de celui-ci, il leur est demandé « d’éviter le contact, la confrontation avec les perturbateurs […] afin d’éviter tout blessé parmi les forces de l’ordre ou les perturbateurs ».
Quel message d’encouragement envoyé aux délinquants qui feront méticuleusement en sorte que chaque interpellation devienne un prétexte à un déferlement de haine renforcé par la déliquescence orchestrée de l’Etat !
Afin de rétablir l’ordre républicain sur tout le territoire national, un changement de paradigme s’impose. Il est grand temps de faire comprendre à la racaille, aux médias et au Gouvernement que la majorité silencieuse en a plus qu’assez de la culture de la repentance gauchiste, des postures de stigmatisation et de victimisation, de l’euphémisation infantilisante médiatique et surtout de la culture de l’excuse !
Les racailles doivent pouvoir être arrêtées, jugées, condamnées et suivre un bon cours de « pas d’amalgame » et de « vivre-ensemble » !
Mais plus que tout, la peur doit changer de camp !
Edwige Diaz. Conseillère régionale RN de Nouvelle-Aquitaine
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Une réponse à “Violences urbaines à Limoges. Halte à la victimisation de la racaille ! [L’Agora]”
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