Le docteur Catherine Auffret Catherine, exerçant sur Nantes, est spécialisée en immuno-allergologie, homéopathie, micro-nutrition, phytothérapie et médecine préventive naturelle.
Pour lutter contre le Covid-19, elle diffuse une newsletter gratuite dans laquelle elle donne des conseils sur les gestes de prévention à adopter, l’alimentation à privilégier et les plantes, huiles essentielles et compléments alimentaires à prendre pour booster son système immunitaire.
Elle y donne ses protocoles de traitement curatifs et préventifs naturels. Pour s’inscrire, il faut envoyer un mail avec pour objet « Inscription » à : [email protected].
Nous l’avons interrogée au sujet de la pandémie, et de ses traitements curatifs qu’elle propose.
Breizh-info.com : Quel regard portez-vous en tant que médecin sur la crise actuelle du coronavirus ?
Dr Catherine Auffret : En tant que médecin, nous pouvons déplorer l’exposition du personnel soignant au virus, par manque de matériel de protection. Par exemple, les masques nous ont été fournis tardivement et en quantité insuffisante pour se protéger de manière adéquate.
Par ailleurs, le Covid-19 étant extrêmement contagieux, j’insiste donc sur l’importance des gestes barrières incluant le port du masque. Dans ce cadre, je salue l’initiative du maire de Nice, Mr. Estrosi, qui s’est organisé pour que tous les Niçois puissent disposer de masques et de tests.
Breizh-info.com : Les réponses sanitaires de l’État ont-elles été adaptées depuis le début ?
Dr Catherine Auffret : L’État aurait dû distribuer des masques à toute la population et faire passer des tests à tous afin de ne confiner que les positifs comme ils l’ont fait en Corée du Sud et à Singapour, ce qui aurait diminué l’impact économique et psychologique en comparaison avec le confinement strict que nous vivons actuellement. Cependant, dans l’absence des tests et de masques, le confinement évite le dépassement des capacités des services hospitaliers.
Sans les tests virologiques, il est parfois difficile de poser le diagnostic du Covid-19. En effet, outre les signes classiques (toux sèche, céphalées, fièvre, anosmie et agueusie), et des signes digestifs à type de douleurs abdominales et diarrhées, il se peut que parfois les seuls signes soient des signes de vascularites (des engelures, des rougeurs douloureuses, des urticaires). Par ailleurs, je pense également qu’il est impératif de limiter la circulation des personnes entre les pays.
Breizh-info.com : De votre expérience locale, avez vous eu des cas ? Qu’avez-vous décelé ?
Dr Catherine Auffret : J’ai à ma connaissance, peu de patients atteints. En règle générale, mes patients résistent bien aux virus grâce aux traitements préventifs prescrits par mes soins. J’ai malgré tout eu un patient en réanimation. Par ailleurs, mon collègue le Dr Gressard qui est lui aussi médecin nutritionniste a également très peu de cas.
Breizh-info.com : Vous préconisez des traitements, notamment préventifs, pouvez-vous nous expliquer ce qu’il en est ?
Dr Catherine Auffret : Mon protocole préventif comporte :
- un traitement homéopathique (Arsenicum album, Bryonia, gelsemium, serum de Yersin) ;
- la diffusion d’huiles essentielles dans la chambre pendant 30 mn, 1 heure avant le coucher ;
- la prise d’extraits de pépins de pamplemousse et de propolis : le Stimunaxo ;
- la prise de tisane d’échinacée et de thym ;
- la prise de vitamines et minéraux : en particulier les vitamines D, C et le zinc ;
- et surtout la prise de la phycocyanine, un antioxydant puissant qui booste le système immunitaire.
Mon protocole curatif ne s’adresse qu’à la phase 1 de la maladie, celle où le virus est dans la zone oropharyngée.
Selon nos connaissances actuelles, il n’y a pas de traitement classique du virus en dehors de l’hydroxychloroquine.
Cependant, l’hydroxychloroquine n’est accessible qu’en cas d’hospitalisation et en phase d’atteinte pulmonaire. Je salue à cette occasion le courage du Pr. Raoult qui a mis en place un protocole très efficace à condition que le traitement soit pris dans les premiers jours et en respectant les précautions d’emploi (troubles du rythme cardiaques, rétinopathies, âge supérieur à 65 ans). Attention, ce traitement ne doit en aucun cas être pris en automédication !
Breizh-info.com : Les médecines dites « douces » ou naturelles ne montrent-elles pas leurs limites face à ce type de virus ?
Dr Catherine Auffret : Au contraire, elles ont une place primordiale, et sont complémentaires de la médecine classique. Il n’existe aucun traitement contre les virus en médecine classique, exception faite des vaccins.
En phase 1, lorsque les signes sont rhinopharyngés, voire intestinaux ou cutanés, et que la température est inférieure à 38, je donne mon protocole de médecine naturelle tandis que la médecine classique ne propose rien à ce stade.
Si des signes pulmonaires apparaissent et s’accompagnent d’un essoufflement, si la température s’élève au-dessus de 38, il faut passer aux antibiotiques : l’azythromycine à associer au zinc et donner la vitamine D et la C liposomale et toujours la phycocyanine en triplant les doses pour son action anti-oxydante et anti-inflammatoire.
Breizh-info.com : Le coronavirus verrait sa mortalité augmenter en association avec d’autres pathologies (diabète, obésité, tabagisme…). N’est-il pas finalement le révélateur des défaillances lourdes de nos modes de vie ?
Dr Catherine Auffret : Notre mode de vie actuel (consommation d’aliments transformés, stress, manque d’activité physique, pollution, tabagisme) tend à favoriser l’apparition de maladies telles que le diabète, les maladies cardiovasculaires, les cancers, etc. De toute évidence, les personnes atteintes de ses pathologies sont moins résistantes face au virus. Ma solution à cela est d’éduquer les patients au niveau du mode de vie, de l’alimentation et de la supplémentation micro-nutritionnelle afin de favoriser un mode de vie sain et peu propice aux développement de maladies.
Propos recueillis par YV
Photo : DR
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