Un migrant soudanais est accusé d’un viol commis sur une jeune fille à Lannion en 2017. Il devra comparaître devant la cour d’assises des Côtes d’Armor tandis que ce type d’affaire s’est multiplié en Bretagne ces dernières années.
Viol à Lannion : l’auteur présumé est un migrant africain
La Bretagne s’est-elle habituée aux différentes exactions commises par des migrants extra-européens ? Les multiples affaires judiciaires se déroulant sur notre sol depuis plusieurs années et impliquant ce genre d’individus semblent désormais se succéder dans l’indifférence générale.
Après l’avoir fait comparaître le 5 mars, la chambre de l’instruction de Rennes a ainsi décidé le 6 mars de maintenir en détention provisoire un Soudanais de 34 ans désigné comme étant l’auteur présumé du viol d’une jeune fille quant à elle âgée de 18 ans au moment des faits. La scène s’était déroulée dans la nuit du vendredi 14 au samedi 15 décembre 2017 à Lannion. La jeune fille, après être sortie dans un bar de la ville et étant sous l’emprise de l’alcool, avait été abordé vers deux heures dans la rue par le migrant africain. Les deux individus se connaissaient car logeant dans le même foyer des jeunes travailleurs.
Tandis que le Soudanais se proposa de raccompagner la victime, la jeune fille sera violemment agressée et violée en pleine rue peu de temps après avec de nombreux coups reçus au visage.
Version obscure et renvoi devant la cour d’assises
De son côté, l’extra-européen a expliqué aux enquêteurs qu’il serait intervenu pour s’interposer tandis que la jeune femme était agressée par trois personnes. Mais, aux dires de la victime, le violeur est bel et bien le Soudanais, lequel l’« importunait déjà au foyer ».
Sur le plan médical, si les médecins n’ont pas relevé de problèmes psychiatriques chez l’Africain, ils font en revanche état de « troubles du raisonnement lié à sa personnalité et à sa culture ». L’homme se dit par ailleurs marié depuis 2014, avec une famille restée au Soudan. Un argument sur lequel il s’appuie pour tenter de convaincre la justice : « J’ai trouvé un logement sur Saint-Brieuc, je vais trouver un travail. Je ne suis pas un mauvais garçon mais malheureusement, je n’ai pas ma famille en France pour m’aider ».
Doit-on en déduire qu’un regroupement familial aurait évité à ce Soudanais accusé de se retrouver impliqué dans cette affaire de viol ? Toujours est-il que les « lourdes charges » retenues contre lui vont le renvoyer devant la cour d’assises des Côtes-d’Armor, à Saint-Brieuc. Aucune date d’audience n’a encore été fixée à cette heure.
AK
Crédit photo : DR (photo d’illustration)
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