Aujourd’hui, après avoir évoqué le cinéma en Serbie, nous nous intéressons à la Croatie dans le cadre de notre tour d’Europe du cinéma (avec une partie des films sélectionnés qui sont aussi serbes).
Armin
Ibro et son fils unique, Armin, entreprennent un important voyage, de leur petite ville de Bosnie, jusqu’à Zagreb. L’adolescent de 14 ans doit passer une audition, pour jouer dans un film allemand, qui traitera de la guerre de Bosnie. Ibro veut lui offrir une chance de réaliser son rêve. Mais, le vieil autocar qu’ils empruntent tombe en panne. Ils arrivent ainsi en retard au casting. Ibro convainc, malgré tout, les producteurs de donner sa chance à Armin.
Le réalisateur ne semble pas intéressé par Armin, car il est trop âgé pour le rôle.
Cette attitude rend Armin de plus en plus introverti, alors que son père, dans le même temps, développe une grande énergie pour assurer une carrière à son fils.
Finalement, une chance lui est donnée, il devra jouer de l’accordéon devant le réalisateur, mais sous la pression de l’événement, Armin est victime d’une crise d’épilepsie.
Teret
1999, alors que la Serbie est bombardée par l’OTAN, Vlada travaille comme chauffeur de poids lourds. Dans son camion, il transporte un mystérieux chargement du Kosovo jusqu’à Belgrade et traverse un territoire marqué par la guerre. Lorsque sa tâche sera terminée, il devra rentrer chez lui et vivre avec les conséquences de ses actes.
Circles
1993. Guerre en Bosnie. Marko, un soldat serbe, sauve Haris, un petit vendeur de cigarettes, des mauvais traitements de trois autres soldats et paye le prix de ce geste. Douze ans plus tard, le père de Marko travaille à la reconstruction d’une église quand le fils d’un des trois soldats se présente pour être embauché ; à Belgrade, un ami de Marko, chirurgien cardiaque, doit opérer une victime de la route qui se trouve être le meneur de la bande ; et, en Allemagne, Haris, qui mène une vie paisible avec sa famille, voit surgir l’ancienne petite amie de Marko, qui fuit un mari violent.
My beautiful country
1999. En pleine guerre du Kosovo, Danica, une jeune veuve d’origine Serbe qui vit seule avec ses deux fils, découvre chez elle un soldat albanais gravement blessé. Elle décide de le soigner au risque de se mettre en danger. Le délicat portrait d’une femme et de ses deux enfants pris dans la tourmente d’un conflit totalement incompréhensible.
Witnesses
L’intrigue du film est centrée dans la ville de Karlovac en 1992, pendant la guerre d’indépendance croate . Les lignes de front, où les forces croates et serbes se combattent, se trouvent à proximité de la ville. Pendant ce temps, dans la ville de Karlovac, un Vasić civil serbe est assassiné. L’histoire suit l’officier de police local Barbir ( Drazen Kühn ), qui tente de résoudre l’assassiner, malgré la haine ethnique et la guerre renouvelable à proximité.
https://www.youtube.com/watch?v=YaesHmu38M4
The living and the dead (War land)
Deux histoires parallèles qui se déroulent dans une situation de guerre, dans la même ville à 50 ans d’intervalle. La première histoire se déroule en 1993, lors de la guerre en Bosnie-Herzégovine, tandis que l’autre se passe en 1943, en pleine Seconde Guerre mondiale.
Number 55
Nous sommes en 1991, au tout début de la guerre, et les forces croates, modestes en nombre et sous-équipées, sont mises à mal par les attaques de l’armée yougoslave, des volontaires serbes et des troupes paramilitaires. Une unité de vingt soldats originaires de Bjelovar, pour la plupart sans expérience, arrive en renfort dans la ville de Pakrac. Espérant provoquer un retournement de situation en attaquant au lieu d’être cantonnés dans une position de défense, ils pénètrent en blindé le village de Kusonje, qui est censé être un bastion serbe mais s’avère complètement désert. Il s’agit en fait d’un piège des forces ennemies qui va les contraindre à se barricader dans une maison, où ils passeront le reste du film et seront tués l’un après l’autre. Dans le même temps, un groupe de soldats plus expérimentés arrive du quartier général de Pakrac pour les secourir.