Le gouvernement sera-t-il bientôt contraint de baisser les taxes sur les carburants ? C’est la question qui se pose au coeur de la crise pétrolière actuelle qui bénéficie pour le moment largement aux consommateurs, même si ceux-ci, confinement oblige, ne consomment que très peu d’essence. On trouve des stations avec des prix, pour le gazole par exemple, autour de 1,18-1,2 € le litre.
Le prix du baril de pétrole s’est effondré depuis le début de la crise du coronavirus Covid-19 : le 31 mars 2020, il a même chuté sous la barre symbolique des 20 dollars (pour le pétrole américain WTI), soit du jamais vu depuis 2001 et un niveau similaire à celui des années 80.
Conséquences, les prix du carburant ont chuté, en France notamment, avec une baisse de 25 centimes en moyenne au litre, et cela devrait continuer, peut-être même jusqu’à un euro le litre…
Mais pourquoi donc dès lors le gouvernement serait-il contraint de baisser ses taxes ? Comme vous le savez, le prix de l’essence en France est divisé entre les coûts réels du pétrole d’un côté, et les taxes de l’autre (entre 60 et 70 centimes le litre). Avec cette chute drastique du prix de l’essence, ce sont pour le moment les coûts du pétrole qui ont baissé, et actuellement, il ne reste plus grand chose pour les producteurs de pétrole dans votre litre d’essence. Donc les gouvernements vont devoir baisser le niveau de la TICPE, pour permettre aux producteurs d’augmenter leur marge, à moins de vouloir se les mettre à dos…
Mais ce que vous gagnerez en essence, avec la crise économique qui se prépare, gagez que ceux qui nous dirigent vous le reprendrons (et plutôt deux fois qu’une) quelque part…
Crédit photos : DR
[cc] Breizh-info.com, 2020, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine – V