Les travailleurs et travailleuses du sexe, frappés par « une insécurité financière extrême », depuis la mise en œuvre du confinement, demandent la création d’un « fonds d’urgence » pour leur venir en aide.
Cette demande très sérieuse a été adressée le lundi 6 avril à Emmanuel Macron par la Fédération Parapluie Rouge, qui réunit les associations de santé communautaire des travailleurs et travailleuses du sexe, comme le Syndicat du TRAvail Sexuel (STRASS). L’organisation justifie un tel dispositif dans le but « permettre un revenu de remplacement le temps du confinement ».
Ci-dessous, l’interview d’une responsable du STRASS à ce sujet.
« Suite à l’épidémie de Coronavirus, le STRASS a lancé une cagnotte permettant d’apporter une aide d’urgence aux travailleurs et travailleuses du sexe. L’ampleur des dégâts causés par cette épidémie (perte brutale de revenus, perte du logement…) ne nous permet malheureusement pas d’offrir une aide conséquente à l’ensemble des travailleurs et travailleuses du sexe (paiement du loyer, par exemple). Nous pouvons en revanche apporter une aide ponctuelle afin de subvenir aux besoins primordiaux (courses alimentaires, essentiellement) » expliquent les travailleuses du sexe qui ont lancé une cagnotte, ici.
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Crédit photo : DR
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