Je n’ai jamais pu m’habituer à ce mot de « confinement » dont le synonyme le plus proche selon le Larousse est « réclusion » comme dans réclusion à perpétuité… Le mot de confinement n’a aucune caractéristique temporelle contrairement à la quarantaine qui est en elle-même une limite et à laquelle on voit donc un horizon temporel fini.
Pas certain que ce mot n’ait pas été choisi par hasard, il faut toujours faire attention à la définition et l’étymologie des mots, à leur racine latine ou grecque car elle en dit beaucoup plus long sur leur sens que la version de l’Académie française qui a tendance à édulcorer les définitions pour plaire à l’autorité.
Elle nous a amené à accepter l’inénarrable « kif » ou l’expression politiquement correcte de « mariage pour tous » toujours pour que nos esprits pervers ne stigmatisent pas encore une fois des minorités, car selon l’Académie la langue doit suivre la société, l’évolution, le progrès tout ça…, enfin surtout ses minorités bruyantes, et si cette société va dans le mur, eh bien ma foi, nous lui trouverons le mot approprié, je verrais bien « crash test » dans la prochaine édition du Larousse.
Cette quarantaine moderne, appelons-la ainsi, viendrait d’Hippocrate selon les laïcs contempteurs de la religion. Une théorie pratique mais sans réel fondement historique précis, qui est destinée à plaire aux anti-cléricaux dont les cadavres bougent encore dans leurs cercueils républicains.
En fait, ce sont plus sûrement les quarante années que Moïse a passé dans le désert avec son peuple puni et les quarante jours que Jésus a passé dans le désert et pendant lesquels Satan l’a mis à l’épreuve qui ont tous deux inspiré à l’Église les quarante jours du Carême appelé aussi sainte Quarantaine.
Notre quarantaine actuelle a commencé le 17 mars alors que le 26 février mourrait la première victime du Covid.
Cette dernière date correspond étrangement à celle du début du Carême…
Le mot de quarantaine a aussi un sens figuré comme tous les mots et désigne encore la condition d’une personne mise volontairement à l’écart par… ostracisme, nous le constaterons plus tard !
À l’origine, elle consistait seulement à isoler des personnes, des animaux, ou même des végétaux durant un certain temps, si on suspectait qu’ils étaient porteurs de maladies contagieuses, ceci afin d’empêcher leur propagation auprès de personnes saines se trouvant à l’extérieur, la maladie infectieuse disparaissant d’elle-même au bout d’un certain temps.
Vous avez bien lu, on enfermait les malades et les bien-portants vivaient leur vie presque comme d’habitude.
Il faut bien se dire qu’en 2020 on a fait tout le contraire de ce qui a été pratiqué depuis des siècles.
À notre époque, les experts en tous genres sont toujours confiants et assurés de savoir parfaitement ce qu’il faut faire à un moment T, le problème étant que ce moment T a la fâcheuse habitude de changer, les avis d’experts en faisant autant.
Aujourd’hui donc, nous assistons à ces scènes incroyables de centre-villes désertés presque totalement par les humains à part peut-être quelques bandes de bobos joggers et de racailles dealers, les seules à risquer de sortir respectivement par aveuglement pour les premiers et par bravade pour les seconds.
Braver la quarantaine lorsqu’on est un citoyen classique, c’est s’exposer à la délation comme on a pu la constater le dimanche de Pâques.
Ce jour-là en effet, les extrémistes de gauche fatigués sans doute par leur quarantaine sans réunion de cellule (sic) se sont emparés du sujet de la messe traditionaliste à huis clos de Saint Nicolas du Chardonnet pour traiter les prêtres de quasi-criminels coupables de vouloir exterminer toute la France parce que ces derniers auraient distribué une hostie à de nombreux fidèles qui n’ont jamais existé que dans leur imagination débordante mais néanmoins ô combien perfide.
Nous savons tous ce qu’est le combat politique de ces sectes manipulées par le pouvoir en place, toujours prêtes à fondre sur leur ennemi historique qui servira à la fois de bouc-émissaire et de déflecteurs contre les théories conspirationnistes.
Dans un autre ordre idée, n’avez-vous pas noté par exemple que dès qu’une nouvelle théorie sur cette épidémie ou le moyen de la guérir est portée à l’attention du public par une source non autorisée, elle est de facto disqualifiée par une armada de journalistes et d’experts, non pas que cette théorie soit réellement fausse mais elle n’est pas officielle, donc n’est pas digne d’être mise à la disposition du public. Ceci est vrai depuis toujours mais l’accélération de l’information sur cette épidémie a entrainé des télescopages quotidiens entre la demi-vérité qui n’en est pas encore une le matin et cette même demi-vérité devenue doxa officielle le soir.
La majorité du public, assaillie par trop d’informations en même temps, accepte la nouvelle version de l’après-midi alors que le matin-même elle était moquée et insultée dans les médias, c’est un peu le cas avec ce pauvre Docteur Raoult qui a eu le malheur d’avoir sans doute raison trop tôt au grand dam des experts et des laboratoires qui les financent.
C’est donc tout naturellement qu’on peut en déduire que la quarantaine physique se trouve aujourd’hui doublée d’une quarantaine mentale. On ne peut sortir de chez soi ni par la porte d’entrée qui est condamnée par un cadenas trempé, ni par son esprit qui est lui bridé par un mécanisme de fermeture à combinaison vendu par les médias et les entreprises de pseudo-décodage et qui consiste à vous fournir un prêt-à-penser pour toutes les occasions.
Les combinaisons peuvent être changées mais uniquement par ceux qui en détiennent les clés, tout manquement à cette obligation vous conduira à… l’ostracisme, ce si commode synonyme de quarantaine. Chacun savait dans le passé que si des idées controversées ne sont pas discutées, alors les erreurs ne peuvent être ni connues, ni révélées… et c’est bien ce qui se passe devant nos yeux.
Pascal de Kamouflages.com
« Toujours préférer l’hypothèse de la connerie à celle du complot. La connerie est courante. Le complot exige un esprit rare. » (Michel Rocard)
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