Comme à chaque début de mois, notamment en avril, de nouvelles réformes entrent en vigueur. Des changements administratifs sont à recenser. Mais, avec l’épidémie de coronavirus, certaines mesures sont reportées. On fait le point ci-dessous.
Ce qui devait entre en vigueur au 1er avril 2020 et qui est reporté
La trêve hivernale est repoussée jusqu’au 31 mai. Pas d’expulsion de locataires de leur logement durant cette intervalle.
Dans le même temps, la réforme chômage (son deuxième volet) est reportée au 1er septembre 2020, ce qui signifie que le mode de calcul des allocations chômage ne change pas pour le moment.
Enfin, la réforme de l’APL (allocations logements) est repoussée elle aussi. Le calcul de l’aide reste toujours basée ubuesquement sur les revenus d’il y a deux ans et non sur les revenus actuels comme ça sera le cas une fois appliquée.
6,6 millions de personnes sont bénéficiaires des aides au logement, selon les chiffres de la Drees, pour un montant moyen mensuel de 225 euros par foyer-allocataire.
Ce qui change au 1er avril 2020
Parmi les changements à signaler, la revalorisation du RSA (+0,9 %) c’est à dire 564,78 € au maximum, prestation versée le 4 avril.
Du côté du chômage, les personnes en fin de droit fin mars voient leurs droits prolongés d’un mois en raison du confinement, puisque par définition ils ne peuvent pas mener de recherche active d’emploi.
Les tarifs réglementés de vente du gaz appliqués par Engie à des millions de foyers français baissent de 4,4 % à partir du 1er avril.
L’AAH (allocation adulte handicapé), la prime d’activité et l’ensemble des allocations familiales sont revalorisés de 0,3 %.
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