Covid-19. Ces Français qui sont des délateurs en plus d’être des moutons… [L’Agora]

« La délation représente jusqu’à 70 % des appels dans certaines grandes agglomérations, selon le syndicat Alternative Police » titre France TV cette semaine, afin de raconter cette explosion de la délation pour non-respect du confinement, partout en France.

On ne compte plus les appels et les balances qui dénoncent leurs voisins sortis promener le chien ou les enfants, les menaces reçues par des gérants d’épiceries, car ils sont ouverts… de quoi briser définitivement le mythe du « Moi, si j’avais vécu pendant la Seconde Guerre mondiale, j’aurai été résistant »…

Non il semblerait qu’en plus d’être des moutons, qui acceptent sans broncher le confinement et donc le suicide économique orchestré par le gouvernement y compris dans des régions qui pourraient être déconfinées, – c’est le cas en Bretagne – certains Français se comportent comme des délateurs, des petites frappes.

On les imagine parfaitement, à la fenêtre, à l’affût du moindre mouvement dans le quartier, en bas de l’immeuble, le regard dur, grave, le teint aussi grisonnant qu’un militant associatif pro-clandestin. « Tiens je vais pas le louper celui-là » se-dit-il en composant le numéro du commissariat local, l’impression de faire son devoir « républicain » (il faut dire qu’à force de bourrage de crâne au sein de l’Éducation nationale, le message « civique » finit par rentrer…)

Le moindre contentieux entre voisins devient prétexte à balancer, à nuire. C’est assez immonde, mais dans l’anonymat, les ordures sont des rois.

Ce pays, qui est en train de vivre une expérience de manipulation sociale des masses comme jamais, sombre réellement.

Et notamment au regard de ces comportements, tout comme le comportement de certains policiers, de certains gendarmes, qui savent à peine se servir d’une arme à feu, qui sont parfois bedonnants et sans doute incapable de traquer un criminel, mais qui n’hésitent pas à faire les beaux quand il s’agit de coller 135 € d’amende à une mère de famille qui est sortie à 1,2 km de sa maison pour promener ses enfants au lieu du kilomètre réglementaire.

C’est dans les crises que se révèlent les héros, les gens bien, mais aussi les salauds. C’est bien connu. Il faut dire qu’eux aussi sont bien formés, bien guidés : les chefs ont dit que c’était la guerre (vous savez, les mêmes qui sont incapables de fournir des masques FFP2 à toute la population tandis que la Thaïlande ou le Maroc en produisent plus que la sixième puissance mondiale autoproclamée…), et les administrations nationales, régionales, ainsi que les valets de la presse appellent à respecter « les mesures barrières », à être au garde-à-vous, et surtout à rester chez soi.

Quinze jours, puis quinze jours encore, puis un mois, tandis que certains « experts » glissent à l’oreille des chefs que peut-être faudrait-il songer à faire durer le supplice (pourquoi pas jusqu’en 2021 ou 2022 concernant la « distanciation sociale »…)…

Au nom d’une pandémie qui ne tue quasiment pas les personnes en bonne santé et dont le taux de létalité n’est pas comparable avec certaines grandes épidémies qui ont déjà ravagé le monde par le passé, ceux qui dirigent sont en train, grâce à la complicité des dirigés, moutons, de créer des prisons à ciel ouvert, des prisons géantes.

On comprend pourquoi Belloubet libère des milliers de prisonniers, puisque la prison désormais, c’est votre maison, et aussi un peu votre cerveau, qui accepte de s’aliéner à ce qu’on lui répète à longueur de journée dans la boîte à cons.

Les bureaux de tabac encore ouverts alors qu’on prétend agir pour votre santé, les faillites à venir, le chômage de masse, la dépression, les suicides, l’alcoolisme, la toxicomanie, les divorces, les drames, les hôpitaux qui accueilleront les millions de victimes collatérales de ce confinement, ça, il ne connaît pas. Pas entendu parler. Pas concevable.

Le voisin qui appelle la police pour dénoncer votre sortie quotidienne, c’est un peu le même principe que celui qui vous regarde comme un criminel parce que vous avez encore eu le vieux réflexe de vouloir lui serrer la main en le croisant dans la rue (bon les féministes seront heureuses, plus personne n’osera leur faire la bise et ainsi, leur laisser à penser qu’il s’agirait presque d’une agression sexuelle…).

Ou celui qui sort rapidement du magasin où vous venez de rentrer acheter vos « produits de première nécessité », tout ça parce que vous n’avez pas le masque de tissu (qui de toute façon ne sert à rien) qu’une association locale vous aura concocté parce que l’État est impossible de vous fournir un masque qui sert réellement à vous protéger.

Finalement, on comprend pourquoi la cote de popularité de Macron et de Philippe s’envolait au début du mois d’avril. Nous vivons dans un pays peuplé de beaucoup de cons. Ou plutôt d’imbéciles heureux. De quoi vous faire regretter le droit de vote pour tous. De quoi vous interroger sur votre volonté réelle de continuer à « vivre ensemble » avec une armada de délateurs et de moutons.

Bééééééé. Bééééée… hurlent-ils, sans avoir manifestement lu la pancarte du bâtiment dans lequel il se précipite en courant. A-B-A -T-T-O-I-R…

Julien Dir

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