Les victimes des viols de rue et des agressions sexuelles, qui se multiplient dans les rues de Nantes, sont en mesure d’apprécier le fardeau de l’enrichissement culturel, comme en témoigne un récent jugement.
Ainsi, un immigré soudanais clandestin, connu sous l’identité de Salim Ahmed, âgé de 24 ans – du moins le dit-il – a été jugé pour trois agressions sexuelles commises à l’été 2018 dans les rues de Nantes. Deux victimes avaient été projetées à terre par le violeur, qui leur disait « je veux du sexe » en les agrippant, en les violentant. Une a du le mordre et lui envoyer un coup de poing pour qu’il lâche prise.
Commises sous l’emprise d’un état fortement alcoolisé, ces agressions sexuelles ne font pas réfléchir Salim. Il ne s’excuse pas non plus. « Quand je bois et je prends des médicaments, je ne sais pas ce que je fais. En plus je dormais à la rue ». Résultat : quatre ans dont trois ans ferme.
Pendant ce temps, les viols et les agressions sexuelles continuent d’augmenter à Nantes. « Maintenant, quand les victimes viennent au commissariat, on leur donne rendez-vous la semaine suivante : les brigades spécialisées croulent sous les dossiers », relève un policier nantais.
Louis Moulin
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