Le 17 avril prochain, l’Union européenne devrait acter une série d’aides à destination des secteurs de la pêche et de l’aquaculture pour permettre à ces derniers de faire face à la crise liée au Covid-19.
Coronavirus : l’UE vient en aide aux pêcheurs
La filière pêche va-t-elle entrevoir le bout du tunnel du marasme économique auquel elle est confrontée depuis le début du confinement ? Voici qu’un accord a été trouvé par la commission de la pêche du Parlement européen et la présidence croate du Conseil européen concernant le texte autorisant des aides d’urgence dans le cadre de la crise du coronavirus.
Les nouvelles mesures en question doivent être présentées devant la seconde session plénière extraordinaire au Parlement le 17 avril. Il s’agit de valider une série de modifications du Fonds européen pour les affaires maritimes et pour la pêche ainsi que du règlement sur l’organisation commune des marchés. L’objectif est d’apporter une aide financière aux pêcheurs et autres aquaculteurs de l’Union européenne qui rencontrent de fortes difficultés économiques depuis un mois désormais.
De son côté, la ministre croate de l’Agriculture Marija Vučković rappelle que l’UE doit « veiller à ce que la crise actuelle ne cause pas de dommages irréparables aux communautés où la pêche et l’aquaculture sont les principales activités économiques. »
Quelles mesures pour la pêche et l’aquaculture ?
Parmi les modifications à venir, il est notamment question d’apporter un soutien financier suite aux arrêts temporaires des activités de pêche avec un taux de cofinancement maximal de 75 % des dépenses publiques éligibles.
Une aide pour le stockage des produits de la pêche et de l’aquaculture est aussi prévue auprès des organisations de producteurs et des associations d’organisations de producteurs. Une fois le texte approuvé, les quantités éligibles à l’aide au stockage représenteront 25 % des quantités annuelles des produits concernés.
En outre, les pêcheurs à pied ayant temporairement arrêté leur activité pourront eux aussi bénéficier d’une aide. Une plus grande flexibilité dans l’utilisation des fonds budgétaires de l’UE est également à l’ordre du jour, notamment pour ne pas pénaliser les États qui avaient déjà épuisé l’ensemble des financements qui leur était alloués. La proposition prévoit également que les dépenses relatives aux opérations soutenues dans le cadre de ces mesures soient éligibles à partir du 1er février 2020. De quoi retrouver un peu de sérénité sur nos côtes ?
AK
Crédit photo : DR
[cc] Breizh-info.com, 2020, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine – V