Ce qui se passe aujourd’hui à la frontière entre la Turquie et la Grèce, c’est-à-dire aux portes de l’Europe, est un évènement majeur de notre histoire. L’islamiste Erdogan, élu notamment grâce à d’importants soutiens parmi les Turcs installés en France et en Allemagne, entend mener à bien son rêve de renaissance de l’Empire ottoman.
Très bien, c’est son droit fondamental et celui de son peuple. Au regard de l’Histoire, il sera sans doute dépeint comme un héros dans les livres d’histoire turcs.
Néanmoins, nous, en Bretagne, en France, en Europe, ne sommes pas Turcs. Notre histoire s’est faite, depuis des siècles, dans l’affrontement et dans le sang face à un empire qui n’a eu de cesse de vouloir coloniser l’Europe et nous soumettre. Si les Merkel et les Macron n’ont aucun sens de l’Histoire, aucune vision à long terme et pas la moindre longue mémoire, ce n’est pas le cas de ceux qui rêvent d’Empire ottoman…
L’Histoire est en train de se répéter aujourd’hui, alors que le régime d’Erdogan, après avoir tenté d’envahir la Syrie d’Assad, après avoir massacré les Kurdes, tente de faire pénétrer en Europe des milliers, et demain des millions (c’est ce qu’il promet) de damnés de la terre venus d’Irak, d’Afghanistan, de l’Asie et du Moyen-Orient…
Ces civils qu’il oblige actuellement à se masser à la frontière avec l’Europe sont les armes d’Erdogan, qui a bien compris que nos autorités, nos journalistes de la presse mainstream, nos ONG, sont prêts à tous les renoncements dès lors que des pleurs et des cris sont filmés (surtout s’ils émanent d’enfants).
Ou bien dès lors que l’Européen, ce Blanc que l’on apprend à détester jusque dans les entrailles de ses propres contrées, oserait se défendre chez lui et fermer les portes.
La seule chose que comprendront la Turquie et Erdogan, c’est pourtant la force. Il ne s’agit pas de faire un chaîne humaine pour protester contre sa cruauté, ou son inhumanité. Pour pleurer et taper du pied en disant « méchant, c’est pas bien, attention je vais crier très fort ».
Non, il faut que de vrais chefs d’État se comportent enfin comme des hommes en Europe, et appellent à la fois nos autorités militaires et civiles s’il le faut à aller botter le cul d’Erdogan et à le renvoyer dans les toilettes de l’Histoire.
C’est à une nouvelle croisade qu’il faut appeler, face à la Turquie, pour sauver la Grèce, pour sauver l’Europe. Si encore une fois, nos gouvernants écartent les fesses, et se prosternent devant un homme qui ne cesse de nous cracher à la figure pour défendre la grandeur de son peuple, alors le rêve européen risque définitivement d’être brisé.
Comment en effet faire apprécier l’idée européenne, l’Union européenne, à des peuples que ses institutions abandonnent dans la plus grande des tempêtes qu’elle n’ait jamais connue ?
Les dirigeants actuels portent une responsabilité majeure dans les événements qui se déroulent et qui vont se dérouler. C’est aux côtés des Grecs, des Hongrois, des Polonais, des Slovaques qu’il faut se dresser.
Il faut expulser en masse tous les Turcs qui soutiendraient Erdogan à l’intérieur de nos frontières. Déchoir les traîtres qui ont la double nationalité et qui votent pour un homme qui ne veut que notre anéantissement. Nous n’avons pas besoin d’ennemis de l’intérieur.
Il faut envoyer nos armées à la frontière, créer également une armée de citoyens, de volontaires européens, pour porter assistance à nos frères grecs qui protègent actuellement les frontières, et pour, le cas échéant, épauler nos armées.
Oui, c’est un discours belliqueux, oui c’est un discours de guerre, car c’est tout simplement de l’avenir de nos enfants dont il est question.
Si la Turquie met en œuvre ses plans, si elle parvient, avec ses millions de migrants qu’elle veut faire pénétrer chez nous, à déstabiliser définitivement l’Europe, culturellement, politiquement, et ethniquement, alors le rêve de l’Empire ottoman qui s’était arrêté à Vienne grâce au sang versé par nos ancêtres, pourrait reprendre forme rapidement, au grand dam des Européens, des autochtones d’Europe…
S’il y a bien une guerre, une seule, qu’il faut mener actuellement, c’est celle-là. Ce n’est pas au Mali, en Afghanistan, au Sahel ou à l’autre bout du monde qu’il faut masser nos soldats, car c’est ici, chez nous, aux portes de l’Europe, que se joue notre destinée.
Il est temps d’appeler à la croisade pour défendre l’Europe. Pour faire que l’Union européenne prenne enfin tout son sens, politique, historique, civilisationnel.
Il est grand temps d’enfin montrer les crocs et de faire entendre le bruit des armes aux ennemis déclarés de l’Europe !
No pasarán !
Julien Dir
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