Ci-dessous un article rédigé par l’Institut Iliade au sujet de ce qui se passe en Grèce en ce moment. A ce sujet, les dernières nouvelles sont les suivantes :
La Russie a déclaré que la Turquie essaye de faire passer 130 000 migrants en Grèce, selon l’agence de presse Interfax, citée par le ministère russe de la défense. Les deux tiers de ces migrants sont des Afghans, des Irakiens et des Africains, et non des Syriens. De samedi matin jusqu’à mardi après-midi, les autorités grecques ont empêché 26.532 migrants venant de Turquie d’entrer illégalement en Europe. Au total, 218 individus ont été arrêtées.
Alors que l’année 2020 marque le 2500e anniversaire de la bataille des Thermopyles où 300 Spartiates de Léonidas se sacrifièrent, retenant l’immense armée de Xerxès, la Grèce est de nouveau confrontée à une nouvelle menace d’invasion venue d’Orient.
Les terribles images des hordes migratoires qui se massent aux portes de la Grèce, faisant face au mince rideau de troupes protégeant la frontière, frappent les Européens encore conscients et lucides. Cette menace d’invasion n’est pas seulement territoriale, elle est aussi civilisationnelle, comme lorsque à l’aube des temps, à travers les guerres médiques, Athènes fixa « une frontière davantage mentale que géographique » [1] entre la civilisation et les barbares.
Nos patries, nos foyers, nos traditions ne se défendent plus sur la ligne bleue des Vosges ou sur les Alpes mais aux limites de l’Europe, le long du fleuve Evros et sur les côtes de la mer Egée, comme à Lesbos où le peuple grec réveillé a retrouvé sa fierté et son honneur, après avoir été humilié par le mondialisme financier puis livré à l’invasion avec la complicité des ONG de Soros.
Gardant en mémoire les cinq siècles d’occupation ottomane, les Grecs savent que la Turquie d’Erdogan n’est pas d’Europe. Reprenant son offensive contre celle-ci, fidèle à ses racines ottomanes et musulmanes, la Turquie s’affirme une nouvelle fois comme l’ennemi de l’Europe.
Mais les minces phalanges grecques ne pourront longtemps protéger seules notre civilisation. Comme à Las Navas de Tolosa en 1212, à Lépante en 1571 ou devant les murs de Vienne en 1683, c’est unie et rassemblée que l’Europe pourra être défendue.
Puissent les Européens se réveiller et être à la hauteur de leurs ancêtres afin de pouvoir appliquer pour eux-mêmes la fière maxime lacédémonienne : « Nous sommes ce que vous fûtes, nous serons ce que vous êtes ».
« ILS NE PASSERONT PAS »
[1] Michel Fauquier, Une histoire de l’Europe, aux sources de notre monde, éditions du Rocher
Source : Iliade